Nous sommes quelques uns, en France, en Algérie, au Burkina-Faso, unis par les liens de l’amitié, de l’Eucharistie et par des prières communes. Nos moyens ne nous permettent pas d’avoir une vie commune, mais nous espérons que dans l’avenir, la divine Providence, nous donnera ce qu’il y a de mieux pour nous.
Et dans l’avenir, nous prévoyons peut-être :
Le compagnon se donne dans un an de service religieux, permettant de préparer un avenir dans le mariage ou la vie religieuse ou ecclésiastique. Il s’engage de vivre les conseils évangéliques de pauvreté, obéissance et chasteté. Dans une vie toute centrée sur la liturgie, dans l’Office divin et la Sainte messe.
Mode d’emploi
Nous partons du constat que bien souvent nos séminaires et noviciats sont fait pour des jeunes ayant vécu dans des familles catholiques unies. Ils conviennent difficilement à la plus part de nos jeunes, parfois venu de famille recomposée. Nous désirerions développer des structures légères d’apprentissage de vie familiale. En plus d’un Serviteur, ayant une responsabilité dans l’enseignement des Compagnons, il y aura un Prévôt, laïc à la retraite, ancien artisan, qui montrera une autorité paternelle sur la communauté et une Dame hôtesse, qui montrera l’image de mère que beaucoup de jeunes n’ont pas connus.
Premièrement : se réunir en maisonnée de minimum quatre compagnons et maximum huit.
Deuxièmement : trouver une paroisse qui accepte le service quotidien pour la célébration d’une liturgie solennelle. Et qui s’engage à mettre à la disposition des locaux pour les repas et les activités d’études et de réunion.
Troisièmement : trouver le financement pour la location de locaux d’hébergements et leur ameublement. En plus des commodités sanitaires, ces locaux devront comporter au moins deux pièces, une pour un oratoire, et l’autre comme dortoir. La vie en chambrée en plus de permettre une réelle vie de pauvreté, permettra un meilleur lien de camaraderie entre les compagnons. Nous remarquons que le temps d’armée, est le rare moment ou beaucoup se souviennent de leur camarades passés.
Quatrièmement : convaincre au moins quinze familles ou restaurants de leur livrer au moins deux fois par mois leurs repas.
Cinquièmement : vivre selon la Charte des Compagnons de l’Œuvre de l’Immaculé conception et respecter le programme annuel d’activité et de formation. Le matin consacré à la prière, la mémorisation de l’Ecriture sainte, l’étude de la doctrine de chrétienne, et l’entrainement à la dialectique de la défense de l’Eglise. L’après-midi le compagnon se consacrera à un travail manuel, personnel et rémunérateur afin de disposer de moyens propres et participer à la vie communautaire.
