En cas d’erreurs, de fautes d’orthographe et de grammaire,
le lecteur intelligent corrigera de lui-même,
et s’il est bon chrétien, il s’honorera en privilégiant le fond du texte à sa forme.
ertainement que des nombreuses réformes qui furent accomplies sous ce pontificat, il y en eut de très bonnes, j’ignore lesquelles. Mais il y en a eu de funestes pour l’Eglise, le pape Pie X ayant été canonisé, nous supposerons donc que ces réformes sont venues de certains de ses conseillers. Nous devons aussi rendre justice à ce saint pape qui fut meilleur que ses proches prédécesseurs et que de ses successeurs. Mais de funestes décisions ont été prises sous son pontificat. Peut-être justement, profitant de sa sainteté, certaines forces du mal en ont profiter pour faire passer ces décisions. Il est vrai que la forme du texte qui va suivre ne correspond au mode de pensée de ceux que Pierre Bourdieu appel les héritiers. Son auteur ne possède pas les codes qui permettent de se faire accepter des gens sérieux. C’est pour cette raison que je vous invite à le lire avec les yeux du cœur plus qu’avec votre simple intelligence. Ce texte fait parti d’une démarche qui se veut constructive pour répondre à la crise que vie actuellement l’Eglise catholique. Force est de constater que les héritiers qui tiennent l’Eglise depuis plus de deux siècles, même s’ils ne sont pas responsables de cette crise, ce qui n’est pas sur, ils ne l’ont pas vu venir ni empêché. L’auteur de ce texte est abject, d’ailleurs sa devise est : elegi abjectus esse, j’ai choisi d’être abject. Mais il invite le lecteur de ce texte, même s’il est un héritier, à un dialogue constructif.
Discipline du carême
Il est vrai qu’au XVe siècle déjà la discipline du Carême est amoindrie. Cela ne va pas empêcher l’archevêque de Tours, Étienne Poncher d’exhorter ses diocésains à conformer leur jeûne aux anciens canons, en s’abstenant de chair, de lait, de beurre, de fromage et d’œufs. (DTC 1745)
Le pape Benoît XIV sa Lettre Encyclique : Non ambigimus, du 30 mai 1741
L’observance du Carême, est le lien de notre milice ; c’est par elle que nous nous distinguons des ennemis de la Croix de Jésus-Christ ; par elle que nous détournons les fléaux de la divine colère ; par elle que, protégés du secours céleste durant le jour, nous nous fortifions contre les princes des ténèbres. Si cette observance vient à se relâcher, c’est au détriment de la gloire de Dieu, au déshonneur de la religion catholique, au péril des âmes chrétiennes ; et l’on ne doit pas douter que cette négligence ne devienne la source de malheurs pour les peuples, de désastres dans les affaires publiques et d’infortunes pour les particuliers.
Mais en 1904, première année pleine de son pontificat, pape d’heureuse mémoire, saint Pie X, donne un indult sur la pratique du Carême :
Sa Sainteté le pape Pie X accorde à tous les fidèles de la ville de Rome et de son district, ainsi qu’aux réguliers de l’un et de l’autre sexe, qui ne sont pas liés à un vœu spécial, l’usage de la viande, sauf les exceptions ci-après indiquées. Ceux qui sont obligés au jeûne ne pourront user de cette faveur que dans un seul repas… Sont exemptés de cet indult, suivant la volonté du Saint Père : le jour des Cendres (17 février), les trois jours des Quatre temps, les vigiles de saint Joseph, et de l’Annonciation (18 et 24 mars) et les trois derniers jours de la Semaine sainte (31 mars, 1er et 2 avril). DTC 1747
Ce qui fut un indult en 1904, devient une règle dans le Code de droit canon de 1917 :
p.1 Il y a des jours où seule l’abstinence est prescrite: ce sont les vendredis de chaque semaine.
p.2 Il y a des jours où sont prescrits à la fois le jeûne et l’abstinence: ce sont le mercredi des Cendres, les vendredis et samedis de carême, les jours des Quatre-Temps ;Les vigiles de la Pentecôte, de l’Assomption, de la Toussaint et de Noël.
p.3 Il y a enfin des jours où seul le jeûne est prescrit; ce sont tous les jours du Carême. CIS 1252
La légèreté de ces règles ne suffisant pas, le premier code de droit canon devient encore plus généreux dans la possibilité de donner encore d’autres indults :
p.1 Non seulement les Ordinaires des lieux, mais encore les curés, dans des cas isolés et pour un juste motif, peuvent dispenser leurs sujets pris individuellement et les familles, même hors de leur territoire, et dans leur territoire, même les étrangers, de la loi commune de l’observance des fêtes, de même que de l’observance de l’abstinence et du jeûne, ou encore des deux. CIS 1245
Nous avons des témoignages qu’en France, avant le Deuxième concile œcuménique du Vatican, se pratiquait encore la discipline de Carême d’avant 1917. Par exemple en Corrèze pour tous les jours de ce temps de pénitence, les fidèles conformaient leur jeûne aux anciens canons, en s’abstenant de chair, de lait, de beurre, de fromage et d’œufs. En plus de ces abstinences étaient rajoutées deux autres règles, l’abstinence de sucreries et celle de sel, par la consommation par exemple de pain sans sel. Encore de nos jours l’on peut observer que dans les communautés Ecclesia Dei et au seins de la FSSPX, les laïcs font abstinence de viande tous les jours de semaine de Carême. Alors que bien des prêtres de ces instituts s’en tiennent au code de 1917 et ne font abstinence que les vendredi de Carême.
Code de droit canon
Le saint pape Pie X, d’heureuse mémoire, a confié à Mgr Gasparri (proche de la franc-maçonnerie) une refonte du droit canonique, qui aboutit en 1917 à la promulgation d’un Code de droit canonique. Nous nous trouvons en face d’une des plus grandes révolutions dans l’Eglise. A la différence du Code civil qui en France se modifie au fils des années selon ses rééditions selon les lois et décisions judiciaires, il n’en est pas de même pour le Code de droit canonique.
Certains se souviendront de leurs années de collège. Des cours sur le Code Napoléon, fruit de la Révolution française, affirmant que la France, l’Europe, le monde se débarrassa d’un obscur système juridique. La même chose est actuellement enseignée dans les séminaires pour ce qui porte sur l’instauration du Code de droit canon. Cette stratégie de dénigrer le passé d’une institution, en faisant table rase d’un de ses fondements principaux qu’est le droit, est loin d’être anodine. Aucunes études sérieuses n’ont pu montrer que dans la France d’avant la Révolution et dans l’Eglise d’avant saint Pie X fonctionnait un système juridique injuste. D’ailleurs ce système juridique existe toujours, et il fonctionne encore dans les pays anglo-saxons. C’est le Common law.
Ainsi nous nous trouvons en face de deux systèmes presque antinomiques. Il y a le droit jacobin instauré en France et dans l’Eglise consistant à l’application par le juge de textes venus du pouvoir central. Et l’antique droit romain consistant par le juge dans l’application d’autres décisions juridiques ou au cas d’un nouveau problème de droit à la recherche du moins mauvais rapport. Le fondement de ce droit se trouvant à la base des décisions juridiques, les juges canoniques étant à l’époque inamovibles, c’est-à-dire indépendants de leur évêque, parfois nommés par l’évêque précédent, nous n’avons donc en toute logique peu d’exemples d’appels remontant jusqu’à Rome. Dans l’actuel système jacobin canonique de l’Eglise, le fondement du droit se trouve au sommet. Les charges inamovibles ayant été supprimées, un évêque pouvant selon son bon vouloir, à tout moment changer les règles pour nommer ou démettre un juge canonique, il n’est plus sujet du droit, mais maître du droit. Et tout honnête qu’il puisse être, la psychologie humaine faisant, il peut prendre une décision subjective selon ses intérêts et ainsi violer les règles de droit, et donc les principes de justice et de charité.
Ainsi beaucoup d’affaires font l’objet d’un appel à Rome. Si dans le droit français il existe une hiérarchie de plusieurs niveaux d’appels, dans le droit de l’Eglise la chose est plus délicate. Théologiquement, Rome n’est que la sœur des autres églises. Si elle préside à leur charité, elle ne peut censurer un évêque qu’en cas graves de foi ou des mœurs. Ce qui oblige Rome de traiter les appels dans le temps, et avec de complexes mécanismes administratifs pour décourager tout mécontent, et de causer de graves blessures et manquements à la charité.
Changement de l’ordre des psaumes dans le bréviaire
Pour ce sujet nous allons laisser la parole à un évêque, à Mgr Schneider
»La réforme du bréviaire sous Pie X, en 1911, était malheureusement aussi une réforme révolutionnaire. C’est pour moi une énigme de savoir comment il a pu faire cela, le pape Pie X, car il a complètement changé toute la structure de la distribution du psautier que l’Église romaine avait gardée presque inviolable depuis l’époque – même avant – du Pape Grégoire. À partir du VIe siècle, peut-être même plus tôt, l’Église romaine avait, depuis cette époque, substantiellement, pendant au moins 1300 ans, gardé l’ordre de la distribution des psaumes dans le bréviaire pendant la semaine. L’ordre des psaumes s’appelait le cursus romanus – le cursus, c’est-à-dire le cours ou la séquence: les psaumes parcourant la semaine, du dimanche au samedi. C’était très harmonieux, très logique quand on l’observe. Et Pie X a complètement et radicalement changé la distribution entière des psaumes. Cela ne s’est jamais passé ainsi dans l’Église romaine. C’est pour moi une énigme. Comment a-t-il pu faire une telle révolution?
Et Mgr Schneider de proposer :
Bien sûr, il avait des motifs pastoraux pour libérer les prêtres séculiers, alléger leur fardeau. Mais cela aurait pu se faire d’une manière qui ne touche pas, en substance, à l’ordre des psaumes que l’Église romaine a toujours gardé. Le problème était Matines, car il y avait 12 psaumes dans l’office hebdomadaire et, pour certains prêtres diocésains, c’était trop. Le pape aurait pu éviter de toucher le cursus romanus psalmorum et permettre aux prêtres diocésains de ne prier que la moitié d’entre eux, six par exemple. (…) »
En regardant les tables de répartition de psaumes d’avant et d’après la réforme de saint Pie X l’on peut féliciter cette réforme d’avoir diminué le nombre de versets à réciter dans la semaine. Par contre la proposition de Mgr Schneider de ne réciter que six psaumes à Matines n’est pas la meilleure. Car la récitation des douze psaumes est une tradition antique se trouvant aussi bien en Occident qu’en Orient. Les psaumes 1 à 49 exprimant les mystères joyeux sont récités les dimanche, lundi et mardi. Les psaumes 52 à 100 exprimant les mystères douloureux sont récités les mercredi, jeudi, vendredi et trois le samedi. Le samedi, jour de la Sainte Vierge, à Matines seront récités les premiers psaumes exprimants les mystères de la gloire. Jusqu’au psaume 108. A partir du psaume 109, la répartition se fera dans les vêpres et les laudes.
On objectera que de garder cet ordre antique en ne répétant pas les psaumes déjà dits le dimanche consisterait à réciter les petites heures en semaines, en y supprimant les psaumes. Et pourquoi pas ? Cela ferait des offices de trois minutes. Nous voyons bien les musulmans dans nos entreprises effectuer leur prières dans la journée. Rien ne pourrait empêcher le clergé et même des laïcs de faire de même. Ceci permettrait une manifestation publique de la foi catholique.
Inhérence biblique
S’il y a un texte qui va changer non seulement la pensée catholique et aura des conséquences sur la foi, la dialectique, le droit et mais même le mode de fonctionnement cérébral, il a été émis par la Commission biblique pontificale, du 30 juin 1909, sur le caractère historique des premiers chapitres de la Genèse
Question 8 : Dans cette désignation et cette distinction des six jours dont il est question dans le premier chapitre de la Genèse, le mot yôm (jour) peut-il être compris aussi bien au sens propre, comme un jour naturel, que dans un sens impropre, comme un certain laps de temps, et est-il permis de discuter de cette question entre exégètes?
Réponse : Oui. (Denzinger 3519)
De nos jours, cette dérive existe même au sein des instituts les plus attachés à la Tradition, et même de la Fraternité sacerdotale saint Pie X. En se servant de ce texte l’on enseigne maintenant aux fidèles, car l’objet ne serait une discussion qu’entre les seuls exégètes, que le mot yôm (jour) n’a pas le doit d’être pris au sens propre, comme un jour naturel. Il n’est permis de le prendre que dans un sens impropre, comme un certain laps de temps. La discussion de cette question est interdite. Et le faire sur le plan exégétique pourrait conduire à l’exclusion de celui qui s’y engagerait.
L’on ne peut s’empêcher de penser à un état d’esprit pervers dans la rédaction de cette question. Dans le langage des informaticiens actuels, l’on pourrait dire qu’une porte dérobée a été installée dans ce texte, afin de conduire ses utilisateurs a une autre direction que celle évoquée. Il aurait été plus opportun de rédiger de la sorte :
Dans cette désignation et cette distinction des six jours dont il est question dans le premier chapitre de la Genèse, si les sciences de la nature ne peuvent donner aucunes preuves incontestables que les termes factumque est vespere et mane, dies unus, ne puissent pas être compris au sens propre, comme un jour naturel ayant un soir et un matin, est-il permis d’enseigner aux fidèles ce mot dans un sens impropre, comme un certain laps de temps ?
Réponse : Non.
Soyons clair, sur le plan des sciences de la nature, nous n’avons aucune certitude absolue que le mot yôm (jour) puisse être compris aussi bien au sens propre, comme un jour naturel ayant un soir et un matin, que dans un sens impropre, comme un certain laps de temps. Les sciences de la nature ont comme méthode première l’observation. A ce titre elles s’engagent avec difficulté sur le passé. Que la Création se soit faite en six jours naturels d’un soir et d’un matin, ou qu’elle se soit faite en six longues périodes, ces deux positions sont de l’ordre de la croyance, et même de la foi. Ce sont deux cosmogonies différentes.
L’argument de cette nouvelle foi catholique sera : mais que les six jours de la création soient six longues périodes ne changent rien à notre foi, rien n’est impossible à Dieu. Le problème est double c’est que :
1.- l’unanimité des Pères de l’Eglise affirment que les termes très précis : factumque est vespere et mane, dies unus, signifient un jour naturel. C’est que nous nous trouvons dans un élément de foi catholique.
2.- la cosmogonie affirmant que l’univers et la vie se sont faites en des périodes longues est originaire d’un système de pensée athée et anti chrétien. Permettant de remplacer Dieu par le hasard et la nécessité.
Il suffit maintenant de discuter avec un prêtre ou n’importe quel fidèle catholique, sauf exception, afin évoquer ce sujet pour se trouver en face d’un blocage cérébral. Au nom de la permission de la Commission biblique de discuter de cette question, il est devenu interdit de le faire. Nous nous trouvons dans la profession d’un acte de foi non catholique. En face d’une telle discussion, le cerveau d’un prêtre ou de n’importe quel fidèle catholique, sauf exception, enclenchera un mécanisme d’autodéfense. Cela abdiquera la raison et les principes de charité en provoquant une inhibition tant intellectuelle que physique du contradicteur.
Au début de cet article nous avons évoqué en plus du problème de foi, des conséquences sur la dialectique et le droit de ce texte de la Commission biblique. La dialectique c’est ce qui se rapporte au raisonnement dans sa structure et ses règles. Utiliser le mot yôm (jour) sans se référer aux termes le précédant pour le préciser : factumque est vespere et mane, peut sembler d’une grave malhonnêteté. Nous nous trouvons devant une nouvelle conception de la réalité. La réalité est-elle ce qu’elle est en elle-même ou est-elle ce que l’on veut qu’elle soit ? Un texte dit-il ce que l’on y voit écrit, ou dit-il ce que l’on veut qu’il dise ? L’Ecriture sainte est-elle la parole de Dieu, ou est-elle ce que l’on veut qu’elle dise ? Le choix d’une dialectique a une conséquence dans le droit régissant une société humaine. Le non respect de la justesse du mot dans une règle de droit conduit à l’injustice.
Communion quotidienne
Depuis son antiquité, l’Eglise considéra que la communion des fidèles était un acte exceptionnel. Nous le voyons encore dans la plus part des églises orientales. Ceci aussi se prouve en voyant le missel romain de forme antique, dans les cérémonies de la messe, la communion des fidèles ne s’y trouve pas.
Un changement de discipline va s’effectuer par le décret « Sacra Tridentina Synodus », 16 (20) décembre 1905. sur la communion eucharistique quotidienne.
Or le désir de Jésus Christ et de l’Eglise que tous les fidèles s’approchent chaque jour du banquet sacré vise surtout à ce que, unis à Dieu par le sacrement, ils en reçoivent la force de réprimer leurs passions, qu’ils s’y purifient des fautes légères qui peuvent se présenter chaque jour, et qu’ils puissent éviter les fautes graves auxquelles est exposée la fragilité humaine : ce n’est donc pas principalement pour rendre gloire à Dieu, ni comme une sorte de faveur ou de récompense pour les vertus de ceux qui en approchent. Aussi le saint concile de Trente appelle-t-il l’eucharistie « l’antidote nous libérant des fautes quotidiennes et nous préservant des péchés mortels » 1638 …(Denzinger 3375)
Ce texte pourrait conduire à deux opinions pour ce qui permet aux fidèles de : reçoivent la force de réprimer leurs passions, qu’ils s’y purifient des fautes légères qui peuvent se présenter chaque jour, et qu’ils puissent éviter les fautes graves auxquelles est exposée la fragilité humaine.
1.- c’est l’assistance quotidienne des fidèles à la Sainte messe qui le permet ;
2.- c’est la communion quotidienne qui le permet.
Maintenant que la pratique de la communion quotidienne, régulière ou systématique est actée, constatons-nous que les fidèles actuels aient plus qu’avant : la force de réprimer leurs passions, qu’ils sont purifié des fautes légères qui peuvent se présenter chaque jour, et qu’ils évitent les fautes graves auxquelles est exposée la fragilité humaine ? Nous pensons qu’il soit permis d’en douter.
Nous éviterons de développer le fait que la communion quotidienne, ayant conduit à une communion systématique est cause de nombreux sacrilèges et abus liturgiques. Les sacrilèges dans les cas de communion systématique des fidèles n’étant pas en état de grâce, ou dont la banalisation leur fait perdre la réalité de la présence réelle du Corps du Christ dans l’hostie ou la communion des participants n’étant ni catholiques, ni baptisés.
Ce qui préoccupe le plus c’est que la communion quotidienne fut le debut d’une suite néfaste dans la spiritualité catholique. La communion quotidienne a conduit à une pratique très fréquente du sacrement de pénitence. La pratique trop fréquente et trop facile du sacrement de pénitence a conduit à la perte de la pratique de la pénitence. Pour la plupart des fidèles la confession tous les quinze jours ou une fois par mois leur a fait comprendre, à tort, que l’absolution fréquente et si facile de leur péchés les dispensait de faire pénitence. La pratique trop fréquente du sacrement de pénitence avec une acquisition trop facile de l’absolution a conduit paradoxalement à la perte de la pratique de ce sacrement. Pour arriver en finalité à la pratique systématique de la communion, sans plus aucune pratique du sacrement de pénitence.
Dans ces dernières décennies, un des plus grands débats dans l’Eglise et même une des plus grandes crises doctrinales pouvant même conduire au schisme d’après certains a pour cause la communion quotient. C’est la question de savoir si peut communier une personne :
1.- mariée à l’Eglise,
2.- ayant divorcé civilement,
3.- s’étant remarié civilement,
4.- vivant maritalement avec son deuxième conjoint civil,
5.- ayant des rapports charnels avec son deuxième conjoint civil.
Par abdication intellectuelle les théologiens ont décidé de nommer ces personnes des termes de : divorcés remariés. Faire ainsi c’est admettre la notion de divorce. L’on aurait pu les nommer : les mariés, divorcés civilement, remariés civilement, vivant maritalement et ayant des rapports charnels. Car s’ils n’ont pas de rapport charnels, s’ils sont obligés de vivre en commun car ayant eu des enfant en commun, ils ont droit à la communion. En fait l’honnêteté intellectuelle des théologiens auraient dû utiliser les termes : d’adultères. Tous les adultères et fornicateurs n’ont pas droit à la communion sacramentelle. Car cette pratique de communion systématique pour tous les assistants est gravement blessante pour les : mariés, divorcés civilement, remariés civilement, vivant maritalement et ayant des rapports charnels. Quand ils voient que le jeune voisin une fois par mois revient le vendredi soir de boite de nuit avec une nouvelle jeune fille pour passer la nuit, et communie le dimanche. Quand ils voient que le sacristain vit avec un amant et les voient tous les deux communier le dimanche. Qu’une dame mariée de la chorale a un amant qu’elle voit quand son représentant de commerce de mari est absent, et qui va communier tous les jours. Pour ces gens là, la communion systématique est un droit, un devoir, une obligation, la dame de la chorale si elle n’allait pas communier ferait scandale pour son mari. Tous vont communier, sauf les : mariés, divorcés civilement, remariés civilement, vivant maritalement et ayant des rapports charnels. Ils font l’objet d’une réelle opprobre.
Je terminerais ce sujet sur une réflexion personnelle, car elle repose peut-être sur une impression. Dans mes actions d’apostolat j’ai cette impression que chez les musulmans il n’y avait pas de conscience du mal du péché lorsque ce péché avait été fait sans témoins. Mais lorsque je leur parlé du message de saint Jean-Baptiste, qui prépare la mission du Seigneur, message résumé par le Seigneur lui-même aux Pèlerins d’Emmaüs : qu’on prêchât en son nom la pénitence et la rémission des péchés, je sens en eux un réel remord de péchés qui s’exprime par une attitude viscérale ou charge cérébrale. J’ai eu l’impression de ressentir ce sentiment de remord des péchés chez des Evangéliques, chez des agnostiques. Chez eux j’ai ressenti l’intérêt de savoir que la pénitence puisse apporter la rémission de leur péchés. Par contre je ne ressens pas chez les catholiques de charge cérébrale pour ce qui porte du remord du péché. Les messages de Notre Dame, à la Salette en France, à Fatima au Portugal, à Atika au Japon de faire pénitence ne semblent être qu’une pure réflexion intellectuelle sans le moindre mouvement viscéral.
Pour conclure nous évoquerons nos contemporains dont beaucoup sont marqués par des addictions au péché. Les pratiques fréquentes de la communion et de la confession, sauf cas exceptionnel, ne peuvent pas leur donner la force de réprimer leurs passions, de purifier des fautes légères qui peuvent se présenter chaque jour, et leur éviter les fautes graves auxquelles est exposée la fragilité humaine. Nous pensons que l’urgence actuelle est de leur rappeler une meilleure pratique de la pénitence et de faire confiance à Notre Dame qui ne cesse de le redemander.
Vingt-quatre thèses thomistes
Aux attaques du monde ébloui pas les Lumières du XVIIIe siècle qui prônaient la raison et reprochaient à l’Eglise son obscurantisme, la papauté devait donner une réponse. En stratégie militaire on parle dans ce cas de deux réponses possibles : symétrique et asymétrique. Nous allons donner un exemple : deux pays belligérants se font face avec un grand nombre de missiles. L’un menace d’augmenter sa capacité par rapport à l’autre en vue de l’attaquer. La réponse symétrique sera que le deuxième belligérant menacera d’augmenter encore plus sa capacité de missiles. La réponse asymétrique consistera à ce qu’il menace de développer des systèmes anti-missiles et dise à son adversaire : en cas de conflit je détruis tes missiles, ce qui limitera considérablement les dégâts chez moi, mais j’utiliserai mes missiles, cela causera de grands dégâts chez toi. Et bien contre le rationalisme des Lumières, la réponse fut symétrique : la raison du thomisme.
Certains naïfs sont persuadés que le thomisme fut de tout temps la doctrine de l’Eglise. Déjà, s’il ne date pas d’avant le Docteur angélique, à la mort de celui-ci il fut éclipsé. Son grand volume de pages en faisait un ouvrage trop couteux à imprimer. Il fallut attendre le XIXe siècle pour que le pape Léon XIII avec l’encyclique Æterni Patris de 1879 en fit presque le prima de la doctrine catholique. Mais il devient peut-on dire : normæ directivæ tutæ par un décret de la Congrégation des études en date du 27 juillet 1914. Le feu du modernisme s’allumait, pour l’éteindre, on jette de l’essence dessus. Mais nous allons commencer ce paragraphe par un intermède, non pas musical, mais un sketch comique. Destiné à ceux qui font de l’apostolat, de la mission et de l’évangélisation. Vous allez cliquer sur le lien qui va suivre, vous allez découvrir un texte avec vingt-quatre paragraphes, vous allez en prendre un au hasard, le lire et imaginer le citer à Brahim, le jeune musulman que vous essayez d’évangéliser dans la rue, commencer le test en cliquant sur : les Vingt-quatre thèses thomistes. Ne pleurez pas mais riez en imaginant la tête que fera Brahim en vous écoutant.
En fait il existe des manières antinomiques de concevoir le christianisme. Par la raison ou par la Tradition.
La manière de concevoir le christianisme par de la raison. C’est le sola scriptura, que l’individu va passer au crible de sa raison. Ceci est le fondement de quasiment toutes les hérésies qu’a connues l’Eglise depuis le début de son histoire. Cette méthode a donné aussi bien l’arianisme, le protestantisme, l’Église de l’unification de Sun Myung Moon, les Mormons ou même les 17% de chrétiens britanniques qui ne croient pas à la résurrection du Christ. Voici le premier engagement du serment anti moderniste : – Et d’abord, je professe que Dieu, principe et fin de toutes choses, peut être certainement connu, et par conséquent aussi, démontré à la lumière naturelle de la raison « par ce qui a été fait » Rm 1,20 , c’est-à-dire par les œuvres visibles de la création, comme la cause par les effets. Mais force aussi est de constater qu’il existe d’honnêtes personnes dotées de bonnes capacités intellectuelles qui n’arrivent pas à croire en Dieu, malgré le désir de le faire. Et il existe d’autres personnes qui au nom de la raison affirment que Dieu n’existe pas. Luther le dit : la raison est la putain du diable. On peut lui faire dire beaucoup de choses.
La conception de la foi catholique par la Tradition est définie par saint Athanase d’Alexandrie (IVesiècle) qui affirme que la foi chrétienne est la foi « que le Seigneur a donnée, qui a été prêchée par les Apôtres et préservée par les Pères. C’est ici que l’Église a été fondée ; et si quelqu’un s’en écarte, il n’est plus ni ne doit plus être appelé chrétien ». Au lieu de donner un cursus désincarné au séminariste par ses années de philosophie et de théologie, il aurait été plus opportun de lui incarner sa foi en lui faisant apprendre par cœur les psaumes et les évangiles et de lui faire découvrir les pères de l’Eglise. Pourtant saint Paul nous met en garde :
Ainsi donc, comme vous avez reçu le Seigneur Jésus-Christ, marchez en lui, étant enracinés en lui, et édifiés sur lui, et affermis dans la foi telle qu’elle vous a été enseignée, et croissant en lui avec action de grâces. Prenez garde que personne ne vous séduise par la philosophie et une vaine tromperie, selon la tradition des hommes, selon les éléments du monde, et non selon le Christ; Col 2,6-8
Que l’on puisse connaitre l’existence de Dieu par la simple raison, c’est une vérité de la foi défini par le Magistère de manière infaillible. Mais il faut aussi admettre qu’avec la raison l’on puisse dire le contraire. Les neurosciences actuelles nous montrent que la pensée est conditionnée à divers schémas de fonctionnement cérébraux propres à un individu ou un groupe social. Le raisonnement d’un peut ne pas être celui d’un autre. Maintenant les neurosciences nous donnent la preuve que le cerveau humain résiste physiquement aux arguments rationnels qui iraient à l’encontre des convictions profondes d’un individu. Le site Science et Avenir nous fait un résumé de cette étude, de l’Université de Californie du sud. Il est possible de lire le texte complet cette étude.
Depuis plusieurs décennies, les recherches sur le cerveau nous apprennent aussi qu’il existe dans le cortex cérébral deux prédominances selon les individus. Bien que l’enseignement du Seigneur ne soit pas neutre, il privilégie la prédominance droite. La formation des séminaires actuels privilégie le recrutement des hommes à prédominance gauche, celle du calcul, de l’intelligence, aux hommes à prédominance droite, celle du cœur. Cela ne suffisant pas, la formation par la philosophie et la théologie tend à renforcer le caractère intellectuel du futur prêtre. Une fausse conception de l’obéissance et de l’humilité, permettant un meilleur management, peut arriver à transformer des cœurs de chair en cœurs de pierres. Ainsi dans ces séminaires est inversée la parole du Seigneur : Je vous donnerai un coeur nouveau, et je mettrai un esprit nouveau au milieu de vous; j’ôterai de votre chair le coeur de pierre, et je vous donnerai un coeur de chair. Ez 36,26.
Dans ces séminaires, Jésus de Nazareth n’aurait pas été accepté, trop émotif, les Saintes écritures nous disent qu’il pleure trois fois. De même pour saint Pierre, au caractère trop fort. Saint Jean qui posa sa tête sur le cœur du Seigneur aurait été considéré comme trop sentimental. Saint André, le plus âgé des Apôtres ne serait pas accepté par les professeurs plus jeunes que lui… Le profil idéal serait-il celui de l’Iscariote ? Avec son sens du concret, sa fibre sociale et son gout de la communication avec les autorités locales, il serait surement promu curé de paroisse dès sa première année de sacerdoce.
Conclusion, aux faux raisonnement des modernistes, ce fut une erreur de vouloir leur opposer la raison. La seule autorité de la Tradition aurait dû suffire.
E Supremi
Comme dirait Son Excellence Monsieur Jacques Chirac, ancien Président de la France : un chef, c’est fait pour cheffer, de la même manière l’on pourrait dire : un pape, c’est fait pour paper, pas pour encycliquer.
E Supremi, fut la première encyclique du saint pape Pie X. Ce ne fut pas la première qu’un pape publia, et qu’un pape publiera. Après avoir visionné le beau film : Il faut sauver le soldat Ryan, de lucides catholiques de nos jours se proposent de sortir : Il faut sauver le soldat pape. Car en effet, la fonction de pape, est en grave danger. N’ayant pas les moyens de faire une superproduction cinématographique, nous nous contenterons de préciser la notion : Du pape dans la foi catholique à la lumière de l’histoire de l’Eglise des XIXe, XXe et XXIe siècles.
Cette première encyclique du saint pape Pie X, E Supremi, est d’une lecture facile et compréhensible. Une base de lyrique, une dose de pathos et des reflets de dithyrambique. Il n’en est pas de même de trop d’encycliques, que le catholique, pris d’un devoir religieux, s’émerveille à la lecture, sans en comprendre grand chose. Tels les Traditionalistes actuels reprochant au concile Vatican II d’être pastoral, plutôt que doctrinal, l’on pourrait dire la même chose des encycliques. Au début, elles s’adressent aux évêques, par la suite des temps à tout le peuple de Dieu. Faisant ainsi, nous nous trouvons peut-être devant une pastorale de forme jacobine qui s’ignore. Première constatation, les encycliques sont avant tout pastorales, et ne s’imposent pas à la foi du fidèle. Nous donnerons comme seul exemple parmi d’autres, la démocratie, d’un siècle à l’autre les papes, sur ce sujet ont pu tenir des propos qui se contredisent. Evidement de savants théologiens nous diront qu’une encyclique peut proclamer des vérités infaillibles, mais parfois non, tout dépend comment c’est présenté. C’est alors comme dans ce présent texte, en y déclarant que le Dieu Trinité c’est le Père, le Fils et le Saint-Esprit, cela ne fera en rien de ce texte un document sérieux sur le plan de la doctrine sous prétexte qu’y soit professé une vérité infaillible.
Dans ces temps de troubles, où apparaissent de faux prophètes, le fondement de certitude de la foi chrétienne repose sur la communion avec le pape, successeur de saint Pierre, pierre de fondement de l’Eglise, à qui le Seigneur a confié le pouvoir de lier et de délier. Nous avons cette certitude que les portes de l’enfer ne vont pas prévaloir contre cette Eglise. Nous, catholiques, nous nous devons de défendre la papauté. Je pense qu’une première défense est de ne pas mettre les textes pastoraux du pape comme élément de notre foi. A cette société qui nous impose une infosité, saturation de l’information, qui est cause de troubles cérébraux, il ne faut pas que dans l’Eglise nous nous trouvions dans la même situation. Car non seulement nous devons subir de régulières encycliques, mais encore les homélies du pape à la Villa Sainte Marthe et ses déclarations dans un avion sont présentées comme éléments de foi.
La deuxième constatation de cette pastorale de forme jacobine est qu’elle réduit considérablement le rôle des évêques dans la pastorale de leur propre diocèse. Les prêtres de paroisse, pour sauver la papauté devraient faire un effort intellectuel afin de ne plus citer le pape. Afin de citer leur évêque, pour renforcer la cohésion du diocèse, citer les Pères de l’Eglise et surtout citer les Saintes écritures.
Peut-être que le sujet : Du pape dans la foi catholique à la lumière de l’histoire de l’Eglise des XIXe, XXe et XXIe siècles, mériterait plus de développement ou d’éclaircissement, c’est possible. Dans ce cas j’invite ceux qui le penseraient à me communiquer leurs objections.
Exclusion des modernistes
Il y a toujours eu différents courants dans l’Eglise qui se sont différenciés. Nous pourrions le voir dès le début entre saint Pierre et saint Paul. Et dans les temps modernes, il y a eu le problème des jansénistes. En vérité, comme je l’ai appris, je sais que ces gens ne furent pas très cool. Bien que je ne connaissent ni qui ils sont, ni ce qu’ils ont dit. Ils furent condamné dans cinq de leurs propositions par le Pasteur suprême dans la bulle : Cum occasione. Mais ces jansénistes considérèrent eux-même que ces propositions furent hérétiques. Ne faisant en aucune manière partie de leur manière de penser. S’en est suivi trois siècles d’acharnement à discuter de futilités, et à exclure et persécuter ce qui pouvait ressembler à des jansénistes. Ce combat entre le jansénisme et la casuistique, je pense qu’il est légitime que l’on puisse s’y consacrer et perdre de l’énergie. Mais ce combat me dépasse. Je préfère voir le plus grand des commandements : Tu aimera le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de tout âme et de toute ta force, et tu aimera ton prochain comme toi-même.
A la fin du XIXe siècle un mouvement dit moderniste naît en affirmant des thèses ne correspondant pas à la Tradition de l’Eglise. Cela commence par L’Affaire Loisy. L’Abbé Alfred Loisy, professeur d’exégèse biblique à l’Institut catholique de Paris, perd sa chaire à la suite de la publication de sa leçon de clôture de l’année 1891-1892, qui s’intitule La composition et l’interprétation historique des livres saints. Il y affirme notamment que « les premiers chapitres de la Genèse ne contiennent pas une histoire exacte et réelle des origines de l’humanité », que « le Pentateuque, en l’état où il nous est parvenu, ne peut pas être l’œuvre de Moïse », que « tous les livres de l’Ancien Testament et les diverses parties de chaque livre n’ont pas le même caractère historique ». Pour ma part, la première erreur est grave. Mais dans l’Eglise actuellement, même les séminaires anti modernistes enseignent que les jours de la création ne sont que de longues périodes. Pour ce qui est du Pentateuque qui décrit la mort de Moïse et serait aussi l’œuvre de Moïse. Je ne vois aucun intérêt de polémiquer sur le sujet. Je suis certain d’une chose, c’est que Dieu en soit aussi l’auteur. Sa condamnation, loin de le calmer, l’a radicalisé. On ne combat pas une erreur en persécutants ses propagateurs, mais il aurait était plus opportun de demander à de bonnes plumes catholiques de rédiger des ouvrages confirmant la bonne doctrine. A la place l’on installe La Sapinière, un sordide mécanisme de surveillance et de délation des prêtres suspectés de modernisme.
Par le motu proprio Sacrorum antistitum, obligation est faite aux prêtres de prêter un serment contre le modernisme. Il commence ainsi :
Moi, N…, j’embrasse et reçois fermement toutes et chacune des vérités qui ont été définies, affirmées et déclarées par le magistère infaillible de l’Eglise, principalement les chapitres de doctrine qui sont directement opposés aux erreurs de ce temps.
Premièrement : à l’époque cela n’a pas empêché les modernistes de se développer.
Deuxièmement : actuellement les anti-modernistes n’embrassent pas et ne reçoivent pas toutes et chacune des vérités qui sont définies, affirmées et déclarées par le magistère infaillible de l’Eglise. Nous ne connaissons pas de textes où les modernistes rejettent le dogme de l’infaillibilité pontificale se faisant par une proclamation ex-cathedra, où le pape engage formellement son infaillibilité. La position de la plus part des anti-modernistes est la même actuellement pour ce qui serait infaillibilité dans le magistère de l’Eglise.
L’acharnement contre les jansénistes et l’exclusion des modernistes a établi une règle de droit dans l’Eglise : qu’un courant pouvait éliminer les tenants d’un autre courant. Cette honteuse pratique de délation et d’exclusion des modernistes s’applique maintenant aux tenants de la Tradition.