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Concile-de-Trente-Session-XXIII
Cette prière fait partie des Exercices de saint Benoît, en plus des grâces surnaturelles venant de chaque prière, elle permet un contrôle cérébral et un travail respiratoire.
Ce chapelet commence par une invitation à réciter le Notre Père :
Éclairés par le commandement du Sauveur
et formés par l’enseignement d’un Dieu,
nous osons dire :
Suivit de la prière dominicale selon sa récitation de l’office de Prime du Bréviaire romain. Après avoir entendu : Notre Père, il y a un temps de silence permettant à chacun de réciter cette prière dans son cœur et répondre à la demande du Seigneur : Mais toi, quand tu pries, retire-toi dans ta pièce la plus retirée, ferme la porte, et prie ton Père qui est présent dans le secret ; ton Père qui voit dans le secret te le rendra. Mt 6,6. Après le temps de silence, le récitant dit : et ne nous laissez pas succomber à la tentation, et l’on répond : mais délivrez-nous du mal, amen.
Le chapelet est composé de trois dizaines de Je vous salue Marie. Chacune des dizaines est précédée du motif de la prière, dans ce cas c’est une louange d’action de grâce. Pour la première dizaine, en action de grâce des mystères de la Nativité et de l’enfance de Notre Seigneur Jésus-Christ. Pour la deuxième dizaine, en action de grâce des mystères de la Passion et de la Mort de Notre Seigneur Jésus-Christ. Pour la troisième dizaine, en action de grâce pour les Mystères de la Résurrection, de l’Ascension et de la Pentecôte. Lors de la récitation des : Je vous salue Marie, il est important de ne pas méditer ces mystères, pour se concentrer sur les paroles dites, et éviter des distractions et donc une perte de contrôle cérébral.
Chaque dizaine se concluent par le : Gloire au Père, et au Fils, et au Saint Esprit…
Le chapelet se conclue par les paroles de conclusion des heures de l’Office romain.
– Cet exercice dur moins de cinq minutes pour le rendre attractif cérébralement à la différence du chapelet actuel durant plus de vingt minutes.
– La composition en trois idées : Salut Marie pleine de grâce / Le Seigneur avec vous / Bénie vous êtes entre les femmes, permet une pleine conscience de la récitation et l’encrage comme automatisme de mémoire. Car une récitation avec plus d’idées, peut provoquer dans certains cas à une perte de sens de ce que l’on récite, des distractions et donc une perte de contrôle cérébral.
– Ceci est aussi un exercice respiratoire, tel pratiqué en sophrologie, dans le bouddhisme, et surtout pratiqué par les premiers chrétiens dans les métanies.
Le nom de Chapelet de saint Gabriel, vient du fait qu’il ne reprend que les paroles que l’ange Gabriel adressa à Marie lors de l’incarnation du Sauveur, en y ajoutant le nom de Marie.
Le P. Denis Mezard, des Frères Prêcheurs, dans son savant ouvrage, Étude sur les origines du Rosaire, nous dit que la dévotion du chapelet commence probablement par la répétition des seuls deux mots : Ave Maria. Pour cela il nous cite saint Bernard : Le ciel sourit, les anges sont dans la joie, les démons fuient, l’enfer tremble, lorsque nous disons avec respect : Ave. O Vierge sainte, entendre ces mots Ave Maria, c’est pour vous comme recevoir un baiser. Donc, Frères très chers, approchez-vous, fléchissez les genoux, donnez des baisers, dites : Ave Maria. (S. Bern. in missus est) P. 19. Pour lui la sainte dévotion du Rosaire commença par les mots de l’Archange Gabriel, adressés à la Vierge sainte, auquel on rajoute son prénom : nous ne croyons pas qu’au XIIe siècle les paroles de sainte Élisabeth fussent unies à celles de l’ange. Cette union doit être reportée, il nous semble, tout à la fin de ce siècle. P. 20.
Lors de la citation de saint Bernard nous y lisons : fléchissez les genoux, nous retrouvons cet acte de génuflexion dans la biographie : Vie de saint Dominique, de Thierry d’Apolda. L’auteur nous décrit le saint : le visage tourné vers le crucifix, devant l’autel ou bien dans le chapitre, le regardait fixement, fléchissant les genoux à plusieurs reprises jusqu’à cent fois. Quelquefois même, depuis les Compiles jusqu’à minuit, il ne faisait que se relever et s’agenouiller p. 510. Tout nous permet de penser que les métanies encore pratiquées par la plupart des églises d’Orient, étaient aussi pratiquées en Occident jusqu’au XIIe siècle. Ce qui explique la brièveté de la formule utilisée.
Voila quatre documents que j’ai lu très succinctement et qui m’ont intrigué. Je n’ai pas eu le temps de vraiment d’analyser. Si quelqu’un peut les lire et m’en faire une bonne analyse, il en sera grandement remercié.
https://histoire-image.org/fr/etudes/jesuites-francs-macons
J’ai trouvé ce document sur un site web que je n’arrive pas à retrouver. Je vous invite à le télécharger pour qu’il ne soit pas perdu.
les jésuites et les FrancsMaçons
J’ai trouvé ce site portant le nom d’Education jésuites, est-ce un site officiel de la Compagnie de Jésus, je ne peux pas l’affirmer, et même j’en doute, mais en tout cas fait pas des amis de la compagnie. Je suis tombé sur une page : Quelles sont les différences entre les jésuites et les jansénistes ? le dernier chapitre :
Le franc-maçon a été fondé par un jésuite. Par ailleurs, la structure adoptée par les Jésuites et le franc-maçon est identique, elle se base sur le respect des vœux et le culte du secret ! Concernant la question, peut-on être franc-maçon et chrétien ? Les réponses des hommes d’Église diffèrent. Si le Cardinal Ratzinger, l’épiscopat allemand, les papes Clément XII, Benoît XIV, Pie VII et Léon XIII sont tous d’accord sur l’incompatibilité des 2 concepts, d’autres hommes de foi sont plutôt favorables. Le pasteur Claude Jean Lenoir, le père Riquet, le père Caprile, le Père Beyer pensent ainsi qu’un chrétien peut parfaitement être franc-maçon. Le curé de Genève vit sereinement sa double appartenance. Il fut ordonné en 1996 puis devient membre du Grand Orient depuis 2001.
J’ai trouvé un texte sur un site en espagnol, de l’Universidad Nacional de Educación a Distancia, plus connue sous le nom UNED, c’est un organisme officiel de l’Etat espagnol. Avec translate.google, je l’ai traduit en françai, donc une traduction en partie incorrecte.. Il se trouve sur la page : LA MASONERÍA Y LOS JESUITAS. Il transmet deux informations contradictoires. Au XVIIIe siècle des auteurs, de divers lieux, France, Angleterre, Ecosse, Bavière, accusent les jésuites d’avoir ou fondé la franc-maçonnerie, ou de l’instrumentaliser au bénéfice de leur pouvoir. Au XIXe siècle des auteurs, proches des jésuites, accusent la franc-maçonnerie de complot contre les jésuites et l’Eglise catholique.
Si l’on analyse la vaste bibliographie consacrée au sujet des jésuites et des maçons, trois approches disparates peuvent être établies:
1º À la fin du XVIIIe siècle, étant donné la prolifération des Hauts Degrés au sein de la franc-maçonnerie et l’importance de la légende maçonnique autour des Stuarts, le mythe d’une tentative d’étouffement de la franc-maçonnerie par les jésuites a été introduit. précisément à une époque où ceux-ci n’existaient plus en tant que tels après la suppression papale de la Compagnie de Jésus en 1773. En ce sens, J. Blum ( Starck et la querelle du crypto-catholicisme en Allemagne, París, 1912) constata que en la segunda mitad del siglo XVIII hubo dentro de la masonería alemana, además de las corrientes mística y alquímica, una corriente católica y entre ciertos masones protestantes una inclinación al catolicismo, derivada del hecho de que, bajo pretexto de ritos masónicos, fueron practicados gran número de ritos católicos. Parece ser que algunos protestantes rígidos y masones racionalistas vieron en ello manejos subversivos que dieron origen a acusaciones de cripto-catolicismo. Entonces, la leyenda masónico-jesuítica tomó forma definitiva cuando se creyó descubrir que los responsables de estas intrigas eran ex-jesuitas, quienes tras la supresión de la Compañía no habían abandonado la lucha y ocultaban cuidadosamente sus actividades. De esta forma, la leyenda jesuítica vino a ocupar su lugar en el ya rico ciclo de las fábulas masónicas.
Rappelons-nous que dès le XVIIe siècle, des protestants jaloux avaient associé les jésuites aux Rose-Croix. Cette accusation serait renouvelée après la dissolution de l’ordre des jésuites, étant à nouveau accusé d’avoir ressuscité la Confraternité des Rosa-Cross pour servir de paravent et ainsi pouvoir entrer dans les loges maçonniques.
Ainsi, par exemple, certains Maçons ont supposé que les initiales SI ( Incogniti Supérieurs ) qui désignaient les Supérieurs Inconnus, signifiaient en fait Societatis Iesus . Et une publication, publiée à Berlin en 1782: « La Rose Croix mise en scène » jugeait Rosa-Cruces et les Templiers comme des marionnettes manipulées par les jésuites.
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Haut dignitaire de la Stricte Observance, Christophe Bode, a écrit et édité un Mémoire à Weimar en 1781 déclarant que les jésuites auraient inventé la franc-maçonnerie symbolique au XVIIIe siècle pour lutter contre le protestantisme triomphant en Angleterre depuis Cromwell. Après la deuxième révolution anglaise (1689), les jésuites auraient constitué la franc-maçonnerie écossaise, puis la franc-maçonnerie templière pour œuvrer à la restauration des Stuarts et ainsi rétablir l’hégémonie de la religion romaine en Angleterre. De plus, ils auraient favorisé la diffusion des hauts diplômes écossais et templiers dans les pays protestants du continent pour cacher leurs objectifs contre la religion réformée. Enfin, il a analysé le rituel et le symbolisme maçonniques, trouvant partout l’alliance des jésuites et des Stuarts. Bode finirait par trouver des alliés fidèles de sa théorie parmi les Illuminati bavarois, en particulier Adolf Knigge, le véritable organisateur de cet Ordre [hors franc-maçonnerie] fondé par Adam Weishaupt, professeur de droit à l’Université d’Ingolstadt, pour lutter contre la domination. que le clergé catholique et les anciens jésuites exerçaient dans l’électorat dans toutes les branches de l’éducation.
Adolf Knigge, baron de l’Empire, a écrit plusieurs articles; «Tentatives d’ex-jésuites pour rétablir la barbarie et l’ordre des jésuites en Bavière», «Avertissement aux princes allemands de les mettre en garde contre l’esprit et les poignards des jésuites» ou «Jésuites, francs-maçons et roses-croix allemandes» sous la signature falsifiée de «Joseph Aloys Maier, ancien membre de la Compagnie de Jésus». Knigge accuse les Rose-Croix de Berlin d’avoir concocté un complot, plaçant la maçonnerie entre les mains des jésuites. Cependant, Knigge s’est inspiré des Provinciaux de Blaise Pascal et du Compte rendu des Constitutions des Jésuites, de Carendenc de la Chalotois, procureur général au Parlement de Rennes.
Dans le même ordre d’idées, l’ouvrage de Friedrich Nicolaï, Essai sur les accusations intentées aux Templiers et sur le secret de cet Ordre, avec une dissertation sur l’origine de la Franc-Maçonnerie (1783), traduit de l’allemand, dans lequel il déclare que les jésuites ont tenté de prendre la direction de la franc-maçonnerie en 1685 lorsque Jacques II monta sur le trône anglais. Et certains journaux protestants soutenaient que les jésuites, vers 1769, lorsqu’ils virent que l’existence de la Compagnie de Jésus était très menacée, ils se réfugièrent dans la franc-maçonnerie pour sauver ainsi leur organisation et une partie de leurs capitales.
L’intérêt de toutes ces publications n’est que rétrospectif, car il n’y a évidemment rien de sérieux dans aucune d’elles. Cependant, ils montrent jusqu’où la psychose contre les jésuites a atteint dans certains secteurs de la franc-maçonnerie à cette époque.
Cependant, et curieusement, la franc-maçonnerie, qui avait été condamnée par Clément XII (1738) et Benoît XIV (1751), trouva son plus grand défenseur dans un ancien jésuite et franc-maçon, Karl Joseph Michaeler, recteur de l’université d’Innsbruck, où il était Professeur d’histoire universelle, qui a publié son « Pour le réconfort d’un catholique concernant la bulle papale contre la franc-maçonnerie » (Nuremberg, 1782). Trois ans plus tard, Michaeler était à Vienne comme directeur de la bibliothèque universitaire et membre de la loge Concorde Saint-Jean de la Vraie , sur la liste de laquelle se trouvent onze autres ecclésiastiques catholiques.
2º Après la Révolution française, toute une littérature accusatrice va proliférer qui contribuerait à la création du fameux «complot» maçonnique-révolutionnaire contre le trône et l’autel, aussi incohérent et faux que le précédent «complot» jésuite contre la franc-maçonnerie. Dans l’élaboration de cette nouvelle légende, nous rencontrons d’anciens jésuites. Ainsi, par exemple, il y a une brochure d’un ancien jésuite, Lo spritio del secolo XVIII scoperto agl´incauti per condom ou rimedio alla seduzione corrente (Philadelphie, 1790), qui affirmera que la cause des «révolutions actuelles» est l’œuvre de la «conspiration méchante et redoutable des trois mauvaises sectes de philosophes, Fragmasons (sic) et jansénistes pour révolutionner le monde, renverser les trônes et opprimer la religion ». Dans le même esprit, l’ouvrage de l’ancien jésuite Luigi Cuccagni, lecteur du Collège Farnèse de Rome, a été publié en 1790; Brève dissertation… même si elle tourne autour d’un provare que la setta regnante di Liberi Muratori est une diramazione della setta dei manichei (Rome, 1791). Ou le travail de l’ancien jésuite espagnol, Pedro Mogas, qui a publié à Assise (1793) une traduction italienne du livre de l’abbé Larudan (peut-être pseudonyme), Je Liberi Muratori schiacciti. Origine, doctrina ed Avanzamento Della setta philosophica, maintenant dominante .
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Un autre ex-jésuite, Lorenzo Hervás y Panduro, a écrit (1794) Causes de la Révolution française en 1789, et les moyens que les ennemis de la religion et de l’État ont utilisés pour la réaliser , qui a été publié avec ce titre dans 1807 (Madrid, 2 vol.), Bien qu’il fût déjà apparu à Madrid (1803) sous celui de la Révolution civile et religieuse des Français en 1789: ses causes morales et les moyens utilisés pour la réaliser . Et à partir de 1794, il est tiré du pamphlet anonyme Coup d´oeil d´un Vieux observateur de la Révolutión Française, ou la destruction des Jésuites; regardée comme une des principales causes de cette Révolutionqui a été immédiatement traduit en italien (Bologne, 1800), probablement par un ancien jésuite, qui dans certains ajouta « osservazioni » loue la Compagnie de Jésus et rappelle sa survie en Russie blanche. Hervás se prolonge dans la naissance de ce qu’il appelle «la bête démocratique», ainsi que dans celle de l’idéal de liberté «le fruit abominable des sectes jansénistes, philosophiques et maçonniques». En particulier, il dira que la véritable fonction de la franc-maçonnerie dans le travail révolutionnaire consistait à détruire le catholicisme et les monarchies, à travers la diffusion des idées de liberté et d’égalité.
Cependant, ce sera l’ancien jésuite, Augustin Barruel, qui avec ses Mémoires pour l’histoire du Jacobinisme(Londres, 1797), dirigera une machine de guerre beaucoup plus redoutable que les précédentes contre la franc-maçonnerie, au point d’être considérée par l’historiographie comme le père de l’anti-franc-maçonnerie, puisque tous ceux qui attaqueront plus tard l’Ordre maçonnique, le feront ont été inspirés par lui. De Barruel, en premier lieu, il faut dire qu’il a quelque chose de positif, puisqu’il distingue clairement la franc-maçonnerie anglaise ou anglo-saxonne, pour laquelle tout est louange, du français, selon lui, l’hérétique, déviant, qui conduit à la révolution, à la l’aberration des éclairés, des martinistes, etc. La franc-maçonnerie anglaise le connaissait bien de sa propre expérience, puisqu’il était un maçon initié, selon lui, ne rien voir en elle qui soit contraire à l’honneur ou à la religion. La Maçonnerie qu’il qualifie de «révolutionnaire», il la connaît indirectement, à travers des rituels et autres écrits, qu’il interprète sous un prisme inexact à bien des égards. Son livre est une défense désespérée de la royauté vaincue par la révolution. Pour Barruel, la Révolution fait partie d’un mouvement subversif maçonnique universel contre toute religion et tout gouvernement.
La même année que Barruel a publié ses Mémoires , le protestant John Robinson l’a fait avec des preuves d’une conspiration contre toutes les religions et gouvernements de l’Europe, menée dans les réunions secrètes des francs-maçons, éclairer et lire les sociétés (Londres-Édimbourg), llivre anti-maçonnique et, en même temps, anti-jésuite, avec lequel il est destiné à démontrer une double thèse: que la franc-maçonnerie a eu une grande part dans les dissensions qui ont surgi contre la religion chrétienne; et que les jésuites avaient fréquemment participé à la plupart des dissensions et des innovations répréhensibles introduites après la suppression de l’ordre de Loyola. Ces «frères» intrigants auraient tenté de préserver leur influence à travers la franc-maçonnerie, dont le but était de détruire tous les établissements religieux et gouvernements existants en Europe.
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Une des meilleures réponses à ce type de littérature conspirationniste, pour sa clarté et son objectivité, est celle de Jean Joseph Mounier: De l´influence attribuée aux philosophes, aux franc-maçons et aux illuminés sous la Révolution française (Tübingen, 1801). Plus tard, ils ont traité du sujet, entre autres: WK Firminger, Les romances de Robinson et Barruel (Londres, 1937), et M. Defourneaux, Complot maçonnique et complot jésuitique (Paris, 1965).
3º Le double mythe maçonnique-révolutionnaire, d’une part, et jésuite-maçonnique, d’autre part, s’est poursuivi tout au long du XIXe siècle, produisant une bibliographie étendue dans laquelle les jésuites prenaient ouvertement parti dans leurs attaques contre la franc-maçonnerie, tandis que celui-ci, surtout le latin, continuait de correspondre dans la même mesure contre les jésuites. Et tout comme au XVIIIe siècle, la légende s’est formée que les jésuites étaient entrés dans la franc-maçonnerie (selon certains, pour la détruire et, selon d’autres, uniquement pour l’utiliser). Au XIXe siècle, lors de la célébration du centenaire de l’expulsion des jésuites du Portugal, de France et d’Espagne, la légende a été créée que ces expulsions et leur extinction pontificale ultérieure,
Tout au long du XIXe siècle, proliféra un type de littérature dans lequel le binôme jésuite-maçon existe. Voici quelques-unes de ces publications: Friderich: Der Freimaurerbund und die jesuitisch-hierachische Propaganda (Berlin, 1838); Anonyme: Les francs-maçons et le jésuitisme (Montevideo, 1859); Honoré Bondilh: Jésuites et Francmaçons et Impostures jésuitiques du Journal Le Monde contre la Francmaçonnerie (Marseille, 1861 et 1865); Bruno Bauer, Freimaurer, Jesuiten und Illuminaten in ihren geschichtl. Zusammenhange (Berlin, 1863); Anonyme, Der Jesuit und der Freimaurer oder die ungleichen Brüder. Volk d’Eine Erzählung fur (Mayence, 1872); Antínio Macedo Costa (évêque d’Olinda), A Maçoneria e os Jesuitas. Instrução pastorale (Ihla das Cobras, 1875); C. Auvert, Les Jésuites et les Francs-Maçons (Paris, 1877); H. Homer, francs-maçons et jésuites. Notes comparatives (Madrid, 1880); Louis Amiable, L’Internatinale Notre et la Francmaçonnerie (Paris, 1884); R. Ch. N., Maçonnerie et jésuitisme. Essai critique (Carthagène, 1884); Émile Peter, L´Egalité sociale ou les Jésuites et les Francs-Maçons dans le gouvernement des peuples depuis leur origine jusqu´à nos jours (Paris, 1893).
D’autre part, les plus de 2000 documents contre la franc-maçonnerie émanant du Vatican pendant les pontificats de Pie IX et Léon XIII à la suite de la perte des États pontificaux, et surtout de la fameuse fraude de Léo Taxil (Gabriel A. Jogand -Pagès) a amené les jésuites à s’impliquer dans l’un des cas les plus grotesques de la lutte entre l’Église catholique et la franc-maçonnerie, ce qui donnerait naissance à la légende du satanisme dans la franc-maçonnerie si exploitée par la dernière presse jésuite. Jésuites, comme l’archevêque de Port-Louis (Maurice), Sébastian Louis Meurin, l’un des disciples les plus fidèles et les plus ivres de Leo Taxil, qui a écrit un livre horrible:La Francmaçonnerie Synagogue de Satan (Paris, 1893), ou comme les éditeurs de La Civiltà Cattolica .
Dans la première moitié du XXe siècle, on peut dire qu’en termes généraux, le même schéma d’accusations et de reproches mutuels est suivi, comme le montrent non seulement les magazines maçonniques et jésuites, mais aussi d’autres publications plus spécifiques dans lesquelles il continue. abordant le binôme jésuite-franc-maçons à partir de différentes options, telles que les anonymes: La Compagnia di Gesù e la Massoneria. Per la lotta contro la Associazioni Segrete (Rome, 1924); Les Jésuites dans la Maçonnerie et les Papes Francs-Maçons (Ostende, 1927); G. Cardon Sind Jesuiten Freimaurer?(Kevelaer, 1934); M. Dupons: I misteri Della Compagnia di Gesù e Della Massoneria (Florence, 1905); Walter Loehde: Ein Kaiserschwindel der « hohen » Politik. Abschnitte aus dem Ringen um die Weltherrschaft zwischen dem Jesuitismus und der Freimaurerei (Munich, 1941); M. Limpius Lowell: Le jésuite qui a découvert nos secrets (New York, 1957); Salvatore Paternò, Gl´inseparabili Gesuiti e Massoni (Palerme, 1920).
Cependant, la seconde moitié du XXe siècle a vu un changement d’attitude surtout depuis Vatican II (JA Ferrer Benimeli, Franc – maçonnerie après le Concile [Barcelone, 1968]). Le dialogue établi par des francs-maçons qualifiés et des jésuites d’Italie, de France, de Belgique, d’Espagne, du Brésil, du Canada, d’Allemagne, des États-Unis, particulièrement préoccupés par le problème, a conduit à une meilleure connaissance et compréhension mutuelle visant à essayer de clarifier et de résoudre un problème séculier.
Extrait de: JA Ferrer Benimeli, voix « Maçonnerie », dans Dictionnaire historique de la Compagnie de Jésus , édité par Charles E. O´NEILL et Joaquim Mª DOMÍNGUEZ, Roma-Madrid, 2001, vol II, pp. 2557-2563.
Au XIe siècle, dans les églises latines avec Pierre Abélard, naissait un style littéraire et un corpus d’écrits appelaient du nom de théologie, qui culmina avec saint Thomas d’Aquin. Ces exercices intellectuels permirent de concilier les écrits des philosophes grecs avec la foi chrétienne. Les neurosciences actuelles remettent en cause cette démarche. Elles montrent qu’il n’y a pas de Raison, mais qu’il a des rationalités individuelles conditionnées par des automatismes biochimiques.
Dans une démarche similaire, l’anthropopraxie, est un mélange de réflexions du frère Jérôme sur le fonctionnement de l’humain orienté vers sa finalité qui est de faire la volonté de Dieu. Pour cela je prends comme fondement de mes réflexions l’Ecriture sainte, la Tradition et la liturgie. J’utilise ce fondement pour éclairer mes connaissances de l’histoire de l’humanité, mon expérience personnel, celles de mes proches et les dernières données des neurosciences sur le fonctionnement du vivant.
Mon premier désir fut que mes recherches ne soient pas de simples objets de plaisirs intellectuels pour intellectuels comme j’ai vu plusieurs disciplines enseignées en milieux ecclésiaux. Si la théologie s’élève vers Dieu pour le connaitre, j’ai pensé plus utile pour connaître le Créateur de m’abaisser vers la nature humaine dans ce qu’elle a de plus mystérieux : sa douleur. L’approche de la souffrance humaine, n’est pas une finalité en elle-même, elle doit nous permettre de nous conduire au bien être. Ce bien-être ou cet être bien, je l’exprimerais par cette racine hébraïque slm, voulant dire aussi entièreté, qui donna shalom, shlama, salam et même je pense salut. Ainsi c’est mon salut personnel, et celui de ceux que j’aime qui est le moteur de mes études.
Il me semble que cette recherche du salut commence à Eden avec le choix entre le primat du bien penser, de la liberté de raisonner et celle du bien faire, de la fidélité au devoir. J’appelle cela la foi. Le primat de la rationalité, par son caractère subjectif et individuel ne permet pas le vrai bien-être. Le primat de la foi, dans le sens qu’il se trouve dans l’évangile, foi du païen Centurion, de l’hérétique samaritain lépreux par son caractère catholique : partout, toujours et pour tous libère l’homme de la subjectivité et lui permet le bien-être.
Evidements toute réflexion a un caractère subjectif. L’on pourra me reprocher que j’oriente l’anthropopraxie selon mon attachement à la forme antique du rite romain. Je m’approche du neuroscientisme affirmant que l’homme n’agit que par automatismes. Comme le précise saint Paul nous n’agissons pas par volonté, c’est-à-dire par notre intellect. Je me distingue du neuroscientisme par l’affirmation que la piété donne à l’homme des automatismes lui permettant une certaine liberté et un réel bien-être.
La théologie nous montre une dualité dans l’homme : esprit et corps. Pour ma part je recherche dans la Bible les différentes réalités de l’homme : esprit, âme, cœur, intelect, vertu, corps.
Et si justitiam quis diligit, labores hujus magnas habent virtutes : sobrietatem enim et prudentiam docet, et justitiam, et virtutem, quibus utilius nihil est in vita hominibus. Sg 8,7.
Et si quelqu’un aime la justice, les grandes vertus sont son ouvrage: car c’est elle qui enseigne la tempérance, et la prudence, et la justice, et la force, qui sont les choses les plus utiles à l’homme dans cette vie.
En français l’on utilise le seul mot force, pour traduire les termes de fortitudo et de vitus. Pour ma part je préfère utiliser le mot force pour fortitudo et le mot vertu pour virtus. Par son éthymologie, vir, homme, l’on peut dire que la vertu est une force viril.
Diliges Dominum Deum tuum in toto corde tuo, et ex tota anima tua, et ex omni virtute tua. Mt 22,37
Tu aimera ton Seigneur Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme et de tout ta vertu.
Ipse autem Deus pacis sanctificet vos per omnia : ut integer spiritus vester, et anima, et corpus sine querela in adventu Domini nostri Jesu Christi servetur. 1Th 5,23
Que le Dieu de paix vous sanctifie lui-même tout entiers, et que tout votre être : l’esprit, l’âme et le corps, soit conservé irréprochable, lors de l’avènement de notre Seigneur Jésus-Christ !
Vivus est enim sermo Dei, et efficax et penetrabilior omni gladio ancipiti : et pertingens usque ad divisionem animæ ac spiritus : compagum quoque ac medullarum, et discretor cogitationum et intentionum cordis. He 4,12
Vivante, en effet, est la parole de Dieu, efficace et plus incisive qu’aucun glaive à deux tranchants, elle pénètre jusqu’au point de division de l’âme et de l’esprit, des articulations et des moelles, elle peut juger les sentiments et les pensées du cœur.
Cette réalité n’est pas nommée explicitement par la Bible. Mais le bon sens nous fait savoir que l’homme dépend de la réalité de son environnement spirituel, social et matériel. L’environnement spirituel comprend les esprits bienheureux, les anges et les démons. Le social correspond avec les autres humains avec qui il est en interaction. Le matériel, va de son apport génétique, à sa nourriture et à son milieu de vie.
Deux expériences m’ont particulièrement interessé celle d’Henri Laborit et celle de Zimbardo en 1971. La première montre avec des rats les automatismes biochimiques des individus vivants fondé sur la fuite de la douleur. La deuxième montre avec des étudiants de Stanford des automatismes des sociétés humaines conduisant aussi à la douleur. Je vois dans le choix d’Adam et Eve à Eden la clé de compréhension du fonctionement des êtres visibles et invisibles. Des paroles tirée de la Vetus latina me firent voir un important mouvement vers la mort dans la Création : Mais de l’arbre de la connaissance du bien et du mal, n’en mange pas, car le jour même où tu en mangeras, tu mourras de mort. Gn 2-17. Cette mise à mort s’exprime par un des premiers actes de l’humanité lorsque Caïn tua son frère Abel.
Mais je sais que Dieu est infiniment bon et que le fonctionnement des êtres visibles et invisibles ne peut se fonder que sur la mort. C’est dans la patrologie que j’ai trouvé une nouvelle clé sur ce fonctionnement. La Didaché commence par : Il y a deux chemins : l’un de la vie, l’autre de la mort.
Pour approcher la crise de la société occidentale, celle de l’Eglise, celle de la famille catholique européenne, j’ai donc retenu ce que je pense être le premier mécanisme de fonctionnement. Qui s’élève sera humilier, qui s’humilie sera élevé. Que l’on pourrait ainsi résumer : Dieu fait le Ciel et la Terre, pour cela il s’est humilier. Pour se faire homme aussi il s’est humilier. L’homme se doit de faire Dieu. Pour cela il a la voie de la vie ou en s’humiliant il fait Dieu, ou la voix de la mort ou en s’élevant il meurs de mort. Pour s’humilier il se doit de toujours tendre la main à plus malheureux que lui.
PROJET DE PUBLICATION D’UNE ETUDE SUR LA MISE A MORT
(évidement lors de la publication, je rendrais anonyme certains éléments du texte par respect de ma famille)
Ce temps de confinement fut propice à la réflexion. Voilà presqu’un an, depuis juillet que ma sœur m’a ouvert la porte à un cauchemar. Elle m’a demandé de lui faire une commande sur internet, je fut d’accord, mais lorsque je lui demandais sa carte bancaire elle refusa et prétextât que je devais payer avec la mienne, car un paiement par carte sur internet avait des risques. Cette femme est dotée d’une grande intelligence, sachant discerner le bien du mal. En somme pour elle, je devais prendre pour elle les risques d’un paiement sur internet. Ce n’était pas de sa part un acte d’insouciance, mais un acte de dégradation de ma personne. Devant mon refus non pas de lui rendre service, ni même de prendre un risque, car je sais qu’il n’y en pas, mais de subir un sévices psychologique de sa part, elle évoqua des dons qu’elle faisait à mon association. Dire à un pauvre que l’on va lui réduire ses revenus est aussi un sévices.
Je ne savais pas pour quelle raison, mais je fus prit d’un grand effondrement psychologique. Ce qui était le plus dur pour moi fut que les autres membres de ma famille trouvaient cette situation très banale. En effet cette situation prise à part était banale. Mais elle avait provoqué en moi un grand choc. Depuis je vis mon état de santé se dégradé, une augmentation de ma tension artérielle, une prise de poids et une incapacité de faire les choses les plus élémentaires de ma vie. En septembre j’ai donc décidé de consulter un psychiatre. D’habitude l’on consulte un tel praticien une fois par mois, j’ai besoin de le faire au moins tous les quinze jours et par fois une fois par semaine. Les forts, les puissants, ceux qui disent : Seigneur, Seigneur, n’avons-nous pas prophétisé par ton nom ? (Mt 7,22) Ceux à qui le bon Jésus dira : maudits, allez au feu éternel, qui a été préparé pour le diable et pour ses anges. (Mt 25,41) ceux-là ne peuvent pas comprendre la souffrance du petit qui se fait écraser. Pour eux si le petit souffre, c’est qu’il est faible, c’est qu’il ne fait pas d’effort, c’est qu’il est presque coupable d’être petit.
En décembre j’ai demandé par l’intermédiaire de ma belle sœur qu’elle puisse me faire un chèque car j’étais en grande urgence financière, elle refusa. En janvier j’ai contacté une nièce pour lui demander d’intervenir auprès de la fille du diable. Lui disant que j’étais en grande détresse financière, et très meurtrie psychologiquement et dans l’incapacité de prendre contact avec elle, car elle m’évoquait des terreurs. Une phobie incontrôlable. J’avais précisé qu’entre chrétiens s’il peut y avoir des querelles, celles-ci se résolvent toujours et que tôt ou tard je me réconcilierais avec elle. Maintenant je pense qu’une telle réconciliation est impossible, car elle n’est pas chrétienne. La réponse qu’elle fit à nièce m’a provoqué un grand choc. Elle m’a ouvert les yeux sur la réalité et m’a permis de mieux voir le cours de ma vie de mon enfance à maintenant. Elle lui a dit que je faisais une fraude aux allocations logement, et qu’elle voulait en avoir sa part et que toujours j’ai été un capricieux, et qu’elle a toujours été la seule à s’opposer à mes caprices.
Parlons de suite à la fraude aux allocations logements. Ces allocations sont de 150 €, alors qu’un bénéficiaire du RSA a normalement droit à 250 €. Mais lorsqu’il est en collocation avec une autre personne, la CAF ne demande pas si lui même a payer sa part de loyer, mais demande un justificatif du bailleur pour voir si le loyer a été payé. Elle m’accuse de fraudes aux allocations… Initialement il était prévu qu’elle fasse un don à mon association, supérieur aux allocations, le même montant serait considéré comme commission occulte. Mais maintenant elle veut me faire un don équivalent aux allocations, et exige un reçu fiscal. En somme elle veut faire une fraude fiscale, cela est grave, sous prétexte qu’elle veut sa commission. A un prêtre qui la connaît je lui en ai parlé, il m’a dit : mais c’est incroyable Madame Konstantinoff se comporte un peu comme un malfrat, elle vous dit : je veux ma part du magot.
Elle m’accuse auprès de ma nièce et filleule de fraudes aux allocations, cela a été pour moi un grand choc une grande blessure mais qui m’a ouvert les yeux… Elle a décidé de commencer une querelle sur les fraudes aux allocations, elle est très mal placée pour cela. Oui cela m’ouvert les yeux sur la fraudes aux allocations adultes handicapés qu’elle a effectué pendant des décennies.
Pendant très longtemps j’ai eu une grande considération de ma sœur, et de toute ma famille. Mon rêve fut toujours de devenir riche pour pouvoir aider ma famille. Je voyais cette fille avec ses souffrances de la vie. Elle est née première d’une fratrie comme fille. Ce n’est pas facile, les parents attendent toujours un garçon, même s’ils disent le contraire. Les filles aînées commencent souvent leur vie avec une blessure. Sa chance fut d’avoir un premier frère, et de manifester envers lui un pouvoir de possédance. En psychologie c’est une réaction naturelle d’une fille envers son frère et son père. Ce qui cause des conflits avec la mère. En fait cette fille a toujours eu envers sa mère une haine au point en finalité de la faire mourir. Je m’aperçois maintenant que ce frère fut sa seule raison de vivre. Normalement les petits garçons s’amusent avec les petits garçons, je viens de m’apercevoir que dans mon enfance ma sœur était avec mon frère et moi seul, en état d’exclusion. M’exclure pour cette fille était fondamentale, afin de garder son frère à elle.
Ma chère petite maman m’a raconté plusieurs fois son accouchement. Cela s’est passé pendant l’état de guerre qu’il y avait en Algérie. La naissance devant se faire par césarienne il fallut un convoi militaire pour l’amener à l’hôpital. Au retour, les parents étaient pressés de revenir, ils ont prit un taxi conduit par un français musulman. Ma petite maman m’avait résumé la situation : papa était à la place passager avec sa mitraillette dirigé vers le chauffeur, il lui avait dit : « tu n’a pas intérêt à t’arrêter pour nous faire tuer par des félagas, sinon je tire sur toi » car dans plusieurs cas des pieds noirs furent tués par la collaboration de chauffeurs de taxis. Et ma petite maman de continuer : il me donna son pistolet, et me dis : « s’ils nous arrêtent pour nous tuer, tire sur l’enfant et tire sur toi, ils ne doivent pas nous avoir vivant. Pendant tout le voyage, dans un bras j’ai serré Chantal, et dans l’autre main je n’ai pas lâché le pistolet. » Pour une personnes normale, cela aurait impacté négativement sa vie. Mais cette fille dès sa naissance fut forte, elle a pleinement réussi sa vie dans ce monde, elle avait une prédisposition de prédateur, cela l’a aidé. Je me souviens aussi des tristesses de maman qui me rappelait ses souvenirs du début en Corrèze, elle me disait que sa fille revenait de l’école avec des crachats sur le dos. Ce sont des choses qui marquent, même si cette fille ne voyait pas ce qui lui avait été fait dans le dos. Un élément de trouble psychologique elle était en surpoids on l’appelait Bouboule. Chose qui pour une petite fille et par la suite une jeune fille était traumatisant. Elle a été laissée trop jeune et trop seule pour ses études de médecine lorsque nous sommes parti à Tahiti, je crois qu’elle avait 17 ans. Ce fut l’échec pour cette fille brillamment intelligente. Elle devint infirmière psychiatrique, et suite à un accident du travaille elle devint handicapé. Me rappelant ses symptômes je me dis que ce n’était qu’une très grave dépression ce que l’on appelle un burn out.
Cette fille d’une exceptionnelle intelligence ne supportait pas sa vie d’infirmière ou elle voyait au dessus d’elle des médecins avec des capacités inférieurs aux siennes. Je ne pense pas qu’elle avait simulé, mais elle s’est servi d’un accident du travail pour se lancer dans la fraude aux allocations lui permettant de gagner à peu prêt 4 000 € par mois. Elle a donc fait un séjour à Moissac avec sa mère qui lui a manifesté le plus grand amour qu’une mère peut donner à sa fille. J’ai eu souvent au téléphone ma chère petite maman qui me parlait en pleurant de sa « petite fille ». Cela n’enleva pas dans le cœur de cette fille la haine qu’elle avait envers sa mère.
Très rapidement en vivant sur les revenus de sa mère, ne dépensant que le stricte minimum elle s’est constitué une cagnotte de plusieurs centaines de milliers d’euros. Mais surtout d’avoir l’image de la faible femme pieuse, ayant de grands revenus, de grandes liquidités en banque et une soit disant santé qui ne lui donnait pas longtemps à vivre. Autant d’arguments pour être un grand objet d’attention de beaucoup. Maintenant, en voyant la perversité et méchanceté qu’elle a eu envers moi, je suis sur qu’elle a fraudé aux allocations pendant des décennies. Elle simulait tous les mois pendant quelques jours une maladie imaginaire. Personne n’a jamais su ce qu’elle avait, elle restait à rien faire dans son lit sans manger. Elle refusait tout traitement. Elle avait trouvait un psychiatre bienveillant pour lui renouvelait ses droits aux allocations. J’ai discuté d’elle avec un psychiatre dernièrement, il m’a dit qu’un malade mental se caractérise par des internements réguliers, des troubles de poids, ou d’alcool, ou de drogue, une mauvaise gestion de ses finances, un désordre dans son lieu de vie. Ce que je lui décrivais ne pouvait être qu’une simulation pour frauder aux allocations adultes handicapés.
Ainsi elle pu s’installer prêt de chez mon frère et sa famille. Je dirais dans une volonté de possédance. Il y avait déjà deux enfants, qu’elle n’appréciait pas. Je me souviens déjà dans les Landes elle m’avait dit que le fils ainé irait en enfer. Je fus effrayé et je lui dis qu’une telle annonce était effrayante. Les deux enfants qui suivirent, elle œuvra pour en devenir la seconde maman, ou peut-être même la première. Comme souvent dans les familles des classes socio-professionnelles moyennes, les deux premiers enfants sont l’objet d’une attention particulière. Les parents font des efforts pour leur faire apprendre des mots, l’on pourrait dire les pousser pour qu’à l’avenir ils fassent des études. A partir du troisième enfant l’on s’aperçoit que ce dernier n’est pas fait pour les études. Pour le troisième enfant, une fille, elle eu donc dans la tête très jeune de faire coiffeuse. Ce fut ma sœur qui s’occupa d’elle. Je me souviens que souvent cette petite nièce disait à sa maman qu’elle était malade, et ne pouvais pas aller à l’école, sa maman lui disait que c’était important d’y aller. Elle allait voir sa tante, qui allait voir le père, qui décidait que la petite fille n’irait pas à l’école. Ainsi la tante œuvrait à saper l’autorité de la mère. Pour le quatrième enfant, un garçon, elle demanda de pouvoir s’en occuper de lui faire l’école à la maison pendant deux ans. Je me souviens de ce petit garçon qui souvent arrivait en pleurant, ce n’était pas un moment de joie pour lui. Les deux enfants suivants purent être élever complètement par leur maman. La tante par la suite fit payer à la dernière fille le fait qu’elle ne fut pas éduquer par elle. La cohabitation qu’elles eurent ensemble à Vichy, au domicile de la tante a pour moi été une vraie honte. Sous prétexte que cette jeune fille ne se soumettait pas corps et âme a elle, elle lui a fait vivre un séjour très malsain. On n’aurait pu s’attendre qu’une fois par semaine, ensemble elles aillent se faire un petit restaurant ou salon de thé, et une fois par mois la tante aurait fait avec sa nièce du shoping. Il n’en fut rien, la tente venait en cachette prendre la nourriture de sa nièce, et fouiller dans ses affaires et allait se plaindre au père que sa fille faisait des dépenses excessives en vêtements. Alors que cette gentille nièce a très bon gout réussissait a s’acheter à très bas prix des vêtements élégants.
Avant je lui donnais toutes les excuses, mais depuis ce que m’a rapporté la nièce qui est intervenue auprès d’elle, je me suis aperçu qu’elle est méchante. Et aussi il y a pas si longtemps, avant les deux premiers mariages de la famille. Ma sœur me répétait que le premier mariage ne marcherait pas, car la future épouse était orgueilleuse. De même pour le deuxième mariage c’était le futur époux qui était un incapable. Mais il y avait comme une jalousie de vielle femme envers de belles jeune fille. Aussi lorsque les futurs mariés ont décidé d’acheter une maison. A cette femme qui a l’équivalent de plusieurs milliers d’euros sur son compte en Suisse, je lui suggéré d’aider ce couple. Elle m’a répondu : cela ne sert à rien car leur couple ne marchera pas.
Fille du diable, menteuse et meurtrière. Ainsi vous pourrez voir tout chrétien qui fait souffrir son prochain. Notre Seigneur en donne la description : Vous avez le diable pour père, et vous voulez accomplir les désirs de votre père. Il a été homicide dès le commencement, et il n’est pas demeuré dans la vérité, parce qu’il n’y a pas de vérité en lui. Lorsqu’il profère le mensonge, il parle de son propre fonds, car il est menteur, et père du mensonge. Jn 8,44. L’on pourrait ainsi résumer : pourquoi cette sœur chrétienne est fille du diable, parce qu’elle est menteuse, et elle est menteuse car elle dit aimer le Dieu qu’elle ne voit pas et ne pas aimer le frère qu’elle voit, et elle est meurtrière car en aimant pas son frère elle le fait souffrir et en le faisant souffrir elle le tue.
Ce que m’a dit ma nièce qui est intervenu m’a permis de revoir ma vie depuis mon enfance jusqu’à maintenant. Et je me suis rappelé de mon enfance. Le profil psychologique que l’on pourrait faire de moi est incohérent : timide, je restais toujours seul ; colérique, j’éclatais de colère pour des choses bénignes, serviable, c’était moi qui faisait les courses ; actif, je faisais la cuisine et du bricolage. L’on pourrait dire qu’en psychologie, chez les garçons il y a deux profils : celui d’Esaüe l’aîné, et celui de Jacob le cadet. L’aîné est plus fort et actif, il est chasseur, il plait au père. Le cadet est plus réservé, il reste à la maison avec sa mère et fait la cuisine. Bon la Bible nous montre que le cadet se doit d’être discret. Souvenez vous de l’aîné Caïn qui tua son cadet Abel, de l’aîné Esaü qui fit fuir son cadet Jacob, des fils aînés d’Israël qui vendirent leur cadet Joseph, des fils aînés de Jéssé qui oublièrent que leur petit frère David pouvait devenir roi, du frère aîné du fils prodigue qui reprochât à son père sa miséricorde. Nous nous trouvons devons un automatisme biochimique. Tous ces aînés agirent avec certitudes de faire le bien. Je pense quand même, que dans le cas de Caïn, il y a dû y avoir une grande sœur perverse pleine du désir de faire souffrir, qui dirigea le bras de l’aîné sur le cadet. Caïn, comme tous les aînés est moins futé que les cadets, mais il n’était pas méchant. Il fit repentance, pénitence, fut relevé de sa peine de vagabondage et pu fonder une ville et eu une prestigieuse lignée. Heureusement, tout ne se passe pas toujours comme cela, nous le voyons avec les enfants d’Amram. C’est grâce à sa sœur ainé Myriam que son petit frère Moïse sera confié à la fille du pharaon. Et lors de la bataille des Amalécites, Aaron le frère ainé, et Hur époux ou fils de Myriam vont soutenir les mains du cadet. Aaron qui n’eu pas la peur de perdre son rang se vit confirmer autorité familiale par son rang de grand prêtre. Et l’Ecriture sainte lui donne une postérité, alors qu’elle ne le fait pas pour son cadet Moïse. Bon en règle générale les aînés sont dans l’incapacité d’approcher la souffrance des cadets qui pour eux est un caprice, une faiblesse. Et cette négation de l’aîné de la souffrance du cadet n’est que la continuité de la mise à mort de Caïn sur son frère Abel.
Allons un peu en avant dans mon existence. Avant cela je vais évoquer une expérience qui porte sur des œufs de goélands : [Noguera – Velando 2019]. Des œufs à qui on leur fait entendre des enregistrements de cris de peur des parents signalant un danger. Les oisillons écloront avec retard, avec des spécificités physiques réduites et des attitudes craintives. Pour ma part, ma chère petite maman avait vécu à l’époque ou des prêtres disaient que l’âme de l’enfant apparaissaient plusieurs semaines après la conceptions, et ainsi pouvaient justifié des fausses couches provoquées. Ma chère maman souvent me disait, sans malice, avec un grand sourire et plein d’affection : toi tu es tenace, pendant que je te portais, j’en ai soulevé des armoires pour te faire partir, mais toi tu as tenu bon. Oui en effet j’ai tenu, mais il est certain que j’ai gardé des séquelles, ce qui explique mon physique chétif et mes attitudes craintives de mon enfance. J’avais une prédisposition de proie, cela n’a pas aidé. A sa naissance, l’aîné reçu les prénoms de Eric, Gimes, Nicolas, ceux du père et du grand-père, le cadet ceux de Thierry, Serge, celui de l’oncle par alliance.
Comme par malheur, je suis né le troisième d’une fratrie de trois enfants, c’est souvent le plus mauvais rang. C’est pire que d’être enfant unique, on devient l’exclus qui voit les deux autres s’amuser et ne pas partager avec eux. Déjà saint Augustin disait que le monde des enfants était cruel. Il existe maintenant de très nombreuses d’expériences de cyberball [Williams 2009] consistant à faire jouer des jeunes chacun sur un ordinateur à un jeu de balle. Le programme au bout de quelques minutes prend la main et fait croire à un participant que ses partenaires de jeu ne veulent plus lui passer la balle. Nous voyons ainsi que l’ostracisme, l’exclusion, la mise en solitude, en réclusion est une grande cause de douleur. Une vidéo montrera à ceux d’entre vous qui ont du cœur de voir la souffrance causée par l’exclusion. Des moralistes pourront dire que ce jeune manque de force de caractère et devrait prendre sur lui-même. Que les joueurs ne sont pas tenus à le faire jouer avec eux. Mais lorsque nous entendons Notre Seigneur dire : Mon âme est triste jusqu’à la mort, nous oublions la suite, que l’on traduit pas : restez ici, demeurez ici, qui se dit en latin : sustinete hic. Le premier terme appel à une aide active, de défense, le deuxième terme demande une présence, comme un appel : ne me laissez pas seul.
Bien que je n’ai eu que du réel respect et de l’affection pour mon frère et ma sœur jusqu’au moment de ce que m’a rapporté ma nièce, je n’avais pas de bons souvenirs de mes relations avec eux dans mon enfance. Bon les relations que nous avions toujours eu sont les mêmes que maintenant, ils ne s’intéressent pas à ce que je fait, je peux les voir se parler en direct ou téléphoner ou se déplacer pour se voir, mais ils ne le font avec moi, sauf exception.
J’ai eu aussi de mauvais souvenirs, les plus anciens c’est dans mon enfance, je cachais mes bonbons, et ma sœur les cherchait et venait me les prendre. Cela me faisait souffrir et pleurer, c’est peut-être à ce moment que son plaisir de m’imposer des sévices devint un automatisme pour elle. Un autre souvenir qui me resta gravé. Lorsque nous avions quitté la France pour aller en Guadeloupe, j’ai gravé le souvenir de ma sœur et de mon frère me tirant sur une plage pour me mettre à l’eau, je pleurais, criais, eux ils riaient, depuis je n’ai jamais supporté de me baigner dans une plage ou une piscine. Maintenant je suis sur que c’est la sœur qui avait amené mon frère à faire cela. Les années passant, la méchante petite fille s’est transformée en perverse femme cruelle. Sa stratégie fut les petits coups d’épingles plus efficace que les coups d’épée. Et elle s’est déchainée sans retenue à la mort de mon cher papa. Plein de souvenirs, livres, coquillages… dont je tenait furent jetés. C’était encore un acte de mise à mort, car nier son prochain c’est le tuer. Cela commença par la vente de la maison, je n’avais pas eu le temps de me déplacer chez le notaire, ni le temps de faire une procuration. La maison fut vendue pour en acheter une autre à ma chère petite maman. Cette maison fut aussi vendue, et tout l’argent se retrouva sur le compte de ma sœur. Une fois, plein de peine dans mon cœur, par malheur j’ai voulu avoir une explication, l’on m’a répondu : c’est ca, tu va nous faire un procès. Je suis une personne de devoir, ce que cette femme n’est pas, et jamais je ne ferais le moindre procès à ma famille.
Il y a eu le rouleau de pièce de 10 francs en argent que collectionnait mon cher papa, deux ou trois fois dans ces décennies je les ai demandé, l’on m’a dit que cela avait disparut. Et ce n’est qu’il y a un an de cela que j’ai appris que ces pièces étaient toujours présentent. On appelle cela un mensonge, le propre du diable. En allant au Tchad j’avais fait une crèche en ébène, c’était une véritable œuvre d’art, pour assouvir son plaisir de faire souffrir, cette fille du diable l’a jeté. Une fois dans les Landes ma deuxième nièce vient me voir pour me montrer un de mes albums de timbres qu’elle avait trouvé jeté dans la poubelle. Cela m’a particulièrement meurtri lorsque je me suis aperçu que tous les autres avaient disparus. Ces albums ne prenaient pas de place. Mais chaque timbre avait une histoire, souvent lié à mon cher papa qui me l’avait commandé ou apporté avec fierté de sa part car la philatélie était un de ses rêves d’enfant qu’il n’avait pas pu faire. Cette chère nièce eu de la compassion devant ma souffrance, de même que la toute petite nièce à l’époque. Mais il m’a semblé que pour certains membres de ma famille je faisais un caprice sur un sujet qui n’en valait pas la peine. Je ne peux pas me souvenir de tout ces vols, je ne parle pas de ceux dont je ne me suis pas aperçu, mais j’ai en mémoire les derniers.
Mais avant de vous en parler je parlerais de la mort de ma chère petite maman. Une personne qui dès l’enfance souffrit de n’avoir connu ni sa maman ni son papa. Elle n’avais pas connu de vie de famille, et par cela avait peut-être des déficiences dans l’éducation de ses enfants. Elle m’aimait, je l’aimais, je c’est pour cela que je n’ai vu en elle aucune déficiences. Maintenant je me souviens que plusieurs fois à mes retours de mes longues absences je retrouvais dans un état très dégradé maman qui était mise au soins de sa fille. Mon retour lui faisait faire de spectaculaires remontées. Longtemps j’ai pensais que c’était sa joie de me revoir. Maintenant je suis sûr que ses dégradations d’état étaient le fait d’une stratégie criminelle de sa fille. Le plus cruel se fit à Vichy, je pensais au début que la cohabitation des deux posée problème. J’avais trouvé une solution en confiant ma chère maman à un couple d’ami, Eric ancien aide soignant et Samira chrétienne égyptienne travaillant comme auxiliaire de vie. J’ai amené maman chez eux, mais une fois parti la fille du diable est allait recherchait sa proie. Pour elle la cohabitation ne posait pas de problème, bien au contraire elle permettait d’assouvir ses pulsions criminelles. Je me souviens de mes brefs passage à Vichy, de moments cauchemardesques. Le matin j’étais couché et l’infirmière passait pour faire prendre sa douche à maman. Après systématiquement l’infirmière disait à maman qu’elle allait l’habiller, et ma sœur arrivait avec voie mielleuse de bigote et disait à l’infirmière que c’était elle qui allait le faire. Une fois l’infirmière partie, l’indigne fille s’en allait et laissait sa mère toute seule assise au milieu du couloir à moitié nue. J’entendais ma chère maman dire : Chantaaaaaal, Chantaaaaal, s’il te plait vient m’aidé, elle répétait plusieurs fois cela. Ces des suppliques déchirantes, la fille du diable les écoutait, elles devaient lui causé de grandes joies. Alors je me levais, et j’habillais ma chère maman, et la fille du diable venait et me disait : il faut la laisser s’habiller toute seule, elle fait exprès. Après avoir assisté plusieurs fois à cela j’ai demandé aux infirmières de ne pas partir sans que ma chère maman fut habillée. Elles me dirent qu’elles aussi avaient remarqué ces maltraitances mais elles devaient se plier à ordre de ma sœur. C’est pour cette raison que j’ai contacté l’Epad de La Palisse pour qu’ils l’acceptent le plus rapidement. Je leur avait demandé de contacter les infirmières pour constater qu’il y avait urgence, car il y avait maltraitance. Une fois en maison de retraite, chaque fois que je passais la voir avec ma sœur, cette dernière refusait de monter voir sa mère dans sa chambre, elle préférait rester dans la voiture. Du témoignage du personnel soignant ce qui caractérisait ma chère petite maman, c’était sa gentillesse et son sourire. Telle était la vraie nature de cette petite maman qui fut tuer par la longue mise à mort faite par sa fille.
Après le décès de ma chère petite maman, une fois je suis revenu à l’appartement de Vichy dont j’étais dans le bail. Il y avait quand même quatre chambre et une grande cave. Elle était la seule à y vivre. Elle me fit enlever toutes mes affaires. En partant, dans la rue je vie une de mes amies qui voyant la voiture chargée me dit : votre sœur vous a fait faire votre paquetage, elle ne vous pas permis de laisser le moindre bouton de guêtre. Elle ne me permis pas de laisser le moindre linge de rechange. Bien qu’il y avait deux salles de bain, je dû enlever mon rasoir et avec la mousse à raser. Elle me fit passer devant plusieurs étagères et me montra des livres et autres objets en me disant sèchement : n’oublie pas cela. Elle conduisit à la cave et me fit enlever le moindre objet m’appartement. J’ai obéi, cela me faisait souffrir, mais elle avait programmé mon cerveau à lui obéir, comme elle l’a fait pour plusieurs membres de sa famille. Tout était là, sauf évidement un des livres que je tenais le plus : Je vous salue Marie, de Ida Bohatta-Morpur
Lorsque je suis arrivé à La Fantaisie le début du séjour c’est bien passé. Et l’hiver est venu, je n’avais pas gardé les moyens de m’acheter du bois. A 55 ans étant cardiopathe, cela n’est pas du meilleur effet. Je souffrais vraiment du froid. Je sais qu’à un moment mon frère s’est posé la question de savoir s’il fallait me passer du bois. A ce moment ma sœur lui déclara qu’il ne fallait surtout pas le faire. Car je possédais sur un compte bancaire caché plusieurs dizaines de milliers d’euros mais que je ne voulais pas les utiliser. Ceci fut un mensonge conscient dans le but de nuire. Elle qui a de très bonne connaissance médicale, elle qui est très frileuse, le fait de laisser son petit frère dans le froid alors qu’il a des problèmes cardiaques, cela est un acte criminel. Malgré ces souffrances, j’étais heureux d’être dans cette maison avec ma chère famille. Il est à noter que cette propriété est d’une rare beauté. Au bord d’une route ou peu de voitures passent, en pleine campagne, une vue d’une grande prairie avec au fond une forêt, tous mes amis ayant visité cette propriété furent étonnés de sa beauté. Tout le monde dans la famille y vivait bien et y était fier d’y demeurer. Mais cela changeât, ma sœur me voyant heureux dans cette maison familiale, cela lui est devenu insupportable. Elle savait que mon frère est un homme bon, et ne me chasserait pas de cette maison. Quelques temps après mon arrivé j’ai entendu mon frère dire qu’il se trouvait mal dans cette maison alors que je l’y avait vu heureux. J’en ai parlé à ma sœur qui me dit qu’en effet cette maison était surement maudite et que les propriétaires précédents y avaient dû faire des actes très mauvais. Pourtant cette maison fut bénite par un prêtre de la Fsspx. Et je vis mon frère et mon neveu manifester de plus en plus de mal-être dans cette maison. Maintenant mon frère a décidé d’installer sa famille à Vichy, pas trop loin de l’appartement de ma sœur. En tant que catholique rien de rationnel ne peut expliquer la phobie d’une maison qui aurait était bénite par un prêtre et consacré à la Sainte Vierge. Maintenant le seule explication que j’ai, serait que ma sœur ai amené à penser que cette maison est maudite. Pour elle, la grande beauté de cette maison ne compte pas, de la même grande somme d’argent qui a était dépensé, les sacrifices de toute une vie de travaille et d’économie de mon frère et de son épouse ni même l’unité de la famille. Ce qui prime pour elle c’est la mise à mort de son frère cadet.
J’avais un missel de fidèles, j’y tenais particulièrement car il m’avait été passé par un ami qui depuis est décédé. Ma sœur avait déjà un missel, elle avait même offert un missel à mon frère et aussi à son premier neveu. Donc l’on peut dire qu’elle ne manquait pas de missel. Un jour je m’aperçois que mon missel avait disparue, vu qu’elle ne pouvait-être que la seule à l’avoir prit. En toute simplicité elle me dit qu’elle l’avait pris, amené à Vichy, laissé à la chapelle ou elle va à la messe le dimanche, et elle ne l’a pas retrouvé. J’ai connu le cas de personne qui par mégarde, et petit indélicatesse s’approprié un briquet ou un stylo. Cela n’est pas le cas. Ce n’est pas par mégarde qu’elle a mis ce livre dans sa valise en partant sans en demander l’autorisation. Mais le laisser dans une chapelle publique elle qui est très précautionneuse, aggrave la situation. Une fois qu’elle c’est aperçu de la disparition du missel, elle aurait dû demander au prêtre desservant la chapelle de faire une annonce ou écrire un mot pour pouvoir récupérer le missel. Ceci ne peut qu’exprimer une ferme volonté de faire disparaître le ce livre de messe. Lorsqu’elle est revenue à La Fantaisie, le minimum de correction aurait été de me prévenir de la disparition du missel. Il fallu que je lui pose la question si c’était elle qui avait prit le missel. Sans la moindre gène, elle me déclara que c’était elle qui l’avait prit, laissait sur un banc à la chapelle et que le missel avait disparut. Pas la moindre excuses, ni même la proposition d’indemnité pour que j’en rachète un autre. Toute autre personne que moi se serais emportais et mis en colère. Pour ma part je me mis à penser au moment au mon vieil ami Roger m’avait remis ce livre pieux qu’il avait reçu en rentrant au petit séminaire. Cela me fit beaucoup souffrir en silence. Cette femme d’une grande intelligence sait bien utiliser ses talents pour faire souffrir.
Lors de son dernier séjour à La Fantaisie, plusieurs choses ont disparus, je n’en retiendrais que deux. Une paire de gants de chantier que ma belle sœur m’avais acheter pour arracher les laitues sauvages qui envahissent le devant de la maison. Je m’en servais presque tous les jours, ça me faisait faire un peu d’activité. J’en étais contant. Je ne suis pas ordonné, c’est un mystère pour personne, en général, une fois utilisé je les laissais sur la terrasse. Mais à l’arrivée de ma sœur pour prendre ses quartiers d’été, ces gants ont disparus. Autre chose, j’avais acheté une machine pour remplir les gélules vides, j’en étais très fier, je lui avait montrer en lui disant qu’elle me permettrait d’acheter des vitamines, du magnésium et autres compléments alimentaires et de pouvoir les mettre en gélules. Ce qui me reviendrais moins cher que de les acheter en pharmacie. Seule ma maléfique sœur a pu faire disparaitre cette machine à remplir les gélules cela dans le but de me faire souffrir, de me déstabiliser d’avantage, de dégrader ma santé psychique et de me voir souffrir et me mettre à mort.
Certains ont des plans de carrière, je pense qu’elle a eu un plan de chasse dans sa vie. Après avoir mise à mort sa mère, elle vas faire de même pour son frère. La troisième personne dans la liste sera sa belle sœur. Elle ne lui pardonne pas de lui avoir prit une partie de l’affection que son frère avait pour elle. Et je pense que la dernière personne qui sera dans ce tableau de chasse sera son premier frère. Elle ne supportera pas que celui-ci lui survive. Dans quelques années mon cher frère aura des problèmes de santés qui seront causés par la manipulation psychologique que lui fera subir sa grande sœur. Ainsi des familles naissent… ainsi des familles meurs… la règle de survie est de toujours soutenir le plus faible… ne plus le faire c’est courir à la mort…
L’on me dira que rendre publique cette histoire n’est pas chrétien et charitable. A cela je citerais l’Evangile :
Si ton frère a péché contre toi, va, et reprends-le entre toi et lui seul. S’il t’écoute, tu auras gagné ton frère. Mais, s’il ne t’écoute pas, prends encore avec toi une ou deux personnes, afin que toute l’affaire soit réglée par l’autorité de deux ou trois témoins. S’il ne les écoute pas, dis-le à l’Eglise; et s’il n’écoute pas l’Eglise, qu’il soit pour toi comme un païen et un publicain. En vérité, Je vous le dis, tout ce que vous lierez sur la terre sera lié aussi dans le Ciel, et tout ce que vous délierez sur la terre sera délié aussi dans le Ciel. Mt 18,15-18.
Texte audio en voix de synthèse
Lettre à mes chers neveux et nièces,
ans les mois avenir, notre famille va connaître des naissances, une nouvelle génération va apparaître, ainsi va le cycle de la vie. Maintenant je connais le tiercé : le premier bébé par Sigolène et le sympathique JB, le deuxième bébé par Marc et la pieuse Clairinette et le troisième par Maylis et le brave Paul… pour eux cela ne saurait que trop tarder. Si tous, et moi aussi, vont souhaiter que ces enfants soient heureux, je souhaiterais pour ma part qu’ils ne soient pas malheureux. Chers futurs parents, la règle ancestrale est celle-ci : les parents se préoccupent de la réussite de leurs enfants. Mais le Seigneur dans sa grande bonté a voulu qu’il y eu des oncles, et votre pauvre tonton se préoccupe des souffrances que vivront vos enfants. Car en ce monde tout homme souffre, est en douleur, certains le sont plus que d’autres, et certains impose plus de douleur à leur prochain que d’autres. L’être humain est comme Gizmo, son fonctionnement dépendent de règles à respecter. Ces règles ancestralement connues dans l’Ecriture sainte sont actuellement confirmer par les neurosciences.
C’est pour cette raison que je vous fait cette lettre. Vous trouverez pleins d’ouvrages vous expliquant comment éduquer vos enfants pour qu’ils soient heureux, mais pour ma part je voudrais vous transmettre l’esquisse du manuel : Comment ne pas faire souffrir ceux qui vous aiment et faire en sorte qu’ils souffrent le moins possible. Mes réflexions se différencient des écoles de spiritualité qui ont commencé à fleurir au XIIe siècle. Elles sont souvent interprété comme une certaine recherche de souffrance pour faire pénitence. Parfois le principal rôle du supérieur serait de forger l’âme de ses subalternes à la manière du forgeron frappant une épée et la plongeant dans le feu. Pour ma part, j’estime que l’individu, et même un supérieur, doivent œuvrer à supprimer le maximum de souffrances possibles qui peuvent être supprimées. Une fois ces souffrances supprimées, il en restera toujours assez pour faire pénitence. Dans son prologue de sa Règle, saint Benoît nous précise : Dans cette institution, nous espérons ne rien établir de rude ni de pesant. Mais précise que l’on pourrait aussi y trouver : quelque chose d’un peu rigoureux, qui fût imposé par l’équité pour corriger nos vices et sauvegarder la charité (Règle de saint Benoît 46-48) Ainsi doit s’établir toutes institution humaine, que ce soit un monastère, une famille, une entreprise ou une salle de classe d’école primaire. S’il y a un mot que vous devriez retenir de cette première réflexion c’est celui d’équité. Cette équité, vous allez devoir comme parents, l’imposer pour corriger les vices de vos enfants et sauvegarder la charité entre eux.
C’est à partir de principes trouvés dans l’Ecriture sainte, à partir de mon expérience personnelle, à partir de la souffrance que j’ai observé chez mes prochains, à partir des connaissances que j’ai de l’histoire des civilisation et à partir d’expériences faites dans ce que l’on appelle actuellement les neurosciences, que je vais vous présenter mes réflexions pour la prévention des souffrances de vos futurs enfants.
Henri Laborit, considéré par certains comme précurseur des neurosciences, défini son travail comme étant de la biologie comportementale. Il observa que les mêmes automatismes d’actions se trouvaient à la fois chez les rats et les hommes. L’on peut dire que le cycle : début, croissance, apogée, décroissance, mort est propre à tout être vivant. Dépassant le domaine d’observation uniquement au vivant je crois qu’il existe aussi des automatismes communs à tous les êtres visibles et invisibles de la création. Ainsi saint Irénée nous décrit un processus d’automatismes commun à l’homme et à l’ange : convoitise, mensonge, mort. Ce processus est aussi décrit par Notre Seigneur lorsqu’il dit : votre père est le diable… Jn 8,44. La prise en compte de ce processus d’automatisme sera importante pour une bonne approche de la souffrance. Mes observations m’ont permis de déterminer un autre processus d’automatismes : choix du prima, approche du plaisir, fuite de la douleur. Si le choix du prima, permet à la vie de l’homme ne pas être uniquement un mécanisme, son agir est fait en grande partie d’automatismes.
Pour approcher la réalité en tant que telle ou toutes réalités, il faut commencer par le début. Ce début s’exprime par ces simples mots du commencement de la Bible : In principio fecit Deus cœlum et terram. Le sympathique JB qui a l’habitude de lire régulièrement la Bible en latin me ferra part de son étonnement de lire fecit Deus, et non creavit Deus. Je précise que j’ai l’habitude de citer l’Ecriture sainte dans son antique version latine, celle datant d’avant saint Jérôme et qui fut utilisée par saint Cyprien, Tertulien, saint Augustin. Je préfère le verbe faire à créer. Il donne une dimension plus dynamique et continue à l’action de Dieu. Et le Symbole de Nicée Constantinople proclame : factorem caeli et terrae, la traduction de créateur est incorrecte, celle de faiseur ou de facteur est plus juste. Ce verbe de faire est important, car Dieu, aussi se fait chair. Le plus grand des bien-être, l’on pourrait dire la plus grandes des Béatitudes c’est d’écouter le Verbe de Dieu et de le faire : qui verbum Dei audiunt et faciunt. Saint Jacques aussi nous dit : Faites le Verbe, factores verbi, (Jac 1,22) Ce n’est pas seulement en son Verbe que nous devons faire Dieu, Notre Seigneur nous demande de faire la vérité, facit veritatem, Jn 3,21. Nous savons que la Vérité c’est Jésus, c’est Dieu (Jn 18,38) Ces précisions ne sont pas données comme de croustillants détails d’exégèse, mais pour montrer un automatisme de la création : Dieu fait l’homme, l’homme fait Dieu. C’est une condition de l’ordre permettant le bien-être, ou pour revenir à mon vocabulaire primaire, la première condition du plaisir.
L’homme fait Dieu, semble a priori un bien agréable programme et sera exaltant pour certains esprits brillants. Ils penseront que cela consistera à s’élever. Il n’en est rien, si Dieu s’abaisse pour faire le monde, pour faire l’homme, l’homme doit s’abaisser pour faire Dieu. Car quiconque s’élève sera humilié, et quiconque s’humilie sera élevé. Lc 14,11. S’humilier ce n’est pas à se draper d’une fausse vertu d’humilité, consistant en se montrant discret, afin de pouvoir s’élever aux regards des grands. L’humilité est la capacité à l’humiliation. Lorsque Notre Dame dans son Magnificat dit : Quia respexit humilitatem Ancillae suae, il est plus correcte de traduire par : Parce qu’il a considéré l’humiliation de sa servante. Et cette capacité à l’humiliation nous allons la voir dans le jardin d’Edem ou c’est le Seigneur qui se fait humilier.
Si pour certains, le serpent de la Genèse, c’est lucifer le premier et plus beau des anges. Pour ma part je ne crois pas qu’un ange portât ce nom commun. En effet on le trouve cité sans majuscule dans l’édition Clementina de la Bible en latin pour parler d’un roi de Babylone. Cet antique dragon dont aussi parlera l’Apocalypse, selon saint Irénée, n’est qu’un ange missionné pour servir l’homme. Cet ange, au lieu de s’humilier pour accomplir son devoir a été pris de convoitise. Le même mécanisme se passa pour Adam qui ne s’humilia pas en servant la terre. Dans le dialogue d’Eden, l’on voit l’homme qui s’élève pour parler au serpent qui lui est supérieur, et le serpent qui s’élève pour parler à l’homme qu’il doit servir. Ce dialogue se fait en cachette du Seigneur, en l’excluant et désobéissant on va l’humilier. De même que Jésus Eucharistie est le plus pauvre et humiliable de l’Eglise, le Seigneur était aussi le plus humiliable du Jardin d’Eden. Nous devons aussi considérer un autre acteur à Eden, c’est la terre qui sera maudite par l’œuvre de l’homme. (Gn 3,17). Lors de l’iniquité de Caïn, le Seigneur lui dit : Et maintenant tu sera maudit par la terre : Et nunc maledictus tu a terra, selon la Vetus latina. Bien que la Clémentine dise : tu sera maudit sur la terre.
Bien chers neveux et nièces, retenez bien cet automatisme de la réalité : le petit est maudit par l’iniquité du grand, le malheur du petit est la malédiction du grand. Concrètement l’on peut donner comme exemple : la volonté d’égalité du père de famille causera l’injustice dans la famille et le malheur de ses membres, et ce père ne se convertissant pas, pourra se perdre en cette vie ou dans l’autre. Mais cette malédiction du père peut aussi provenir de l’iniquité du prince de la contré dans laquelle il vit. Comme la terre est maudite par les œuvres de l’homme, ainsi la pourriture d’une tête peux corrompre tous les membres d’un corps. Pour cela contentez-vous de faire votre devoir et de ne pas condamné. Dans ce monde marqué par le péché des origines il difficile de connaitre la culpabilité de quelqu’un même s’il commet des iniquités.
Un des grands principes des neurosciences est exprimé par saint Paul : je ne fais pas le bien que je veux, et je fais le mal que je ne veux pas. (Rm 7,19) il continu en disant : Or si je fais ce que je ne veux pas, ce n’est plus moi qui le fais; mais c’est le péché qui habite en moi. (Rm 7,20) Ainsi ce père de famille parlé plus haut en faisant des iniquités, dans certains cas, ce n’est pas lui qui les fait, mais le péché qui habite en lui.
FIN DU TEXTE… A TERMINER… A SUIVRE…
« Qedoranniyth : tristesse venant de la racine qadar, signifiant sombre, sans lumière.
arar : malédiction, de manière primaire peut être exprimé comme frappé, l’on pourrait extrapolé par blessé
Chers neveux et nièces, qui auraient des enfants, je vous supplie de faire très attention dans la décision de les éduquer selon le message évangélique ou pas. Si vous vous engager de faire une éducation chrétienne, engagez vous à toujours agir selon la justice du Seigneur. Souvenez vous toujours que l’égalité, ce n’est pas la justice, donnez à chacun de vos enfants en toute équité, non pas comme vous avez donné aux autres, mais selon ses besoins. Si vous n’êtes pas capable d’être miséricordieux comme le père du fils prodigue, si vous n’êtes pas capable de savoir que se mettre en colère contre son prochain est un meurtre, si vous n’êtes pas capable de sentir les souffrances des petits décrites dans les Béatitudes, oubliez pour vos enfants toute éducation chrétienne. Ayez toujours au cœur cette image que je vais vous donner : les membres de votre famille sont les anneaux d’une même chaine. Dans le monde, on s’efforce d’éliminer le maillon faible, dans une famille chrétienne l’on s’efforce de renforcer le maillon faible.
L’étude de la biologie comportementale nous montre que les conflits entre individus ont pour finalité la mort du plus faible par le plus fort. Cette mort peut suivre immédiatement le combat ou le suivre dans un temps plus ou moins long. Il en est ainsi même chez ces pacifiques moutons, ou les mâles de plus de trois ans en arrivent jusqu’à la mort. Ceci se voit aussi chez les mâles chimpanzés et même chez certains oiseaux. Chez les bêtes nous voyons ce que j’appelle l’effet lapidation, un groupe tuer un de ses membres, par exemple chez les pigeons, ils vont piquer jusqu’à la mort le plus faible d’entre eux qui a été blessé. Mais en général c’est un mâle qui tue un mâle. Chez les humains nous pouvons voir un mâle tuer une femelle, et parfois une femelle tuer un mâle. Chers futurs parents qui allez devoir arbitrer des conflits entre vos enfants, ayez bien ceci en tête : tout conflit à pour but la mort du plus faible par le plus fort. Lorsque Notre Seigneur dit : Mais moi je vous dis que quiconque se met en colère contre son frère, méritera d’être condamné en jugement, il nous dit que la colère est un meurtre. Si vous avez décidé de donner une éducation chrétienne à vos enfants, vous même ne les tuez pas, car trop souvent l’on voit les plus grandes souffrances dans les familles, d’un conjoint à l’autre, d’un parent à un de ses enfants. Le conflit, ou disons le, la mise à mort en milieu catholique est plus cruelle qu’en un autre milieu. Car nous allons nous retrouver dans la configuration du groupe de pigeons qui met à mort son plus faible. Laisser faire le mal, c’est faire le mal. Lors d’un conflit entre un fort et un faible, des deux cotés il y a des pulsions qui altèrent le raisonnement. Mais celui qui assiste doit avoir tout son raisonnement pour prendre position pour le faible. Il est insupportable d’être mise à mort en milieu chrétien, c’est augmenter la violence des sévices de les faire drapé des paroles de charité de l’Evangile. Si vous voyez par exemple une sœur plus forte mettre à mort son frère plus faible vous pourrez vous dire que celle-ci est : fille du diable, menteuse et meurtrière. Ainsi vous pourrez voir tout chrétien qui fait souffrir son prochain. Notre Seigneur en donne la description : Vous avez le diable pour père, et vous voulez accomplir les désirs de votre père. Il a été homicide dès le commencement, et il n’est pas demeuré dans la vérité, parce qu’il n’y a pas de vérité en lui. Lorsqu’il profère le mensonge, il parle de son propre fonds, car il est menteur, et père du mensonge. Jn 8,44. L’on pourrait ainsi résumer : pourquoi cette sœur chrétienne est fille du diable, parce qu’elle est menteuse, et elle est menteuse car elle dit aimer le Dieu qu’elle ne voit pas et ne pas aimer le frère qu’elle voit, et elle est meurtrière car en aimant pas son frère elle le fait souffrir et en le faisant souffrir elle le tue.
Notre Seigneur nous confirme qu’en lui est accomplie la prophétie : L’Esprit du Seigneur est sur moi, parce qu’il m’a conféré l’onction pour annoncer la bonne nouvelle aux pauvres. (Is 61,1-2) N’oubliez pas aussi, que les flammes de l’enfer sont destiné au diable et à ses démons, mais aussi aux chrétiens qui n’auront pas aidé matériellement les pauvres de l’Eglise se trouvant proches d’eux. Beaucoup d’études des mécanismes de la vie, des automatismes de biologie comportementale et de neurosciences semblent montrer une terrible fatalité de la douleur dans la nature. L’Evangile qui doit être annoncé à toutes créatures est le catalyseur qui va restaurer la nature blessée par le péché. Je vous citerais dans ce texte plusieurs études, mais pour moi celle d’Henri Laborit est la mère de toutes les études de neurosciences car elle porte sur la douleur de l’homme. L’expérience de Stanford est pour moi la sœur aînée de toutes les études de sociologie car elle porte sur le désordre des sociétés humaines. Henri Laborit montre que face à la douleur il y a trois alternatives : la fuite, l’agression ou l’autodestruction. L’Evangile en y ajoute la charité du fort envers le faible. A Stanford, ne fut donner qu’une règle aux étudiants gardiens, de ne pas frapper les étudiants détenus. Leur professeur aurait dû leur rappeler le principe : Cherchez donc premièrement le royaume de Dieu et sa justice Mt 6,33. Royaume de Dieu et justice de Dieu sont la même chose. La justice de Dieu c’est celle de Dieu qui se penche vers l’homme, du puissant qui soutient le faible. Si Dieu s’est donné comme devoir de s’occuper de l’homme c’est pour montrer que dans son Eglise le riche doive s’occuper du pauvre. Si vous n’êtes pas capable de comprendre cela, je vous en prie, n’éduquez pas vos enfants selon le message évangélique. Rien n’est plus insupportable d’entendre évoqué des principes de justice et de ne pas les voir appliquer. Vous imposeriez de réels sévices psychologiques à vos enfants
Dans la Sainte Bible nous entendons le psalmiste dire : pourquoi es-tu triste mon âme et pourquoi me troubles-tu, et Notre Seigneur nous dire : Mon âme est triste à en mourir. Sachant qu’âme en grec se dit psyché, nous voyons qu’en l’homme se trouve une douleur psychologique qui le trouble, comme un élément qui lui est propre et qui lui fait perdre sa maitrise. Ce qui le conduira dans la tragédie de sa vie exprimé par saint Paul : je fais le mal que je ne veux pas faire et je ne fais pas le bien que je veux faire.
Fort de ce principe émis pas saint Paul, avant de vous parler de douleurs que pourront subir vos futurs enfants, que la charité dans votre couple vous rappelle que l’homme n’est pas et n’agit pas selon sa volonté. Saint Paul, saint Pierre et saint Ignace d’Antioche en leur épitres déplorent des manques de charité des premières communautés chrétiennes. Pour votre part ne vous posez pas la question de savoir si vous êtes cause de manque de charité et de douleur pour votre conjoint, la sagesse vous impose de toujours vous poser la question de savoir en quoi vous blessez son âme. Confirmant ces principes tiré de l’Ecriture saint je vous invite à vous penché sur les expériences d’Henri Laborit sur les rats. Nous en tirons cette déduction qu’en cas de douleur se trouvent trois alternatives : la fuite, l’agression et l’autodestruction. L’on peut dire que la seule réponse à la douleur c’est la douleur, celle que l’on s’impose à soit même dans le cas de fuite et d’autodestruction ou celle que l’on impose à l’autre. Une quatrième voix que n’a pas pu observer Laborit sur ces rats, c’est la charité. La encre c’est une douleur et aussi une agression que l’on va s’imposer à soit même.
De manière primaire, en biologie comportementale l’on peut dire que l’individus n’agit que par recherche du plaisir et fuite de la douleur. Dans cette réalité biologique du plaisir l’on peut y mettre le bonheur, la paix, le bien-être, comme pour la douleur l’on mettra la souffrance et le mal-être.
Les scènes de ménages peuvent être considérés comme des éléments ordinaires de la vie de couple. Lorsque la colère est bilatérale, si elle n’est pas au vu et au su des enfants, elle peut être une bonne thérapie. Par contre si elle est unilatérale, elle devient un meurtre. Prenons un exemple de deux hommes qui les samedi soir se retrouvent dans un bar, et à la fermeture en viennent à se cogner dessus. L’on ne peut leur reprocher qu’un trouble à l’ordre public. Mais si ces samedi soir ce n’était qu’un seul et toujours le même homme qui tapait sur l’autre, tombé à terre, immobilisé de terreur, l’on pourrait dire que l’agresseur aurait perdu toute la noblesse de sa virilité. Hélas, souvent dans les couples de notre temps, c’est l’épouse qui joue ce rôle d’agresseur unilatéral, ce qui conduit à des fuites, c’est-à-dire aux divorces. Il existe aussi des cas ou c’est l’époux qui est l’agresseur. Puissiez-vous faire en sorte de ne jamais faire d’agression ou colères unilatérales, j’ai commencé à vous dire que cela était un meurtre. En faisant ainsi je n’ai que fait répéter les paroles de Notre Seigneur : Vous avez appris qu’il a été dit aux anciens: Tu ne tueras point; et celui qui tuera méritera d’être condamné en jugement. Mais moi je vous dis que quiconque se met en colère contre son frère, méritera d’être condamné en jugement. (Mt 5,22) Ces divins préceptes sont confirmés par les rats d’Henri Laborit qui face à la douleur, s’ils ne peuvent pas fuir ou agresser voient leur état physique se dégrader, augmentation de la tension, ulcère : éléments de mort prématurée. Encore récemment, une étude de neuroscience de l’université de Genève [Montandon 2020] montre que les personnes gentilles sont plus sujettes à la maladie d’Alzheimer que les personnes agressives.
Un humain est un inné et un acquis. L’inné, c’est la génétique, l’on est ce qu’ont été nos ancêtres, je ne m’attarderais pas sur ce sujet. Pour ce qui est de l’acquis il est important de dire que dans son infinie sagesse le Seigneur a mis des règles communes entre les être invisibles et visibles. Mais aussi des mécanismes communs de fonctionnement entre le coquelicot, le rat et l’humain. Notre acquis commence lors de notre gestation au sein de notre maman. L’on sera mâle ou femelle, prédateur ou proie, dominant ou possédant, ainé ou cadet et bien d’autres spécificités. La première expérience dont je ferais appel, porte sur des œufs de goélands : [Noguera – Velando 2019]. Un œuf est mis à part de sa niché on lui fait entendre des enregistrements de cris de peur des parents signalant un danger. On le remet avec sa niché, il va transmettre cette peur aux outres œufs, et tous écloront avec retard, avec des spécificités physiques réduites et des attitudes craintives. Si l’on extrapole ceci aux humains, l’on peut dire qu’une maman enceinte dont l’enfant en gestation a subi un traumatisme extérieur, peut transmettre les conséquences de ce traumatisme a une autre maman enceinte ayant une gestation normale. C’est pour cette raison, chères futures maman, ayez particulièrement à cœur de vous protéger de tout ce qui pourrait troubler votre paix, évitez peut-être même de rencontrer des personnes ayant des troubles.
Vous serez étonné de ce que j’ai écrit plus haut, que la nature fait, et disons le donc, que Dieu veut, qu’il y ai des prédateurs et des proies. Et cela est ainsi dans le même groupe social : cité, entreprise ou famille. Pour comprendre prenons l’exemple d’un troupeau de brebis. Ce sont des proies, et qui ont besoin d’un berger prédateur pour les défendre. Les pulsions prédatrices du berger sont légitimes lorsqu’elles s’expriment contre les prédateurs qui pourraient venir faire souffrir une de leur brebis, que ces prédateurs soient extérieurs au troupeau ou même faisant parti du troupeau. Ces pulsions prédatrices deviennent meurtrières lorsqu’elles s’expriment pour faire souffrir un membre du groupe, surtout si ce membre est le plus faible. Rien ne peut justifier un tel processus, même si le prédateur déclare que c’est pour forger le caractère du petit qui est trop capricieux, faire ainsi c’est manifester de malsains plaisirs de faire souffrir. Dernièrement je disais à un ami que la spécificité de l’humain sur la bête était que le fort protégé le plus faible. En fait j’avais tort, quelques jours après avoir affirmé cela je lisais une étude sur les chimpanzés [Servais 1993] montrant que le rôle principal du mâle dominant dans un groupe était d’intervenir en cas de bagarre entre deux mâles, et de prendre toujours position pour soutenir le plus faible. C’est là que j’ai eu la confirmation que notre société française était morte, et même que pour la plupart de nos familles catholiques sont mortes car elles ne respectent même plus les règles de la nature qu’ont les bêtes. L’on pourrait voir une échelle défini en cas de conflit entre le fort et le faible : 1. l’on va attaquer le fort pour défendre le faible ; 2. l’on ne fait rien mais l’on dit au faible que ce que lui fait le fort n’est pas bien ; 3. l’on ne prend pas position car le fort a en partie des raisons et le faible des torts ; 4. l’on élève au rang de vertu la méchanceté du fort et demande au faible de se soumettre.
Pour ma part, ma chère petite maman avait vécu à l’époque ou des prêtres disaient que l’âme de l’enfant apparaissaient plusieurs semaines après la conceptions, et ainsi pouvaient justifié des fausses couches provoquées. Ma chère maman souvent me disait, sans malice, avec un grand sourire et plein d’affection : toi tu es tenace, pendant que je te portais, j’en ai soulevé des armoires pour te faire partir, mais toi tu as tenu bon. Oui en effet j’ai tenu, mais il est certain que j’ai gardé des séquelles, j’avais une prédisposition de proie, cela n’a pas aidé. Prenons un autre exemple au sujet de votre tante, ma chère petite maman m’a raconté plusieurs fois son accouchement. Cela s’est passé pendant l’état de guerre qu’il y avait en Algérie. La naissance devant se faire par césarienne il fallut un convoi militaire pour l’amener à l’hôpital. Au retour, les parents étaient pressés de revenir, ils ont prit un taxi conduit par un français musulman. Ma petite maman m’avait résumé la situation : papa était à la place passager avec sa mitraillette dirigé vers le chauffeur, il lui avait dit : « tu n’a pas intérêt à t’arrêter pour nous faire tuer par des félagas, sinon je tire sur toi » car dans plusieurs cas des pieds noirs furent tués par la collaboration de chauffeurs de taxis. Et ma petite maman de continuer : il me donna son pistolet, et me dis : « s’ils nous arrêtent pour nous tuer, tire sur l’enfant et tire sur toi, ils ne doivent pas nous avoir vivant. Pendant tout le voyage, dans un bras j’ai serré Chantal, et dans l’autre main je n’ai pas lâché le pistolet. » Pour une personnes normale, cela aurait impacté négativement sa vie. Mais votre tante dès sa naissance fut forte, elle a pleinement réussi sa vie dans ce monde, elle avait une prédisposition de prédateur, cela l’a aidé.
Beaucoup d’études de sociologie montrent que la vie d’un individu, sa réussite ou ses échecs, sont définis dans ses cinq à sept premières années. Cela par rapport à son milieu de vie, à l’accueil qu’il a reçu, et ce qu’il recevra. Cela commence par le sexe, s’il nait mâle ou femelle, excusez-moi d’utiliser ces termes exprimer des réalités biochimiques. Nous le voyons dans l’Ecriture sainte, les filles d’Adam et d’Eve ont été oubliées par la tradition. Les parents chinois sont plus clairs sur ce plan, lorsqu’à l’échographie ils voient qu’ils vont avoir une fille, parfois ils la font avorter. C’est différent des parents français, qui diront accepter autant un garçon qu’une fille, en réalité ce n’est pas vrai. En toute bonne foi, leur cerveau qui par altruisme leur fait dire vouloir une fille leur ment, ils veulent un garçon. L’honnêteté voudrait que les parents, surtout la mère, lorsqu’ils ont une fille, se disent : « naturellement je considère moins ma fille que mon garçon, donc je dois renforcer mon attention pour elle. » Cela évitera ces étranges conflits entre mères et filles premières dans la fratrie. La mère qui dit qu’elle a toujours aimé sa fille, et celle-ci affirmant que sa mère à une affection moindre pour elle. Cela vient des premières années de vie de l’enfant. Nous voyons des inégalités dans les naissances des enfants. Chez les Apôtres il y eu saint Jean, que Jésus aimait le plus, et saint Pierre qui aimé le plus Jésus. En effet il existe des degrés d’intensité d’amour.
Chers futurs parents, aussi saints et intelligents que vous soyez, ayez toujours la modestie de vous dire que vous ne voyez pas toutes la réalité de vos enfants, et surtout les blessures que vous pourriez leur faire. Ainsi nous savons que les parents sont persuadés traiter de manière équitable leurs enfants, sans faire la moindre préférence. Mais en réalité une étude montre : [Harrel A. 2005] « Physical attractiveness of children and parental… » que les parents préfèrent et porte plus d’attention au plus beau de leur enfant. Une autre étude montre aussi [Saudino K.J. 2004] « Night ans Day : Are Sibling as Different… » que les parents surestiment les différences entre leurs enfants en faisant des erreurs d’analyse. Notamment entre l’enfant le plus actif et celui qui serait timide.
L’être humain est porteur de douleur, et la réponse à sa douleur c’est la douleur qu’il va s’infliger ou infliger à l’autre. Mais hélas arrive un moment ou il peut infliger de la douleur que par plaisir personnel. En tant que parents, vous deviendrez détenteur d’autorité. Et comme le dit bien Étienne de La Boétie dans son Discours de la servitude volontaire, tout détenteur d’autorité est un tyran persuadé d’être un bienfaiteur. Ayez toujours cette réalité à votre esprit. Mais votre devoir d’humain est de toujours accomplir la justice divine. Pour cela mettez-vous toujours à la place de votre enfant en vous imaginant qu’il est en état de douleur et en vous demandant si vous aimeriez que l’on vous traite comme vous traiter votre enfant.
Bien chers neveux et nièces qui allez avoir des enfants je vous rappellerais ce principe trop oublié de nos jours : un enfant a droit à un papa et une maman. C’est vrai, mais pas seulement, le papa doit être un père, souvent de nos jours les papas sont des grands frères, et la maman doit être mère, souvent de nos jours les mamans sont des grandes sœurs. Le papa sera le père du fils prodigue qui accepte son fils comme il est. La maman sera comme Rébecca qui sera privilégier le plus faible de ses fils. Un enfant doit avoir aussi des frères et des sœurs. Mais cela ne suffi pas, l’homme n’est pas fait pour naitre dans une famille nucléaire, il doit se développer dans une famille élargie. Il doit aussi avoir des oncles et des tantes, des cousins et des cousines. Pour cela évité de déménager, Sigolène oublie tout déménagement, Marc, si tu déménage, fait le le plus proche d’Angers. Maylis reste prêt de la famille de Paul qui t’aime comme tu aimes. Vos enfants y verront leurs cousins, et surtout ils seront pour certains proches des tombes de leurs aïeux. Si certains de vos enfants n’auront pas besoin d’être attaché à une terre avec les tombes de leurs aïeux, d’autres en auront besoin pour leur équilibre. Il en est ainsi, les besoins de certains peuvent être incompréhensible pour d’autres.
Le grand Sénèque, auteur latin, écrit : Le premier signe, selon moi, d’une âme bien réglée, est de se figer, de séjourner avec soi. Il dit cela pour montrer les dangers des voyages. Alors évitez de déménager d’un coin de France à l’autre ou pour vous installer à l’autre bout du monde. J’ai été un migrant, dans une famille de migrant. Lorsque j’écoute Georges Brassens chanter : Les copains d’abord, je vois qu’il me manque dans ma vie ces copains que j’aurais connu de la maternelle, au primaire, au collège. Des copains que j’aurais pu aidé et qui auraient pu m’aider tout au long de ma vie. Je sais qu’il en est de même de vous, alors de grâce, permettez à vos enfants de pouvoir toute leur vie avoir ces copains. Si je vous ai dit au début d’avoir dans votre couple une grande charité, permettez-moi de vous dire d’avoir entre vous, frères et sœurs, une grande charité. Il est important que vos enfants aient des oncles et des tantes, des cousins et cousines. Chacun d’entre vous avez des richesses et des pauvretés. Dans les décennies qui viennent, peut-être qu’un d’entre vous, aura moins réussi dans sa vie matérielle que les autres. Votre devoir de chrétiens sera de l’aider. Ne lui dites pas : « tu as eu autant que nous, tu as choisi ta vie. » Cela est toujours une erreur, il n’y a pas d’égalité entre enfants, et quand bien même il y en aurait, l’égalité est une injustice, l’on se doit d’être équitable plutôt que juste. Et personne ne choisi une vie médiocre de douleur. Bien chers neveux et nièces, ne pas garder entre vous, frères et sœurs une réelle unité de charité, ce sera mettre en danger l’unité de vos enfants avec vous. Et aussi fort que vous auriez été dans votre vie, à son crépuscule vous auriez à souffrir en votre âme des souffrances qu’ont subi vos proches que vous n’avez pas soutenu.
Il y a quelques temps Sigolène me disait qu’elle voulait trois enfants et que JB en voulait deux. Je lui ai dit qu’a mon avis il est préférable d’en avoir deux ou quatre, mais éviter d’en avoir trois. Par mon expérience de par celle de plusieurs personnes en difficulté que j’ai connu, le nombre de trois enfants peut être cause de souffrance du troisième. Souvent les deux premiers enfants se mettent en binôme et excluent le troisième. Pour ma part je ne me souvient pas dans mon enfance de discutions entre ma sœur et mon frère. Les seuls souvenirs que j’ai ce sont des moments de souffrances imposés sous prétexte de plaisanteries. L’expérience d’Henri Laborie montre que la douleur en état de réclusion solitaire, ou pourrait-on dire de nos jours de confinement, provoque une auto-destruction.
Il existe maintenant de très nombreuses d’expériences de cyberball [Williams 2009] consistant à faire jouer des jeunes chacun sur un ordinateur à un jeu de balle. Le programme au bout de quelques minutes prend la main et fait croire à un participant que ses partenaires de jeu ne veulent plus lui passer la balle. Nous voyons ainsi que l’ostracisme, l’exclusion, la mise en solitude, en réclusion est une grande cause de douleur. Une vidéo montrera à ceux d’entre vous qui ont du cœur de voir la souffrance causée par l’exclusion. Des moralistes pourront dire que ce jeune manque de force de caractère et devrait prendre sur lui-même. Que les joueurs ne sont pas tenus à le faire jouer avec eux. Mais lorsque nous entendons Notre Seigneur dire : Mon âme est triste jusqu’à la mort, nous oublions la suite, que l’on traduit pas : restez ici, demeurez ici, qui se dit en latin : sustinete hic. Le premier terme appel à une aide active, de défense, le deuxième terme demande une présence, comme un appel : ne me laissez pas seul.
Bien chers futurs parents vous aurez à arbitrer chez vos enfants les conflits les plus durs, ceux entre les aînés et les cadets. Souvenez vous de l’aîné Caïn qui tua son cadet Abel, de l’aîné Esaü qui fit fuir son cadet Jacob, des fils aînés d’Israël qui vendirent leur cadet Joseph, des fils aînés de Jéssé qui oublièrent que leur petit frère David pouvait devenir roi, du frère aîné du fils prodigue qui reprochât à son père sa miséricorde. Nous nous trouvons devons un automatisme biochimique. Tous ces aînés agirent avec certitudes de faire le bien. Je pense quand même, que dans le cas de Caïn, il y a dû y avoir une grande sœur perverse pleine du désir de faire souffrir, qui dirigea le bras de l’aîné sur le cadet. Caïn, comme tous les aînés est moins futé que les cadets, mais il n’était pas méchant. Il fit repentance, pénitence, fut relevé de sa peine de vagabondage et pu fonder une ville et eu une prestigieuse lignée. Evidement, tout ne se passe pas toujours comme cela, nous le voyons avec les enfants d’Amram. C’est grâce à sa sœur ainé Myriam que son petit frère Moïse sera confié à la fille du pharaon. Et lors de la bataille des Amalécites, Aaron le frère ainé, et Hur époux ou fils de Myriam vont soutenir les mains du cadet. Aaron qui n’eu pas la peur de perdre son rang se vit confirmer autorité familiale par son rang grand prêtre. Et l’Ecriture sainte lui donne une postérité, alors qu’elle ne le fait pas pour son cadet Moïse.
Bien chers neveux et nièces, vous êtes jeunes, et je sens que vous ne pourrez pour l’instant pas approcher ce que je dis. Il vous faudra des décennies de vie et d’expérience pour réaliser l’importance de mes paroles.
PAS ENCORE FINI, A ORDONNER, A CLARIFIER, A SUIVRE…
La bulle Unigenitus ou Unigenitus Dei Filius est la bulle que le pape Clément XI fulmine en septembre 1713 pour dénoncer le jansénisme. Elle vise plus particulièrement l’oratorien Pasquier Quesnel et condamne comme fausses et hérétiques cent une propositions extraites des Réflexions morales, son ouvrage paru en 1692 et qui continue d’asseoir son succès.
Une crise très grave s’en suivra dans l’Eglise.
En lisant en 1993, l’ouvrage de Jean Dumont : La Révolution française, ou les prodiges du sacrilège, la première question qui me vient à l’esprit fut de savoir comment le peuple de France avait pu en arriver a accepter de tels excès. La réponse : à cause des philosophes des lumières qui ont préparé cette apostasie, ne me convenait pas, car je ne comprenait pas d’ou pouvaient sortir ces révolutionnaires. En novembre 2019 je m’interrogeais sur les sacrilèges dans les églises qui se passaient au Chili, avec la même question de savoir comment le peuple chilien catholique avait-il pu laisser cela. Lors de la monté du protestantisme au XVIe siècle nous avions vu des sacrilèges organisés contre les personnes, les biens et les sacrements catholiques. Mais c’était des actes de guerre perpétré par des troupe de militaires. Aussi bien pour les sacrilèges de la Révolution française que ceux dernièrement perpétré au Chili l’on doit se poser la question de savoir, comment des ennemis de l’Eglise pouvaient agir sans crainte de réaction du peuple catholique. Il serait inconcevable qu’au Maroc un groupe de manifestants décident de bruler le Coran, ou en Thaïlande de briser des statues de Bouddha, ou en Inde de profaner des temples hindous. Ces religions ont une assise plébéienne, ce que le catholicisme n’a plu.
Si la chasse aux plébéiens a commencé dans l’Eglise catholique bien avant le XVIIIe siècle, je situe le divorce au moment de la bulle Inigenitus en 1713. Pour imposer cette bulle à la France, les jésuites usèrent par complot de terreur envers les évêques et prêtres qui appelaient à un concile général pour régler ce problème. Ainsi après avoir instaurer l’absolutisme qui ruinera la royauté en le coupant du peuple, ils ont instauré l’infaillibilisme qui est en train de ruiner la papauté. Après avoir instaurer par la terreur, avec l’aide de la royauté et de la papauté, la bulle Unigenitus, les jésuites se virent être les grand vainqueurs dans l’Eglise. C’est à ce moment que ce produisit le dernier mouvement populaire catholique de l’histoire. Une masse, de tous les pays catholiques, du plébéien au magistrat, exigèrent le renvoie des jésuites de leur nation. Le fait que les princes de ces pays avaient comme confesseurs des membres de la Compagnie de Jésus n’y changeât rien. Cela commença au Portugal, pays pieux par excellence qui en 1749 se libéra de cette lèpre. La France le fit en 1763, l’Espagne en 1767, le pape interdit cet ordre en 1773. Je pense qu’é ce moment c’était trop tard, le mal était déjà fait. Il y avait 23 000 jésuites dans le monde, répartis dans 39 provinces. La Compagnie avait alors 800 résidences, 700 collèges (avec une équipe enseignante de 15 000 personnes). C’est de ces collèges que sortirent pour la plupart des philosophes des lumières. Je pense que la rancune de ces religieux manipulateurs joua un grand rôle dans la suppression du catholicisme dans la société civile.
Loin de mettre fin aux divisions de l’Église, cette bulle provoque la coalition, voire la fusion de plusieurs oppositions : gallicane, richériste et janséniste. Face au refus du parlement de Paris de l’enregistrer et aux réticences de certains évêques, Louis XIV cherche à l’imposer par la force.
L’opposition à la bulle se réveille lors de la Régence et en appelle à un concile général. Fleury qui arrive au pouvoir la fait devenir loi du royaume par le lit de justice royal du 24 mars 1730 et continue une épuration du clergé, ce qui attise les oppositions (clergé, parlement).
Le catholicisme devient-il minoritaire ?
Schönborn énonce la réalité choquante de l’abus sexuel clérical
Il avait succédé à Groër et avait écouté longuement les victimes de Groër pendant trois ans. Il avait été «bouleversant de découvrir à quel point les abus sexuels cléricaux sont étroitement liés au sacrement de la réconciliation et de découvrir que cela commence souvent par le confessionnal».
«Benoît XVI a tenté un diagnostic que je ne souhaite pas critiquer mais que je veux simplement corriger en citant quelques chiffres. Benoît est d’avis que les abus sexuels commis par des clercs ont été créés en 1968. Les chiffres pour l’Autriche donnent une image totalement différente », a déclaré Schönborn.
En Autriche, 60% des cas d’abus sexuels commis par des clercs avaient été commis entre 1940 et 1969. Ce nombre était tombé à 27% entre 1970 et 1979 et, depuis l’an 2000, il n’était que de 0,9%.