Texte audio en voix de synthèse
Lettre à mes chers neveux et nièces,
ans les mois avenir, notre famille va connaître des naissances, une nouvelle génération va apparaître, ainsi va le cycle de la vie. Maintenant je connais le tiercé : le premier bébé par Sigolène et le sympathique JB, le deuxième bébé par Marc et la pieuse Clairinette et le troisième par Maylis et le brave Paul… pour eux cela ne saurait que trop tarder. Si tous, et moi aussi, vont souhaiter que ces enfants soient heureux, je souhaiterais pour ma part qu’ils ne soient pas malheureux. Chers futurs parents, la règle ancestrale est celle-ci : les parents se préoccupent de la réussite de leurs enfants. Mais le Seigneur dans sa grande bonté a voulu qu’il y eu des oncles, et votre pauvre tonton se préoccupe des souffrances que vivront vos enfants. Car en ce monde tout homme souffre, est en douleur, certains le sont plus que d’autres, et certains impose plus de douleur à leur prochain que d’autres. L’être humain est comme Gizmo, son fonctionnement dépendent de règles à respecter. Ces règles ancestralement connues dans l’Ecriture sainte sont actuellement confirmer par les neurosciences.
C’est pour cette raison que je vous fait cette lettre. Vous trouverez pleins d’ouvrages vous expliquant comment éduquer vos enfants pour qu’ils soient heureux, mais pour ma part je voudrais vous transmettre l’esquisse du manuel : Comment ne pas faire souffrir ceux qui vous aiment et faire en sorte qu’ils souffrent le moins possible. Mes réflexions se différencient des écoles de spiritualité qui ont commencé à fleurir au XIIe siècle. Elles sont souvent interprété comme une certaine recherche de souffrance pour faire pénitence. Parfois le principal rôle du supérieur serait de forger l’âme de ses subalternes à la manière du forgeron frappant une épée et la plongeant dans le feu. Pour ma part, j’estime que l’individu, et même un supérieur, doivent œuvrer à supprimer le maximum de souffrances possibles qui peuvent être supprimées. Une fois ces souffrances supprimées, il en restera toujours assez pour faire pénitence. Dans son prologue de sa Règle, saint Benoît nous précise : Dans cette institution, nous espérons ne rien établir de rude ni de pesant. Mais précise que l’on pourrait aussi y trouver : quelque chose d’un peu rigoureux, qui fût imposé par l’équité pour corriger nos vices et sauvegarder la charité (Règle de saint Benoît 46-48) Ainsi doit s’établir toutes institution humaine, que ce soit un monastère, une famille, une entreprise ou une salle de classe d’école primaire. S’il y a un mot que vous devriez retenir de cette première réflexion c’est celui d’équité. Cette équité, vous allez devoir comme parents, l’imposer pour corriger les vices de vos enfants et sauvegarder la charité entre eux.
C’est à partir de principes trouvés dans l’Ecriture sainte, à partir de mon expérience personnelle, à partir de la souffrance que j’ai observé chez mes prochains, à partir des connaissances que j’ai de l’histoire des civilisation et à partir d’expériences faites dans ce que l’on appelle actuellement les neurosciences, que je vais vous présenter mes réflexions pour la prévention des souffrances de vos futurs enfants.
Dieu fait l’homme, l’homme fait Dieu
Henri Laborit, considéré par certains comme précurseur des neurosciences, défini son travail comme étant de la biologie comportementale. Il observa que les mêmes automatismes d’actions se trouvaient à la fois chez les rats et les hommes. L’on peut dire que le cycle : début, croissance, apogée, décroissance, mort est propre à tout être vivant. Dépassant le domaine d’observation uniquement au vivant je crois qu’il existe aussi des automatismes communs à tous les êtres visibles et invisibles de la création. Ainsi saint Irénée nous décrit un processus d’automatismes commun à l’homme et à l’ange : convoitise, mensonge, mort. Ce processus est aussi décrit par Notre Seigneur lorsqu’il dit : votre père est le diable… Jn 8,44. La prise en compte de ce processus d’automatisme sera importante pour une bonne approche de la souffrance. Mes observations m’ont permis de déterminer un autre processus d’automatismes : choix du prima, approche du plaisir, fuite de la douleur. Si le choix du prima, permet à la vie de l’homme ne pas être uniquement un mécanisme, son agir est fait en grande partie d’automatismes.
Pour approcher la réalité en tant que telle ou toutes réalités, il faut commencer par le début. Ce début s’exprime par ces simples mots du commencement de la Bible : In principio fecit Deus cœlum et terram. Le sympathique JB qui a l’habitude de lire régulièrement la Bible en latin me ferra part de son étonnement de lire fecit Deus, et non creavit Deus. Je précise que j’ai l’habitude de citer l’Ecriture sainte dans son antique version latine, celle datant d’avant saint Jérôme et qui fut utilisée par saint Cyprien, Tertulien, saint Augustin. Je préfère le verbe faire à créer. Il donne une dimension plus dynamique et continue à l’action de Dieu. Et le Symbole de Nicée Constantinople proclame : factorem caeli et terrae, la traduction de créateur est incorrecte, celle de faiseur ou de facteur est plus juste. Ce verbe de faire est important, car Dieu, aussi se fait chair. Le plus grand des bien-être, l’on pourrait dire la plus grandes des Béatitudes c’est d’écouter le Verbe de Dieu et de le faire : qui verbum Dei audiunt et faciunt. Saint Jacques aussi nous dit : Faites le Verbe, factores verbi, (Jac 1,22) Ce n’est pas seulement en son Verbe que nous devons faire Dieu, Notre Seigneur nous demande de faire la vérité, facit veritatem, Jn 3,21. Nous savons que la Vérité c’est Jésus, c’est Dieu (Jn 18,38) Ces précisions ne sont pas données comme de croustillants détails d’exégèse, mais pour montrer un automatisme de la création : Dieu fait l’homme, l’homme fait Dieu. C’est une condition de l’ordre permettant le bien-être, ou pour revenir à mon vocabulaire primaire, la première condition du plaisir.
L’homme fait Dieu, semble a priori un bien agréable programme et sera exaltant pour certains esprits brillants. Ils penseront que cela consistera à s’élever. Il n’en est rien, si Dieu s’abaisse pour faire le monde, pour faire l’homme, l’homme doit s’abaisser pour faire Dieu. Car quiconque s’élève sera humilié, et quiconque s’humilie sera élevé. Lc 14,11. S’humilier ce n’est pas à se draper d’une fausse vertu d’humilité, consistant en se montrant discret, afin de pouvoir s’élever aux regards des grands. L’humilité est la capacité à l’humiliation. Lorsque Notre Dame dans son Magnificat dit : Quia respexit humilitatem Ancillae suae, il est plus correcte de traduire par : Parce qu’il a considéré l’humiliation de sa servante. Et cette capacité à l’humiliation nous allons la voir dans le jardin d’Edem ou c’est le Seigneur qui se fait humilier.
Terre maudite par tes œuvres
Si pour certains, le serpent de la Genèse, c’est lucifer le premier et plus beau des anges. Pour ma part je ne crois pas qu’un ange portât ce nom commun. En effet on le trouve cité sans majuscule dans l’édition Clementina de la Bible en latin pour parler d’un roi de Babylone. Cet antique dragon dont aussi parlera l’Apocalypse, selon saint Irénée, n’est qu’un ange missionné pour servir l’homme. Cet ange, au lieu de s’humilier pour accomplir son devoir a été pris de convoitise. Le même mécanisme se passa pour Adam qui ne s’humilia pas en servant la terre. Dans le dialogue d’Eden, l’on voit l’homme qui s’élève pour parler au serpent qui lui est supérieur, et le serpent qui s’élève pour parler à l’homme qu’il doit servir. Ce dialogue se fait en cachette du Seigneur, en l’excluant et désobéissant on va l’humilier. De même que Jésus Eucharistie est le plus pauvre et humiliable de l’Eglise, le Seigneur était aussi le plus humiliable du Jardin d’Eden. Nous devons aussi considérer un autre acteur à Eden, c’est la terre qui sera maudite par l’œuvre de l’homme. (Gn 3,17). Lors de l’iniquité de Caïn, le Seigneur lui dit : Et maintenant tu sera maudit par la terre : Et nunc maledictus tu a terra, selon la Vetus latina. Bien que la Clémentine dise : tu sera maudit sur la terre.
Bien chers neveux et nièces, retenez bien cet automatisme de la réalité : le petit est maudit par l’iniquité du grand, le malheur du petit est la malédiction du grand. Concrètement l’on peut donner comme exemple : la volonté d’égalité du père de famille causera l’injustice dans la famille et le malheur de ses membres, et ce père ne se convertissant pas, pourra se perdre en cette vie ou dans l’autre. Mais cette malédiction du père peut aussi provenir de l’iniquité du prince de la contré dans laquelle il vit. Comme la terre est maudite par les œuvres de l’homme, ainsi la pourriture d’une tête peux corrompre tous les membres d’un corps. Pour cela contentez-vous de faire votre devoir et de ne pas condamné. Dans ce monde marqué par le péché des origines il difficile de connaitre la culpabilité de quelqu’un même s’il commet des iniquités.
Je fais le mal que je ne veux pas faire
Un des grands principes des neurosciences est exprimé par saint Paul : je ne fais pas le bien que je veux, et je fais le mal que je ne veux pas. (Rm 7,19) il continu en disant : Or si je fais ce que je ne veux pas, ce n’est plus moi qui le fais; mais c’est le péché qui habite en moi. (Rm 7,20) Ainsi ce père de famille parlé plus haut en faisant des iniquités, dans certains cas, ce n’est pas lui qui les fait, mais le péché qui habite en lui.
FIN DU TEXTE… A TERMINER… A SUIVRE…
« Qedoranniyth : tristesse venant de la racine qadar, signifiant sombre, sans lumière.
arar : malédiction, de manière primaire peut être exprimé comme frappé, l’on pourrait extrapolé par blessé
Choix d’éducation selon le message évangélique
Chers neveux et nièces, qui auraient des enfants, je vous supplie de faire très attention dans la décision de les éduquer selon le message évangélique ou pas. Si vous vous engager de faire une éducation chrétienne, engagez vous à toujours agir selon la justice du Seigneur. Souvenez vous toujours que l’égalité, ce n’est pas la justice, donnez à chacun de vos enfants en toute équité, non pas comme vous avez donné aux autres, mais selon ses besoins. Si vous n’êtes pas capable d’être miséricordieux comme le père du fils prodigue, si vous n’êtes pas capable de savoir que se mettre en colère contre son prochain est un meurtre, si vous n’êtes pas capable de sentir les souffrances des petits décrites dans les Béatitudes, oubliez pour vos enfants toute éducation chrétienne. Ayez toujours au cœur cette image que je vais vous donner : les membres de votre famille sont les anneaux d’une même chaine. Dans le monde, on s’efforce d’éliminer le maillon faible, dans une famille chrétienne l’on s’efforce de renforcer le maillon faible.
L’étude de la biologie comportementale nous montre que les conflits entre individus ont pour finalité la mort du plus faible par le plus fort. Cette mort peut suivre immédiatement le combat ou le suivre dans un temps plus ou moins long. Il en est ainsi même chez ces pacifiques moutons, ou les mâles de plus de trois ans en arrivent jusqu’à la mort. Ceci se voit aussi chez les mâles chimpanzés et même chez certains oiseaux. Chez les bêtes nous voyons ce que j’appelle l’effet lapidation, un groupe tuer un de ses membres, par exemple chez les pigeons, ils vont piquer jusqu’à la mort le plus faible d’entre eux qui a été blessé. Mais en général c’est un mâle qui tue un mâle. Chez les humains nous pouvons voir un mâle tuer une femelle, et parfois une femelle tuer un mâle. Chers futurs parents qui allez devoir arbitrer des conflits entre vos enfants, ayez bien ceci en tête : tout conflit à pour but la mort du plus faible par le plus fort. Lorsque Notre Seigneur dit : Mais moi je vous dis que quiconque se met en colère contre son frère, méritera d’être condamné en jugement, il nous dit que la colère est un meurtre. Si vous avez décidé de donner une éducation chrétienne à vos enfants, vous même ne les tuez pas, car trop souvent l’on voit les plus grandes souffrances dans les familles, d’un conjoint à l’autre, d’un parent à un de ses enfants. Le conflit, ou disons le, la mise à mort en milieu catholique est plus cruelle qu’en un autre milieu. Car nous allons nous retrouver dans la configuration du groupe de pigeons qui met à mort son plus faible. Laisser faire le mal, c’est faire le mal. Lors d’un conflit entre un fort et un faible, des deux cotés il y a des pulsions qui altèrent le raisonnement. Mais celui qui assiste doit avoir tout son raisonnement pour prendre position pour le faible. Il est insupportable d’être mise à mort en milieu chrétien, c’est augmenter la violence des sévices de les faire drapé des paroles de charité de l’Evangile. Si vous voyez par exemple une sœur plus forte mettre à mort son frère plus faible vous pourrez vous dire que celle-ci est : fille du diable, menteuse et meurtrière. Ainsi vous pourrez voir tout chrétien qui fait souffrir son prochain. Notre Seigneur en donne la description : Vous avez le diable pour père, et vous voulez accomplir les désirs de votre père. Il a été homicide dès le commencement, et il n’est pas demeuré dans la vérité, parce qu’il n’y a pas de vérité en lui. Lorsqu’il profère le mensonge, il parle de son propre fonds, car il est menteur, et père du mensonge. Jn 8,44. L’on pourrait ainsi résumer : pourquoi cette sœur chrétienne est fille du diable, parce qu’elle est menteuse, et elle est menteuse car elle dit aimer le Dieu qu’elle ne voit pas et ne pas aimer le frère qu’elle voit, et elle est meurtrière car en aimant pas son frère elle le fait souffrir et en le faisant souffrir elle le tue.
Le désordre naturel réparé par la justice de Dieu
Notre Seigneur nous confirme qu’en lui est accomplie la prophétie : L’Esprit du Seigneur est sur moi, parce qu’il m’a conféré l’onction pour annoncer la bonne nouvelle aux pauvres. (Is 61,1-2) N’oubliez pas aussi, que les flammes de l’enfer sont destiné au diable et à ses démons, mais aussi aux chrétiens qui n’auront pas aidé matériellement les pauvres de l’Eglise se trouvant proches d’eux. Beaucoup d’études des mécanismes de la vie, des automatismes de biologie comportementale et de neurosciences semblent montrer une terrible fatalité de la douleur dans la nature. L’Evangile qui doit être annoncé à toutes créatures est le catalyseur qui va restaurer la nature blessée par le péché. Je vous citerais dans ce texte plusieurs études, mais pour moi celle d’Henri Laborit est la mère de toutes les études de neurosciences car elle porte sur la douleur de l’homme. L’expérience de Stanford est pour moi la sœur aînée de toutes les études de sociologie car elle porte sur le désordre des sociétés humaines. Henri Laborit montre que face à la douleur il y a trois alternatives : la fuite, l’agression ou l’autodestruction. L’Evangile en y ajoute la charité du fort envers le faible. A Stanford, ne fut donner qu’une règle aux étudiants gardiens, de ne pas frapper les étudiants détenus. Leur professeur aurait dû leur rappeler le principe : Cherchez donc premièrement le royaume de Dieu et sa justice Mt 6,33. Royaume de Dieu et justice de Dieu sont la même chose. La justice de Dieu c’est celle de Dieu qui se penche vers l’homme, du puissant qui soutient le faible. Si Dieu s’est donné comme devoir de s’occuper de l’homme c’est pour montrer que dans son Eglise le riche doive s’occuper du pauvre. Si vous n’êtes pas capable de comprendre cela, je vous en prie, n’éduquez pas vos enfants selon le message évangélique. Rien n’est plus insupportable d’entendre évoqué des principes de justice et de ne pas les voir appliquer. Vous imposeriez de réels sévices psychologiques à vos enfants
Dans la Sainte Bible nous entendons le psalmiste dire : pourquoi es-tu triste mon âme et pourquoi me troubles-tu, et Notre Seigneur nous dire : Mon âme est triste à en mourir. Sachant qu’âme en grec se dit psyché, nous voyons qu’en l’homme se trouve une douleur psychologique qui le trouble, comme un élément qui lui est propre et qui lui fait perdre sa maitrise. Ce qui le conduira dans la tragédie de sa vie exprimé par saint Paul : je fais le mal que je ne veux pas faire et je ne fais pas le bien que je veux faire.
Fort de ce principe émis pas saint Paul, avant de vous parler de douleurs que pourront subir vos futurs enfants, que la charité dans votre couple vous rappelle que l’homme n’est pas et n’agit pas selon sa volonté. Saint Paul, saint Pierre et saint Ignace d’Antioche en leur épitres déplorent des manques de charité des premières communautés chrétiennes. Pour votre part ne vous posez pas la question de savoir si vous êtes cause de manque de charité et de douleur pour votre conjoint, la sagesse vous impose de toujours vous poser la question de savoir en quoi vous blessez son âme. Confirmant ces principes tiré de l’Ecriture saint je vous invite à vous penché sur les expériences d’Henri Laborit sur les rats. Nous en tirons cette déduction qu’en cas de douleur se trouvent trois alternatives : la fuite, l’agression et l’autodestruction. L’on peut dire que la seule réponse à la douleur c’est la douleur, celle que l’on s’impose à soit même dans le cas de fuite et d’autodestruction ou celle que l’on impose à l’autre. Une quatrième voix que n’a pas pu observer Laborit sur ces rats, c’est la charité. La encre c’est une douleur et aussi une agression que l’on va s’imposer à soit même.
De manière primaire, en biologie comportementale l’on peut dire que l’individus n’agit que par recherche du plaisir et fuite de la douleur. Dans cette réalité biologique du plaisir l’on peut y mettre le bonheur, la paix, le bien-être, comme pour la douleur l’on mettra la souffrance et le mal-être.
Les scènes de ménages peuvent être considérés comme des éléments ordinaires de la vie de couple. Lorsque la colère est bilatérale, si elle n’est pas au vu et au su des enfants, elle peut être une bonne thérapie. Par contre si elle est unilatérale, elle devient un meurtre. Prenons un exemple de deux hommes qui les samedi soir se retrouvent dans un bar, et à la fermeture en viennent à se cogner dessus. L’on ne peut leur reprocher qu’un trouble à l’ordre public. Mais si ces samedi soir ce n’était qu’un seul et toujours le même homme qui tapait sur l’autre, tombé à terre, immobilisé de terreur, l’on pourrait dire que l’agresseur aurait perdu toute la noblesse de sa virilité. Hélas, souvent dans les couples de notre temps, c’est l’épouse qui joue ce rôle d’agresseur unilatéral, ce qui conduit à des fuites, c’est-à-dire aux divorces. Il existe aussi des cas ou c’est l’époux qui est l’agresseur. Puissiez-vous faire en sorte de ne jamais faire d’agression ou colères unilatérales, j’ai commencé à vous dire que cela était un meurtre. En faisant ainsi je n’ai que fait répéter les paroles de Notre Seigneur : Vous avez appris qu’il a été dit aux anciens: Tu ne tueras point; et celui qui tuera méritera d’être condamné en jugement. Mais moi je vous dis que quiconque se met en colère contre son frère, méritera d’être condamné en jugement. (Mt 5,22) Ces divins préceptes sont confirmés par les rats d’Henri Laborit qui face à la douleur, s’ils ne peuvent pas fuir ou agresser voient leur état physique se dégrader, augmentation de la tension, ulcère : éléments de mort prématurée. Encore récemment, une étude de neuroscience de l’université de Genève [Montandon 2020] montre que les personnes gentilles sont plus sujettes à la maladie d’Alzheimer que les personnes agressives.
Un humain est un inné et un acquis. L’inné, c’est la génétique, l’on est ce qu’ont été nos ancêtres, je ne m’attarderais pas sur ce sujet. Pour ce qui est de l’acquis il est important de dire que dans son infinie sagesse le Seigneur a mis des règles communes entre les être invisibles et visibles. Mais aussi des mécanismes communs de fonctionnement entre le coquelicot, le rat et l’humain. Notre acquis commence lors de notre gestation au sein de notre maman. L’on sera mâle ou femelle, prédateur ou proie, dominant ou possédant, ainé ou cadet et bien d’autres spécificités. La première expérience dont je ferais appel, porte sur des œufs de goélands : [Noguera – Velando 2019]. Un œuf est mis à part de sa niché on lui fait entendre des enregistrements de cris de peur des parents signalant un danger. On le remet avec sa niché, il va transmettre cette peur aux outres œufs, et tous écloront avec retard, avec des spécificités physiques réduites et des attitudes craintives. Si l’on extrapole ceci aux humains, l’on peut dire qu’une maman enceinte dont l’enfant en gestation a subi un traumatisme extérieur, peut transmettre les conséquences de ce traumatisme a une autre maman enceinte ayant une gestation normale. C’est pour cette raison, chères futures maman, ayez particulièrement à cœur de vous protéger de tout ce qui pourrait troubler votre paix, évitez peut-être même de rencontrer des personnes ayant des troubles.
Vous serez étonné de ce que j’ai écrit plus haut, que la nature fait, et disons le donc, que Dieu veut, qu’il y ai des prédateurs et des proies. Et cela est ainsi dans le même groupe social : cité, entreprise ou famille. Pour comprendre prenons l’exemple d’un troupeau de brebis. Ce sont des proies, et qui ont besoin d’un berger prédateur pour les défendre. Les pulsions prédatrices du berger sont légitimes lorsqu’elles s’expriment contre les prédateurs qui pourraient venir faire souffrir une de leur brebis, que ces prédateurs soient extérieurs au troupeau ou même faisant parti du troupeau. Ces pulsions prédatrices deviennent meurtrières lorsqu’elles s’expriment pour faire souffrir un membre du groupe, surtout si ce membre est le plus faible. Rien ne peut justifier un tel processus, même si le prédateur déclare que c’est pour forger le caractère du petit qui est trop capricieux, faire ainsi c’est manifester de malsains plaisirs de faire souffrir. Dernièrement je disais à un ami que la spécificité de l’humain sur la bête était que le fort protégé le plus faible. En fait j’avais tort, quelques jours après avoir affirmé cela je lisais une étude sur les chimpanzés [Servais 1993] montrant que le rôle principal du mâle dominant dans un groupe était d’intervenir en cas de bagarre entre deux mâles, et de prendre toujours position pour soutenir le plus faible. C’est là que j’ai eu la confirmation que notre société française était morte, et même que pour la plupart de nos familles catholiques sont mortes car elles ne respectent même plus les règles de la nature qu’ont les bêtes. L’on pourrait voir une échelle défini en cas de conflit entre le fort et le faible : 1. l’on va attaquer le fort pour défendre le faible ; 2. l’on ne fait rien mais l’on dit au faible que ce que lui fait le fort n’est pas bien ; 3. l’on ne prend pas position car le fort a en partie des raisons et le faible des torts ; 4. l’on élève au rang de vertu la méchanceté du fort et demande au faible de se soumettre.
Pour ma part, ma chère petite maman avait vécu à l’époque ou des prêtres disaient que l’âme de l’enfant apparaissaient plusieurs semaines après la conceptions, et ainsi pouvaient justifié des fausses couches provoquées. Ma chère maman souvent me disait, sans malice, avec un grand sourire et plein d’affection : toi tu es tenace, pendant que je te portais, j’en ai soulevé des armoires pour te faire partir, mais toi tu as tenu bon. Oui en effet j’ai tenu, mais il est certain que j’ai gardé des séquelles, j’avais une prédisposition de proie, cela n’a pas aidé. Prenons un autre exemple au sujet de votre tante, ma chère petite maman m’a raconté plusieurs fois son accouchement. Cela s’est passé pendant l’état de guerre qu’il y avait en Algérie. La naissance devant se faire par césarienne il fallut un convoi militaire pour l’amener à l’hôpital. Au retour, les parents étaient pressés de revenir, ils ont prit un taxi conduit par un français musulman. Ma petite maman m’avait résumé la situation : papa était à la place passager avec sa mitraillette dirigé vers le chauffeur, il lui avait dit : « tu n’a pas intérêt à t’arrêter pour nous faire tuer par des félagas, sinon je tire sur toi » car dans plusieurs cas des pieds noirs furent tués par la collaboration de chauffeurs de taxis. Et ma petite maman de continuer : il me donna son pistolet, et me dis : « s’ils nous arrêtent pour nous tuer, tire sur l’enfant et tire sur toi, ils ne doivent pas nous avoir vivant. Pendant tout le voyage, dans un bras j’ai serré Chantal, et dans l’autre main je n’ai pas lâché le pistolet. » Pour une personnes normale, cela aurait impacté négativement sa vie. Mais votre tante dès sa naissance fut forte, elle a pleinement réussi sa vie dans ce monde, elle avait une prédisposition de prédateur, cela l’a aidé.
Beaucoup d’études de sociologie montrent que la vie d’un individu, sa réussite ou ses échecs, sont définis dans ses cinq à sept premières années. Cela par rapport à son milieu de vie, à l’accueil qu’il a reçu, et ce qu’il recevra. Cela commence par le sexe, s’il nait mâle ou femelle, excusez-moi d’utiliser ces termes exprimer des réalités biochimiques. Nous le voyons dans l’Ecriture sainte, les filles d’Adam et d’Eve ont été oubliées par la tradition. Les parents chinois sont plus clairs sur ce plan, lorsqu’à l’échographie ils voient qu’ils vont avoir une fille, parfois ils la font avorter. C’est différent des parents français, qui diront accepter autant un garçon qu’une fille, en réalité ce n’est pas vrai. En toute bonne foi, leur cerveau qui par altruisme leur fait dire vouloir une fille leur ment, ils veulent un garçon. L’honnêteté voudrait que les parents, surtout la mère, lorsqu’ils ont une fille, se disent : « naturellement je considère moins ma fille que mon garçon, donc je dois renforcer mon attention pour elle. » Cela évitera ces étranges conflits entre mères et filles premières dans la fratrie. La mère qui dit qu’elle a toujours aimé sa fille, et celle-ci affirmant que sa mère à une affection moindre pour elle. Cela vient des premières années de vie de l’enfant. Nous voyons des inégalités dans les naissances des enfants. Chez les Apôtres il y eu saint Jean, que Jésus aimait le plus, et saint Pierre qui aimé le plus Jésus. En effet il existe des degrés d’intensité d’amour.
Chers futurs parents, aussi saints et intelligents que vous soyez, ayez toujours la modestie de vous dire que vous ne voyez pas toutes la réalité de vos enfants, et surtout les blessures que vous pourriez leur faire. Ainsi nous savons que les parents sont persuadés traiter de manière équitable leurs enfants, sans faire la moindre préférence. Mais en réalité une étude montre : [Harrel A. 2005] « Physical attractiveness of children and parental… » que les parents préfèrent et porte plus d’attention au plus beau de leur enfant. Une autre étude montre aussi [Saudino K.J. 2004] « Night ans Day : Are Sibling as Different… » que les parents surestiment les différences entre leurs enfants en faisant des erreurs d’analyse. Notamment entre l’enfant le plus actif et celui qui serait timide.
L’être humain est porteur de douleur, et la réponse à sa douleur c’est la douleur qu’il va s’infliger ou infliger à l’autre. Mais hélas arrive un moment ou il peut infliger de la douleur que par plaisir personnel. En tant que parents, vous deviendrez détenteur d’autorité. Et comme le dit bien Étienne de La Boétie dans son Discours de la servitude volontaire, tout détenteur d’autorité est un tyran persuadé d’être un bienfaiteur. Ayez toujours cette réalité à votre esprit. Mais votre devoir d’humain est de toujours accomplir la justice divine. Pour cela mettez-vous toujours à la place de votre enfant en vous imaginant qu’il est en état de douleur et en vous demandant si vous aimeriez que l’on vous traite comme vous traiter votre enfant.
Bien chers neveux et nièces qui allez avoir des enfants je vous rappellerais ce principe trop oublié de nos jours : un enfant a droit à un papa et une maman. C’est vrai, mais pas seulement, le papa doit être un père, souvent de nos jours les papas sont des grands frères, et la maman doit être mère, souvent de nos jours les mamans sont des grandes sœurs. Le papa sera le père du fils prodigue qui accepte son fils comme il est. La maman sera comme Rébecca qui sera privilégier le plus faible de ses fils. Un enfant doit avoir aussi des frères et des sœurs. Mais cela ne suffi pas, l’homme n’est pas fait pour naitre dans une famille nucléaire, il doit se développer dans une famille élargie. Il doit aussi avoir des oncles et des tantes, des cousins et des cousines. Pour cela évité de déménager, Sigolène oublie tout déménagement, Marc, si tu déménage, fait le le plus proche d’Angers. Maylis reste prêt de la famille de Paul qui t’aime comme tu aimes. Vos enfants y verront leurs cousins, et surtout ils seront pour certains proches des tombes de leurs aïeux. Si certains de vos enfants n’auront pas besoin d’être attaché à une terre avec les tombes de leurs aïeux, d’autres en auront besoin pour leur équilibre. Il en est ainsi, les besoins de certains peuvent être incompréhensible pour d’autres.
Le grand Sénèque, auteur latin, écrit : Le premier signe, selon moi, d’une âme bien réglée, est de se figer, de séjourner avec soi. Il dit cela pour montrer les dangers des voyages. Alors évitez de déménager d’un coin de France à l’autre ou pour vous installer à l’autre bout du monde. J’ai été un migrant, dans une famille de migrant. Lorsque j’écoute Georges Brassens chanter : Les copains d’abord, je vois qu’il me manque dans ma vie ces copains que j’aurais connu de la maternelle, au primaire, au collège. Des copains que j’aurais pu aidé et qui auraient pu m’aider tout au long de ma vie. Je sais qu’il en est de même de vous, alors de grâce, permettez à vos enfants de pouvoir toute leur vie avoir ces copains. Si je vous ai dit au début d’avoir dans votre couple une grande charité, permettez-moi de vous dire d’avoir entre vous, frères et sœurs, une grande charité. Il est important que vos enfants aient des oncles et des tantes, des cousins et cousines. Chacun d’entre vous avez des richesses et des pauvretés. Dans les décennies qui viennent, peut-être qu’un d’entre vous, aura moins réussi dans sa vie matérielle que les autres. Votre devoir de chrétiens sera de l’aider. Ne lui dites pas : « tu as eu autant que nous, tu as choisi ta vie. » Cela est toujours une erreur, il n’y a pas d’égalité entre enfants, et quand bien même il y en aurait, l’égalité est une injustice, l’on se doit d’être équitable plutôt que juste. Et personne ne choisi une vie médiocre de douleur. Bien chers neveux et nièces, ne pas garder entre vous, frères et sœurs une réelle unité de charité, ce sera mettre en danger l’unité de vos enfants avec vous. Et aussi fort que vous auriez été dans votre vie, à son crépuscule vous auriez à souffrir en votre âme des souffrances qu’ont subi vos proches que vous n’avez pas soutenu.
Il y a quelques temps Sigolène me disait qu’elle voulait trois enfants et que JB en voulait deux. Je lui ai dit qu’a mon avis il est préférable d’en avoir deux ou quatre, mais éviter d’en avoir trois. Par mon expérience de par celle de plusieurs personnes en difficulté que j’ai connu, le nombre de trois enfants peut être cause de souffrance du troisième. Souvent les deux premiers enfants se mettent en binôme et excluent le troisième. Pour ma part je ne me souvient pas dans mon enfance de discutions entre ma sœur et mon frère. Les seuls souvenirs que j’ai ce sont des moments de souffrances imposés sous prétexte de plaisanteries. L’expérience d’Henri Laborie montre que la douleur en état de réclusion solitaire, ou pourrait-on dire de nos jours de confinement, provoque une auto-destruction.
Il existe maintenant de très nombreuses d’expériences de cyberball [Williams 2009] consistant à faire jouer des jeunes chacun sur un ordinateur à un jeu de balle. Le programme au bout de quelques minutes prend la main et fait croire à un participant que ses partenaires de jeu ne veulent plus lui passer la balle. Nous voyons ainsi que l’ostracisme, l’exclusion, la mise en solitude, en réclusion est une grande cause de douleur. Une vidéo montrera à ceux d’entre vous qui ont du cœur de voir la souffrance causée par l’exclusion. Des moralistes pourront dire que ce jeune manque de force de caractère et devrait prendre sur lui-même. Que les joueurs ne sont pas tenus à le faire jouer avec eux. Mais lorsque nous entendons Notre Seigneur dire : Mon âme est triste jusqu’à la mort, nous oublions la suite, que l’on traduit pas : restez ici, demeurez ici, qui se dit en latin : sustinete hic. Le premier terme appel à une aide active, de défense, le deuxième terme demande une présence, comme un appel : ne me laissez pas seul.
Bien chers futurs parents vous aurez à arbitrer chez vos enfants les conflits les plus durs, ceux entre les aînés et les cadets. Souvenez vous de l’aîné Caïn qui tua son cadet Abel, de l’aîné Esaü qui fit fuir son cadet Jacob, des fils aînés d’Israël qui vendirent leur cadet Joseph, des fils aînés de Jéssé qui oublièrent que leur petit frère David pouvait devenir roi, du frère aîné du fils prodigue qui reprochât à son père sa miséricorde. Nous nous trouvons devons un automatisme biochimique. Tous ces aînés agirent avec certitudes de faire le bien. Je pense quand même, que dans le cas de Caïn, il y a dû y avoir une grande sœur perverse pleine du désir de faire souffrir, qui dirigea le bras de l’aîné sur le cadet. Caïn, comme tous les aînés est moins futé que les cadets, mais il n’était pas méchant. Il fit repentance, pénitence, fut relevé de sa peine de vagabondage et pu fonder une ville et eu une prestigieuse lignée. Evidement, tout ne se passe pas toujours comme cela, nous le voyons avec les enfants d’Amram. C’est grâce à sa sœur ainé Myriam que son petit frère Moïse sera confié à la fille du pharaon. Et lors de la bataille des Amalécites, Aaron le frère ainé, et Hur époux ou fils de Myriam vont soutenir les mains du cadet. Aaron qui n’eu pas la peur de perdre son rang se vit confirmer autorité familiale par son rang grand prêtre. Et l’Ecriture sainte lui donne une postérité, alors qu’elle ne le fait pas pour son cadet Moïse.
Bien chers neveux et nièces, vous êtes jeunes, et je sens que vous ne pourrez pour l’instant pas approcher ce que je dis. Il vous faudra des décennies de vie et d’expérience pour réaliser l’importance de mes paroles.
PAS ENCORE FINI, A ORDONNER, A CLARIFIER, A SUIVRE…