Mos majorum

Mos majorum

n cet article nous allons parler des vertus. C’est un sujet très important. L’on ne peut donc pas utiliser le même langage et vocabulaire que celui des scolastiques qui s’adressent aux pieuses religieuses, aux savants séminaristes et bourgeoises rêvant de faire de la théologie. Au jeune désirant réussir sa vie professionnelle et familiale, à l’homme blessé par la vie voulant sortir d’une addiction, il faut un langage simple et fort à la hauteur du but qu’ils se donnent.

Le terme Mos majorum, signifie les mœurs des anciens chez les romains. C’était le fondement de l’âge d’or de l’humanité que tous devaient suivre, et cela portait sur les vertus. Nous avons entendu parler des vertus, comme de gentilles qualités naturelles ou surnaturelles. En fait le mot vertu, vient de virtus, qui signifie force. Et ce mot latin vient du mot vir, qui signifie homme, même mot qui donna le terme de virilité. Il est donc préférable d’utiliser le mot : forces. C’est pour cela que cet article s’adresse en premier aux hommes et en second aux femmes pour qu’elles puissent rappeler leurs hommes à leurs devoirs. Et aussi, parce que ces faibles femmes, possèdent presque sans effort en elles ces forces. Une autre spécificité de vocabulaire se fera par les termes du canon de la sainte messe : cultoribus… fidei : cultivateurs de la foi. Donc les forces ont pour objet d’être cultivées, et nous nous devons d’en être les cultivateurs.

Si nous utilisons le langage scolastique, l’on prendra cette formule trouvée sur le web :

La vertu est une disposition habituelle à faire le bien, elle est spirituelle, demeure dans le sujet, lui permet de faire le bien facilement, rapidement et avec joie.

Cette définition qui conviendra parfaitement à de pieuses religieuses semble être bien loin des préoccupations des hommes actuels. Il faut utiliser la formule :

Eh mec ! Retiens bien. Les choses qui te seront les plus utiles dans ta vie, c’est de cultiver les quatre premières forces : tempérance, prudence, justice et force. Pour les mettre en toi, tu dois aimer la justice.

C’est en fait reprendre les paroles de l’Ecriture sainte qui nous parle des vertus cardinales :

Et si quelqu’un aime la justice, les grandes forces sont son ouvrage: car c’est elle qui enseigne : la tempérance, et la prudence, et la justice, et la force, qui sont les choses les plus utiles à l’homme dans cette vie. Sg 8,7.

Tout commence par l’amour de la justice. Mais pour qu’un individus aime la justice, il faut qu’il vive dans un milieu ou règne la justice. La justice c’est l’application de l’équité, c’est-à-dire de l’égalité. Elle est exprimée par la règle d’or : fait à ton prochain ce que tu voudrait qu’il te fasse. C’est pour cette raison que l’iniquité est, avec l’impiété, mise dans les pires des péchés. J’ai connu un prêtre qui privilégiait la version grecque de la Bible à la version latine. Il faisait prévaloir le sens de anomia. sans loi, au terme latin : iniquitas : sans égalité. Alors que le terme hébreux eh’-vel à la même signification que le latin. En effet ce prêtre faisait tout selon la loi, loi qui parfois établissait lui-même. Mais je n’ai rarement vu homme ayant détruit autant de vie de ses prochains, prêtre ayant fait autant de procédure, toujours en respectant la loi.

Dans son le prologue de sa Règle, saint Benoît nous précise :

Dans cette institution, nous espérons ne rien établir de rude ni de pesant. Si, toutefois, il s’y rencontrait quelque chose d’un peu rigoureux, qui fût imposé par l’équité pour corriger nos vices et sauvegarder la charité, garde toi bien, sous l’effet d’une crainte subite, de quitter la voie du salut dont les débuts sont toujours difficiles. (Règle de saint Benoît 46-48)

Il semble que depuis Cîteaux, la spiritualité de beaucoup de communautés ecclésiales latines semble se faire par l’établissement de pratiques rudes et pesantes pour soit disant éprouvé un subalterne. Cela procède du même mécanisme cérébral, pour le supérieur, que les pratiques sexuelles sadomasochistes. Ces pratiques bien qu’elles soient des péchés graves, provoquent un plaisir mutuel lorsqu’elles sont faite entre adultes consentants. Mais dans le cadre des épreuves non imposées par l’équité, même avec consentement du subalterne, c’est un abus qui a des conséquences psychologiques plus grave qu’un viol avec sévices physiques. Toute autorité venant de Dieu, tout acte d’autorité à une valeur sacrée. Le moindre abus d’autorité n’ayant pas fait l’objet de réparation va sacraliser l’iniquité dans le système de pensé de celui qui le subi, cela le coupera de l’amour de la justice, et l’empêchera de cultiver : la tempérance, la prudence, la justice et la force.

Dans un article précédent, je montre que si les scolastiques parlent d’intérêt particulier et d’intérêt général, pour ma part j’évoque les trois sphères de vie motivant le plaisir personnel, l’intérêt social et le devoir catholique. Catholique toujours dans une universalité comprenant le temps, l’espace, le social, la création et le Créateur. Les quatre première forces, sont d’ordre personnel et va permettre à l’homme de vivre un réel plaisir dans sa vie. Cela par la maitrise de toutes ses pulsions qui peuvent parfois lui faire faire le mal qu’il ne veut pas faire, ou ne pas faire le bien qu’il veut faire.

Dans la sphère d’intérêt social je vais mettre deux forces : la pietas et la fides. J’utilise les termes latins pour ne pas faire de confusion avec les définitions scolastiques destinés aux savants séminaristes. Cet article est destiné à former des combattants. Je pourrais mettre à ce niveau une troisième force : l’espérance. Mais cette force est comprise dans la pietas et la fides, elle en est même leur fondement. C’est la force de l’espérance qui va nous permettre de cultiver la force de pietas et la force de fides.

La base de mon discours sur la pietas c’est faite à partir de l’article :
« Pietas » : piété personnelle et piété collective à Rome, de Madame Jacqueline Champeaux
Au sujet de la Fides :
Les Romains, peuple de la fides, de Monsieur Pierre Boyancé

Et omnibus orthodoxis

Et omnibus orthodoxis

e deuxième article est encore une pièce de pluzz du tableau portant sur l’anthopopraxie. Bien que je n’ai pas encore défini ce mot, je continu à préciser le vocabulaire qui permettra de parler de concepts particuliers Nous le verrons par la suite, dans nos études des comportements et des fonctionnement cérébraux, que les plus grands problèmes proviennent d’erreurs subjectives provenant de pulsions contextuelles. C’est pour cette raison que nous avons besoin de certitudes autant dans l’action que la pensée et donc les moyens de déterminer ces certitudes.

Après le regard jeté sur la traductions de mots de l’Ecriture sainte, je vais m’intéresser à la traduction de trois mots venant de la tradition et de la liturgie.

Orthodoxis

Pour comprendre la gravité du changement du sens orthodoxis, je vais prendre comme exemple les termes du canon de la messe que de toutes antiquité l’on disait après : Una cum famulo tuo pap nostro N, et Anstite nostro N, et Rege nostro N. Ces termes sont : et omnibus orthodoxis atque fidei catholicae et apostolicae culturibus. C’est traduit actuellement par : et tous ceux qui veillent fidèlement sur la foi catholique reçue des Apôtres. De cette traduction le mot très important : orthodoxis a été tout simplement supprimé au prétexte qu’en évoquant ceux qui veillent fidèlement, elle ne fait qu’évoquer les orthodoxes. Elle est exclusive, concernerait après le pape et l’évêque, que les seuls membres de la hiérarchie de l’Eglise. Mais sur le plan littéral, même sans connaître le latin l’on voit que cette traduction manque de mots. Un jeune collégien la traduirait ainsi : Et tous les orthodoxes, et tous les cultivateurs de la foi catholique et apostolique. C’est une formule plus inclusive, elle concerne tous les bons fidèles de l’Eglise.

Nous nous trouvons devant le mot : orthodoxis, en français : les orthodoxes, venant du mot orthodoxie. Il est admis par presque tous que ce mot signifie : ortho : droite et doxie : opinion, doctrine. Pour le dictionnaire Bailly : « doxa » veut dire « évaluation » dans les plus anciens textes grecs, et par extension, « réputation ». Mais pour le cardinal Ratzinger, maintenant pape émérite, dans un texte, à l’article : 5 Orthodoxie et orthopraxie, (troisième paragraphe) précise :

Dans le suffixe « doxia », « doxa » n’était pas compris au sens d ‘ »opinion » (opinion réelle). Du point de vue grec, les opinions sont toujours relatives; “Doxa” était plutôt compris dans son sens de “gloire, glorification”. Être orthodoxe signifiait donc connaître et pratiquer la bonne manière par laquelle Dieu veut être glorifié. Il fait référence au culte et, basé sur le culte, à la vie. 

Nous retrouvons ce terme de Doxa dans la doxologie en grec : Doxa patri kai huio kai hagio pneumati. Il est vrai que le sens de ce mot semble s’être perdu en Occident, mais il s’est conservé dans les langue slave : Pravoslavie. Pravo : vraie / Slavie : gloire. L’orthodoxie doit être entendue dans un sens restrictif pour l’Eglise : les règles, le culte qui va permettre de manifester la gloire de Dieu. C’est en somme une orthopraxie et qui correspond à l’antique piétas mettant le fidèle dans la juste place qu’on occupe dans la hiérarchie sociales et cosmique et donc des devoir qu’elle implique envers la famille, la collectivité civique et la divinité. Ce changement du sens de l’orthodoxie, conduira à la perte de la pietas des peuples occidentaux par les réformes liturgiques romaines du XXe siècle et provoquera les plus grands troubles psychologiques de peuples entiers que l’on vit dans l’histoire humaine.

Mais aussi dans un sens large pour l’individus : le fait de manifester sa gloire. Notre vraie gloire est celle que Dieu a mis en nous, c’est-à-dire la sienne. Car toute existence, celle du minéral, du végétal, de la bête et de l’homme est faite pour manifester la gloire de Dieu. Observons avec grande attention les paysages splendides, l’humble coquelicot, le majestueux chêne, le chat attendrissant tous tendent a exprimer la gloire, leur gloire, celle que Dieu a mis en eux, la gloire de Dieu lui-même.

Fides

Le deuxième mot sur lequel je vous invite à vous pencher, c’est Fides, foi, en français, ce mot latin a aussi donné fidelis : fidélité. Nous le retrouvons dans la formule liturgique précédemment citée : atque fidei catholicae et apostolicae culturibus. Dans son dictionnaire de la Bible, Vigouroux commence à nous définir le terme foi de la sorte : vertu de la volonté qui fait tenir les promesses. Et par la suite il nous donne la définition scolastique de la foi : vertu surnaturelle au moyen de laquelle l’homme adhère, sans hésitation et sans crainte, aux vérités révélées par Dieu et proposées comme telles par l’Eglise. Mais l’on peut légitimement émettre le postulat que les apôtres qui rédigèrent les évangiles et épîtres, n’avaient pas lu saint Thomas d’Aquin, et donc utilisaient ce mot foi dans le sens qu’il était utilisé par leurs contemporains. Voici donc une définition de la fides romana :

conduite exprimant une disposition permanente de la volonté, la fidélité à ses obligations et spécialement à ses engagements… en les mettant sous la garantie de Jupiter Optimus Maximus, avec la certitude que cette conduite obtiendra des bénéfices.

Voir dans la foi, une simple adhésion à des vérités révélées, ne permet pas de saisir les paroles de : vas, ta foi t’a sauvé. Alors qu’en y voyant une vertu de fidélité à ses engagements, fera comprendre l’affirmation du Seigneur envers le centurion. Ce romain avait la certitude que la fidélité à son devoir allait lui apporté les bons auspices du Dieu d’Israël. La foi est une vertu, ce qui signifie une force, donc c’est une réalité dynamique et non statique comme le serait un simple dépôts de vérités.

En lisant saint Paul qui parfois met en parallèle foi et loi, je me suis trouvé en face d’incompréhension avec la définition scolastique de la foi. Alors qu’en donnant à ce mot le sens qu’il avait dans l’antiquité, ces propos de saint Paul me semblent plus clairs. Evidement la foi dont parle saint Paul n’est pas celle du Mos majorum des romains fondée sur Jupiter Optimus Maximus, presque pourrait-on dire la divinité suprême à Rome. Cette foi en Jésus dont parle saint Paul est précisée dans le canon de la messe : fidei catholicae et apostolicæ. Elle est : catholicæ, elle dépasse la dimension de Rome, et elle est : apostolicæ, elle peut conduire jusqu’à la mort, jusqu’au martyr, comme l’ont fait les apôtres à la suite de leur divin Maître. C’est dans le sens qu’elle repose sur Jésus Christ, qu’elle impose l’adhésion et connaissances des doctrines enseignées par son Corps mystique qu’est l’Eglise. En résumé, je donnerais comme définition de la foi évangélique :

Vertu naturelle qui donne la certitude, lorsqu’elle est fondée sur Jésus Dieu, qu’en accomplissant son devoir, Dieu exaucera nos demandes.

Je parle évidement de la foi évangélique, celle se trouvant dans l’évangile, celle que peut avoir le païen Centurion, ou l’hérétique lépreux samaritain. Je ne parle pas de la foi théologique, qui est une vertu théologale reposant sur l’adhésion à des vérités et exprimé dans l’acte de foi. Au sujet de cette foi, comme nous apprend la théologie, si l’on en nie un seul élément on perd la foi. Le pape Pie IX le précise à la fin de la constitution Ineffabilis Deus définissant le dogme de l’Immaculé conception :

Qu’il ne soit donc permis à qui que ce soit de contredire, par une audacieuse témérité, ce texte écrit de Notre déclaration, décision et définition ou bien d’y porter atteinte et de s’y opposer. Que si quelqu’un avait la hardiesse de l’entreprendre, qu’il sache qu’il encourrait le courroux du Dieu Tout-Puissant et de ses apôtres Pierre et Paul.

Catholicus

Il est admis de presque tous, que le mot catholique signifie : universel. Ce qui donne à ce mot une dimension presque uniquement spatiale. Il faut savoir que les mots orthodoxis et catholicus sont typiquement chrétiens, inventés par les chrétiens pour exprimer des réalités spécifiquement chrétiennes. Les premiers chrétiens possédaient le mot œcuménique, qui a un réel sens spatial, l’ensemble de la terre habité. S’ils ont forgé le mot catholicus, c’est qu’ils voulaient lui donner une dimension dépassant la spatialité. Les églises latines procédaient dans leur vocabulaire latin le mot : universalis, si elles ont adopté le mot grec catholicus, c’est que pour elles, il exprimait une autre réalité plus large. Je donnerais la définition de la catholicité par le dictionnaire de Diderot :

Certains objecterons que cette source leur laisse désirer plus de sérieux. A cela je citerais saint Vincent de Lérins, l’auteur ancien le plus cité par Bossuet, dans son Commonitorium : Il faut veiller avec le plus grand soin à tenir pour vrai ce qui a été cru partout, toujours et par tous. L’on peut dire que ce concept de catholicité est un rempart au relativisme qui cause le désordre dans la société et la vie des individus.

In principio erat Verbo

In principio erat Verbo

Bien qu’il ne soit pas Père de l’Eglise, Albert Camus disait : Mal nommer les choses, c’est ajouter au malheur du monde. Ce n’est pas la pensée qui fait les mots, mais les mots qui font la pensée. Un vocabulaire plus riche permet une pensée plus juste et précise. La justesse du mot fonde le moins mauvais droit dans la société. Et nous en arrivons à cette suite logique : la justesse du mot permet le droit, le droit conduit à la justice, la justice donne la charité, la charité évite le désordre et la douleur.

Dans cet article je me limiterais à quatre termes verbum, orthodoxis, fides et catholicus. L’on doit admettre que le sens de ces mots est fondamental pour notre doctrine, mais l’intellectualisme de la théologie des églises latines, semble avoir fait perdre leur sens à ces mots.

In principio erat Verbo

Commençons par Verbo, dans le Prologue de saint Jean, traduit par le Verbe, ou la Parole, un peu dans un sens de rationalité, de logique. C’est en me penchant sur la version araméenne que je me suis aperçu qu’en cette langue ce mot se traduisait par Miltha, c’est à dire mot. Que les versions anglaises, venues au commencement des version latines nous donnent : In the beginning was the Word. En russe, venant du slavon traduit du grec nous avons : В начале было Слово, et Слово, (Slova) signifie aussi mot. En latin nous prendrons le Grand dictionnaire latin, à l’article verbum, à la section : Locutions, expressions et exemples, nous verrons que le sens de mot, prime sur celui de raisonnement logique.

Dans son dictionnaire, Anatole Bailly, à la page 1200, pour le terme : λόγος, comme deuxième sens, il donne celui de : mot. Pierre Chanteraine dans son Dictionnaire étymologique de langue grecque, à la page 625, il montre que l’étymologie de ce terme signifie : choisir. Ce qui conforte ma pensée de dire que le terme de Vebum va dans le sens de précision du mot.

Même saint Thomas d’Aquin, dans sa Catena auræ, ne peut pas cacher la préférence du sens mot à celui de raison. On le voit dans sa première citation de saint Augustin. Bien que le néothomisme, dans les traductions françaises de la Chaine d’or, se fera un devoir  en traduisant Verbo par Verbe au lieu de Mot, de vouloir privilégier le sens de raison. D’ailleurs le Prêcheur, dans sa lettre au pape Urbain IV pour présenter sa compilations des commentaires de l’Evangile introduit en disant : La source de la sagesse, le Verbe unique de Dieu qui habite au plus haut des cieux. Verbe unique de Dieu ne peut être que compris par Mot unique de Dieu plutôt que Raison unique de Dieu.

Dans l’introduction du prologue de saint Jean, l’on pourrait lire que ce Mot n’est pas seul, il est auprès du Père, il est de toute éternité avec le Saint-Esprit. L’on peut dire que le Père de toute éternité dans le passé n’a dit qu’un Mot, qu’il le dit maintenant et le dira dans toute éternité dans l’avenir, et ce Mot, c’est son Fils. Lorsque l’on dit que le Père engendre le Fils, cette génération peut être comprise par l’éternelle et perpétuelle prononciation de ce Mot par le Père. Estimer qu’avant la création, les personnes de la Sainte Trinité passèrent des siècles à tenir des raisonnements logiques, à discuter entre elles, ne correspond pas au sens des termes : In principio erat Verbo. S’il est vrai que la traduction : Au commencement était la Parole, peut-être correcte à deux titres, parce que parole peut aussi avoir un sens de mot unique, et que le terme araméen Miltha est au féminin, mais ce terme est ambigu car il fait pensé de nos jours à la discutions.

Faire le Mot

Certains penseront que ces deux distinctions d’un même mot sont futiles, ou n’ont qu’un intérêt de curiosité. A la parole de cette femme qui dit : Heureux le sein qui vous a porté… nous nous souvenons de la réponse du Seigneur : Quinimmo beati, qui audiunt verbum Dei et custodiunt illud. Lc 11,28, que nous traduisons : Plutôt heureux qui écoutent la parole de Dieu et qui la gardent. Il serait plus opportun de donner à beati une dimention religieuse en le traduisant par bienheureux. Pour ce qui est de : audiunt verbum Dei, nous rentrerions dans une autre dimention en le traduisant par : écoute le Mot de Dieu. Les termes de : et custodiunt illud, traduit : et le garde, n’exprime pas vraiment custodium, car l’on peut imaginer que l’on garde un livre dans un tiroir. Le mot : custodio, a aussi une valeur de protéger et de défendre.

L’évangéliste saint Luc citera aussi : Mater mea et fratres mei hi sunt, qui verbum Dei audiunt et faciunt. Traduit par : Ma mère et mes frères sont ceux qui écoutent la parole de Dieu et la mettent en pratique. Je pense que rien ne gênerait en esthétique et en compréhension que l’on traduise de manière plus littérale par : Ceux qui écoutent le Mot de Dieu et le font. C’est comme une invitation a incarner en nous le Verbe de Dieu. Le mot : facium est une conjugaison du verbe : facio, qui donne aussi : factum, utilisé dans le Prologue de saint : Et Verbum caro factum est. Si l’on compile ces deux versets l’on peut en donner donc deux traductions :

Heureux qui écoutent la parole de Dieu et la garde… et la mettent en pratique.
Bienheureux qui écoutent le Mot de Dieu, le protège… et le font.

Je pourrais citer aussi saint Jacques (Jac 1,22)

factores verbi, et non auditores tantum
mettez en pratique la parole, ne vous contentez pas de l’écouter
faites le Mot, ne vous contentez pas de l’écouter

Je suis très déçu de ne pas pouvoir vous faire partager sur ce sujet les merveilleux versets autant de l’Ancien que du Nouveau Testament, cela ferait un trop long texte. J’en donnerais un dernier portant sur le mot facio, il nous vient de saint Jean

Pour voir la force de ce mot facio, et ces dérivés je citerais le Seigneur : Jn 3,21

qui autem facit veritatem, venit ad lucem,
Mais celui qui agit selon la vérité vient à la lumière
Qui par contre fait la vérité, vient à la lumière.

Le Christ c’est le Verbe que nous devons faire, c’est aussi lui la vérité, que nous devons faire. L’obligation de facio, de faire, et une obligation d’acte. Saint jean nous le précise :

Filioli mei, non diligamus verbo neque lingua, sed opere et veritate :
Mes petits enfants, n’aimons pas en paroles ni avec la langue, mais par les actes et en vérité.
Mes petits enfants, n’aimons pas en mot, ni par langue, mais par acte et vérité.

Avant de conclure ce texte je ferais une dernière réflexion au sujet du seul mot parole, qui dans les traduction françaises de la Bible, traduisent trois mots latins : verbum, eloquium, sermo. Ou du mot assemblée, qui traduit les mots latins de : concilio, conventus, ecclesia, synagoga, qui sont en fait autant de réalités différentes.

Alors, verbum, c’est mot, ou raisonnement ? Pour certains, cette distinction ne sera que l’ordre d’une curiosité anecdotique, pour ma part je pense qu’elle exprime deux systèmes de pensée qui donneront ou une pensée opérative, ou une pensée spéculative. Nous nous trouvons en face d’une fracture commencée lors du dialogue entre le serpent et Adam. Une réalité doit-elle toujours être objet de discutions pour sa compréhension, ou certaines réalités doivent être accepté sans exigence de compréhension. L’on retrouve ces deux modes de pensés dans les actuelles neurosciences : dominance droite du concept et dominance gauche de l’intellect.

Si les églises chaldéenne, syriaques, arméniennes, coptes ont su toujours garder une harmonie en faisant prévaloir le concept sur l’intellect, je vois dans l’ecclésiologie que le premier millénaire fut marqué par les élites des églises grecques dirigées vers l’intellect, alors que celles des églises latines étaient plus conceptuelle. Le deuxième millénaire a vu un renversement de cette situation. Que le troisième millénaire qui montre les signes de la mort des églises latines, fasse en sorte que ces grains tombés en terre puissent redonner au centuple par la juste union des églises d’orient et d’occident. Le Soleil se lève toujours à l’est.

Après le regard jeté sur la traductions de mots de l’Ecriture sainte, je vais m’intéresser à la traduction de trois mots venant de la tradition et de la liturgie.

Orthodoxis

Pour comprendre la gravité du changement du sens orthodoxis, je vais prendre comme exemple les termes du canon de la messe que de toutes antiquité l’on disait après : Una cum famulo tuo pap nostro N, et Anstite nostro N, et Rege nostro N. Ces termes sont : et omnibus orthodoxis atque fidei catholicae et apostolicae culturibus. C’est traduit actuellement par : et tous ceux qui veillent fidèlement sur la foi catholique reçue des Apôtres. De cette traduction le mot très important : orthodoxis a été tout simplement supprimé au prétexte qu’en évoquant ceux qui veillent fidèlement, elle ne fait qu’évoquer les orthodoxes. Elle est exclusive, concernerait après le pape et l’évêque, que les seuls membres de la hiérarchie de l’Eglise. Mais sur le plan littéral, même sans connaître le latin l’on voit que cette traduction manque de mots. Un jeune collégien la traduirait ainsi : Et tous les orthodoxes, et tous les cultivateurs de la foi catholique et apostolique. C’est une formule plus inclusive, elle concerne tous les bons fidèles de l’Eglise.

Nous nous trouvons devant le mot : orthodoxis, en français : les orthodoxes, venant du mot orthodoxie. Il est admis par presque tous que ce mot signifie : ortho : droite et doxie : opinion, doctrine. Pour le dictionnaire Bailly : « doxa » veut dire « évaluation » dans les plus anciens textes grecs, et par extension, « réputation ». Mais pour le cardinal Ratzinger, maintenant pape émérite, dans un texte, à l’article : 5 Orthodoxie et orthopraxie, (troisième paragraphe) précise :

Dans le suffixe « doxia », « doxa » n’était pas compris au sens d ‘ »opinion » (opinion réelle). Du point de vue grec, les opinions sont toujours relatives; “Doxa” était plutôt compris dans son sens de “gloire, glorification”. Être orthodoxe signifiait donc connaître et pratiquer la bonne manière par laquelle Dieu veut être glorifié. Il fait référence au culte et, basé sur le culte, à la vie. 

Nous retrouvons ce terme de Doxa dans la doxologie en grec : Doxa patri kai huio kai hagio pneumati. Il est vrai que le sens de ce mot semble s’être perdu en Occident, mais il s’est conservé dans les langue slave : Pravoslavie. Pravo : vraie / Slavie : gloire. L’orthodoxie doit être entendue dans un sens restrictif pour l’Eglise : les règles, le culte qui va permettre de manifester la gloire de Dieu. C’est en somme une orthopraxie et qui correspond à l’antique piétas mettant le fidèle dans la juste place qu’on occupe dans la hiérarchie sociales et cosmique et donc des devoir qu’elle implique envers la famille, la collectivité civique et la divinité. Ce changement du sens de l’orthodoxie, conduira à la perte de la pietas des peuples occidentaux par les réformes liturgiques romaines du XXe siècle et provoquera les plus grands troubles psychologiques de peuples entiers que l’on vit dans l’histoire humaine.

Mais aussi dans un sens large pour l’individus : le fait de manifester sa gloire. Notre vraie gloire est celle que Dieu a mis en nous, c’est-à-dire la sienne. Car toute existence, celle du minéral, du végétal, de la bête et de l’homme est faite pour manifester la gloire de Dieu. Observons avec grande attention les paysages splendides, l’humble coquelicot, le majestueux chêne, le chat attendrissant tous tendent a exprimer la gloire, leur gloire, celle que Dieu a mis en eux, la gloire de Dieu lui-même.

Fides

Le deuxième mot sur lequel je vous invite à vous pencher, c’est Fides, foi, en français, ce mot latin a aussi donné fidelis : fidélité. Nous le retrouvons dans la formule liturgique précédemment citée : atque fidei catholicae et apostolicae culturibus. En hébreu le mot foi se dit imen, venant de la racine amn, ayant donné amen, ce qui signifie certitude, dans le premier mot a retenir sera certitude. Dans son dictionnaire de la Bible, Vigouroux commence à nous définir le terme foi de la sorte : vertu de la volonté qui fait tenir les promesses. Et par la suite il nous donne la définition scolastique de la foi : vertu surnaturelle au moyen de laquelle l’homme adhère, sans hésitation et sans crainte, aux vérités révélées par Dieu et proposées comme telles par l’Eglise. Mais l’on peut légitimement émettre le postulat que les apôtres qui rédigèrent les évangiles et épîtres, n’avaient pas lu saint Thomas d’Aquin, et donc utilisaient ce mot foi dans le sens qu’il était utilisé par leurs contemporains. Voici donc une définition de la fides romana :

conduite exprimant une disposition permanente de la volonté, la fidélité à ses obligations et spécialement à ses engagements… en les mettant sous la garantie de Jupiter Optimus Maximus, avec la certitude que cette conduite obtiendra des bénéfices.

Voir dans la foi, une simple adhésion à des vérités révélées, ne permet pas de saisir les paroles de : vas, ta foi t’a sauvé. Alors qu’en y voyant une vertu de fidélité à ses engagements, fera comprendre l’affirmation du Seigneur envers le centurion. Ce romain avait la certitude que la fidélité à son devoir allait lui apporté les bons auspices du Dieu d’Israël. La foi est une vertu, ce qui signifie une force, donc c’est une réalité dynamique et non statique comme le serait un simple dépôts de vérités.

En lisant saint Paul qui parfois met en parallèle foi et loi, je me suis trouvé en face d’incompréhension avec la définition scolastique de la foi. Alors qu’en donnant à ce mot le sens qu’il avait dans l’antiquité, ces propos de saint Paul me semblent plus clairs. Evidement la foi dont parle saint Paul n’est pas celle du Mos majorum des romains fondée sur Jupiter Optimus Maximus, presque pourrait-on dire la divinité suprême à Rome. Cette foi en Jésus dont parle saint Paul est précisée dans le canon de la messe : fidei catholicae et apostolicæ. Elle est : catholicæ, elle dépasse la dimension de Rome, et elle est : apostolicæ, elle peut conduire jusqu’à la mort, jusqu’au martyr, comme l’ont fait les apôtres à la suite de leur divin Maître. C’est dans le sens qu’elle repose sur Jésus Christ, qu’elle impose l’adhésion et connaissances des doctrines enseignées par son Corps mystique qu’est l’Eglise. En résumé, je donnerais comme définition de la foi évangélique :

Vertu naturelle qui donne la certitude, lorsqu’elle est fondée sur Jésus Dieu, qu’en accomplissant son devoir, Dieu exaucera nos demandes.

Je parle évidement de la foi évangélique, celle se trouvant dans l’évangile, celle que peut avoir le païen Centurion, ou l’hérétique lépreux samaritain. Je ne parle pas de la foi théologique, qui est une vertu théologale reposant sur l’adhésion à des vérités et exprimé dans l’acte de foi. Au sujet de cette foi, comme nous apprend la théologie, si l’on en nie un seul élément on perd la foi. Le pape Pie IX le précise à la fin de la constitution Ineffabilis Deus définissant le dogme de l’Immaculé conception :

Qu’il ne soit donc permis à qui que ce soit de contredire, par une audacieuse témérité, ce texte écrit de Notre déclaration, décision et définition ou bien d’y porter atteinte et de s’y opposer. Que si quelqu’un avait la hardiesse de l’entreprendre, qu’il sache qu’il encourrait le courroux du Dieu Tout-Puissant et de ses apôtres Pierre et Paul.

Catholicus

Il est admis de presque tous, que le mot catholique signifie : universel. Ce qui donne à ce mot une dimension presque uniquement spatiale. Il faut savoir que les mots orthodoxis et catholicus sont typiquement chrétiens, inventés par les chrétiens pour exprimer des réalités spécifiquement chrétiennes. Les premiers chrétiens possédaient le mot œcuménique, qui a un réel sens spatial, l’ensemble de la terre habité. S’ils ont forgé le mot catholicus, c’est qu’ils voulaient lui donner une dimension dépassant la spatialité. Les églises latines procédaient dans leur vocabulaire latin le mot : universalis, si elles ont adopté le mot grec catholicus, c’est que pour elles, il exprimait une autre réalité plus large. Je donnerais la définition de la catholicité par le dictionnaire de Diderot :

Certains objecterons que cette source leur laisse désirer plus de sérieux. A cela je citerais saint Vincent de Lérins, l’auteur ancien le plus cité par Bossuet, dans son Commonitorium : Il faut veiller avec le plus grand soin à tenir pour vrai ce qui a été cru partout, toujours et par tous. L’on peut dire que ce concept de catholicité est un rempart au relativisme qui cause le désordre dans la société et la vie des individus.

Conclusion

Sincèrement j’aimerais avoir tort. Car je suis inquiet de voir que les intellectuels des églises latines auraient pu modifier le sens des mots les plus essentiels à notre foi. Une tendance dans ces changement de sens tend vers le rationalisme.

Verbo : mot ou raisonnement ?
Orthodoxis : pratiques ou raisonnement ?
Fides : pratiques ou conception intellectuelles ?
Catholicus : dimension spatiales ou rempart au relativisme ?

Nous ne nous trouvons pas en face d’une simple querelle des universaux avec d’un coté Platon qui traduirait verbo par mot, et Aristote le traduirait par raisonnement. D’un coté l’essentialisme, et de l’autre l’existentialisme. Mes capacités intellectuelles en dessous de la moyenne ne me permettent pas de comprendre ces philosophes et ces concepts. Mais j’ai la certitude que le message du Christ s’adresse à tous même aux gens limités comme moi. La querelle des universaux doit porter sur le choix d’Adam, entre d’un coté l’obéissance au Seigneur et de l’autre le raisonnement avec le serpent. Ou même je dirais prima de la foi sur la raison ou prima de la raison sur la foi. Et c’est pour cette raison qu’avant toute discussion sur la crise dans l’Eglise, et dans le monde nous devons nous poser la question de savoir s’il y a eu réellement un changement dans le sens des mots : Verbo, orthodoxis, fides et catholicus.

Versets bibliques sur la Foi

Versets bibliques sur la Foi

Romains 10 : 17
17 Ainsi la foi vient de ce qu’on entend, et ce qu’on entend vient de la parole de Christ.

2 Corinthiens 5 : 7
7 car nous marchons par la foi et non par la vue,

Hébreux 11 : 1
1 Or la foi est une ferme assurance des choses qu’on espère, une démonstration de celles qu’on ne voit pas.

1 Jean 5 : 4
4 parce que tout ce qui est né de Dieu triomphe du monde; et la victoire qui triomphe du monde, c’est notre foi.

Hébreux 11 : 6
6 Or sans la foi il est impossible de lui être agréable; car il faut que celui qui s’approche de Dieu croie que Dieu existe, et qu’il est le rémunérateur de ceux qui le cherchent.

1 Timothée 6 : 12
12 Combats le bon combat de la foi, saisis la vie éternelle, à laquelle tu as été appelé, et pour laquelle tu as fait une belle confession en présence d’un grand nombre de témoins.

Romains 1 : 16-17
16 Car je n’ai point honte de l’Evangile : c’est une puissance de Dieu pour le salut de quiconque croit, du Juif premièrement, puis du Grec, 17 parce qu’en lui est révélée la justice de Dieu par la foi et pour la foi, selon qu’il est écrit : Le juste vivra par la foi.

Matthieu 6 : 30
30 Si Dieu revêt ainsi l’herbe des champs, qui existe aujourd’hui et qui demain sera jetée au four, ne vous vêtira-t-il pas à plus forte raison, gens de peu de foi ?

Matthieu 21 : 22
22 Tout ce que vous demanderez avec foi par la prière, vous le recevrez.

Jacques 5 : 15
15 la prière de la foi sauvera le malade, et le Seigneur le relèvera; et s’il a commis des péchés, il lui sera pardonné.

Luc 17 : 6
6 Et le Seigneur dit : Si vous aviez de la foi comme un grain de sénevé, vous diriez à ce sycomore : Déracine-toi, et plante-toi dans la mer; et il vous obéirait.

Matthieu 21 : 21
21 Jésus leur répondit : Je vous le dis en vérité, si vous aviez de la foi et que vous ne doutiez point, non seulement vous feriez ce qui a été fait à ce figuier, mais quand vous diriez à cette montagne : Ote-toi de là et jette-toi dans la mer, cela se ferait.

Ephésiens 6 : 16
16 prenez par-dessus tout cela le bouclier de la foi, avec lequel vous pourrez éteindre tous les traits enflammés du malin;

1 Corinthiens 13 : 13
13 Maintenant donc ces trois choses demeurent : la foi, l’espérance, la charité; mais la plus grande de ces choses, c’est la charité.

1 Corinthiens 13 : 2
2 Et quand j’aurais le don de prophétie, la science de tous les mystères et toute la connaissance, quand j’aurais même toute la foi jusqu’à transporter des montagnes, si je n’ai pas la charité, je ne suis rien.

1 Timothée 5 : 8
8 Si quelqu’un n’a pas soin des siens, et principalement de ceux de sa famille, il a renié la foi, et il est pire qu’un infidèle.

Jacques 2 : 17
17 Il en est ainsi de la foi : si elle n’a pas les oeuvres, elle est morte en elle-même.

Romains 5 : 1
1 Etant donc justifiés par la foi, nous avons la paix avec Dieu par notre Seigneur Jésus-Christ,

Galates 3 : 26
26 Car vous êtes tous fils de Dieu par la foi en Jésus-Christ;

1 Pierre 1 : 9
9 parce que vous obtiendrez le salut de vos âmes pour prix de votre foi.

Ephésiens 2 : 8
8 Car c’est par la grâce que vous êtes sauvés, par le moyen de la foi. Et cela ne vient pas de vous, c’est le don de Dieu.

Galates 2 : 16
16 Néanmoins, sachant que ce n’est pas par les oeuvres de la loi que l’homme est justifié, mais par la foi en Jésus-Christ, nous aussi nous avons cru en Jésus-Christ, afin d’être justifiés par la foi en Christ et non par les oeuvres de la loi, parce que nulle chair ne sera justifiée par les oeuvres de la loi.

Romains 3 : 28
28 Car nous pensons que l’homme est justifié par la foi, sans les oeuvres de la loi.

Jacques 1 : 2-3
2 Mes frères, regardez comme un sujet de joie complète les diverses épreuves auxquelles vous pouvez être exposés, 3 sachant que l’épreuve de votre foi produit la patience.

1 Pierre 5 : 9
9 Résistez-lui avec une foi ferme, sachant que les mêmes souffrances sont imposées à vos frères dans le monde.

2 Pierre 1 : 5-9
5 à cause de cela même, faites tous vos efforts pour joindre à votre foi la vertu, à la vertu la science, 6 à la science la tempérance, à la tempérance la patience, à la patience la piété, Lire la suite

1 Timothée 4 : 12
12 Que personne ne méprise ta jeunesse; mais sois un modèle pour les fidèles, en parole, en conduite, en charité, en foi, en pureté.

Romains 4 : 16
16 C’est pourquoi les héritiers le sont par la foi, pour que ce soit par grâce, afin que la promesse soit assurée à toute la postérité, non seulement à celle qui est sous la loi, mais aussi à celle qui a la foi d’Abraham, notre père à tous,

1 Pierre 1 : 7
7 afin que l’épreuve de votre foi, plus précieuse que l’or périssable qui cependant est éprouvé par le feu, ait pour résultat la louange, la gloire et l’honneur, lorsque Jésus-Christ apparaîtra,

Romains 14 : 1
1 Faites accueil à celui qui est faible dans la foi, et ne discutez pas sur les opinions.

Colossiens 1 : 21-23
21 Et vous, qui étiez autrefois étrangers et ennemis par vos pensées et par vos mauvaises oeuvres, il vous a maintenant réconciliés 22 par sa mort dans le corps de sa chair, pour vous faire paraître devant lui saints, irrépréhensibles et sans reproche, 23 si du moins vous demeurez fondés et inébranlables dans la foi, sans vous détourner de l’espérance de l’Evangile que vous avez entendu, qui a été prêché à toute créature sous le ciel, et dont moi Paul, j’ai été fait ministre.